Échandens — Wikipédia
Échandens | ||||
Le château d'Échandens. | ||||
Armoiries | Drapeau | |||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Morges | |||
Communes limitrophes | Bussigny, Écublens (VD), Denges, Lonay, Bremblens | |||
Syndic | Jérôme De Benedictis | |||
NPA | 1026 | |||
No OFS | 5633 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Chandelier ou Échandelier | |||
Population permanente | 2 895 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 746 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 32′ 06″ nord, 6° 32′ 28″ est | |||
Altitude | 435 m | |||
Superficie | 3,88 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud | ||||
Liens | ||||
Site web | www.echandens.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Échandens [eʃɑ̃dɑ̃] est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Échandens est traversée par la Venoge, qui marque la frontière avec Bussigny et Écublens.
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'origine de ce nom de lieu a été attribuée tantôt à un nom de personne germanique (Scan, qui n'est pas attesté par ailleurs), tantôt à une version romanisée (Scannius), mais on admet actuellement que l'on ne peut identifier ce nom avec certitude. Il est accolé au suffixe toponymique germanique -ingos adopté dans l'espace galloroman à partir du VIe siècle. Ce suffixe, très répandu dans les cantons de Vaud et de Fribourg, est généralement utilisé avec un nom de personne germanique[3]. Premières attestations historiques : Petrus de Schandens (1164) ; Scanneins (1165), Eschandens (1186), Eschanens (1228)[3].
Population
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnoms
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Chandeliers[4],[5] ou les Échandeliers[6].
Ils sont surnommés lè Tire-Tâcon en patois vaudois (soit les Tire-Parcelles, à la suite de querelles sur la délimitation de parcelles)[4].
Démographie
[modifier | modifier le code]Monuments
[modifier | modifier le code]Château construit au XVIe siècle, modernisé au XVIIe siècle (clef de porte datée 1629), puis encore transformé en 1834-1835 par l'architecte lausannois Henri Perregaux pour la famille Mandrot-Pourtalès[7]. Acquis par la commune en 1978[8].
Temple construit en 1727-1728 sur les plans de l'architecte Guillaume Delagrange. Les rénovations modernes ont entraîné la reconstruction de la partie occidentale avec clocher-porche en style néo-roman. Restaurations : 1862-1863, architecte John-Henri Foretay. - 1901, Jurt, architecte - 1975, architecte André Mingard. Vitraux du chœur : Vierge et l’Enfant, ainsi que Jésus-Christ, par Jean-Pierre Kaiser, 1975[9].
Transports
[modifier | modifier le code]Bien que située sur la commune de Denges, la gare de Denges-Échandens se trouve juste au sud de la commune[10]. La commune est aussi desservie par les transports de la région Morges-Bière-Cossonay avec la ligne 701[11].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Jean-Joseph Johannot, homme politique, seigneur d'Échandens.
- Jean Villard (dit Gilles), chansonnier, séjourne au château en 1946.
- Georges Simenon, écrivain, séjourna au château de 1957 à 1963.
- Henri Dès, chanteur-auteur-compositeur, séjourna à la route de Bremblens de 1983 à 2001.
- Valentin Villard, compositeur, séjourna au chemin de l'église de 1997 à 2010[12]
- Jean Martin (1940- ), médecin cantonal vaudois.
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, p. 310.
- Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 40
- « Questionnaire « naturalisation » - Questions locales - Echandens » [PDF], sur site officiel de la commune d'Échandens
- « Élections communales 2021 - Echandens », sur Journal de Morges (consulté le )
- Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Âge d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , p. 491, 697.
- « Château d'Echandens », sur swisscastles.ch (consulté le ).
- Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud (Bibliothèque historique vaudoise 89), Lausanne 1988, p. 245.
- Gare Denges-Echandens. Chemins de fer fédéraux suisses
- Ligne 701, transports de la région Morges-Bière-Cossonay
- « Un jeune compositeur gruérien pour la Fête des vignerons », sur La Gruyère (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Archives de la Commune d'Echandens (1340 -). Echandens : Commune d'Echandens.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :