Église Saint-François de Mexico — Wikipédia

Église Saint-François de Mexico
Image illustrative de l’article Église Saint-François de Mexico
Présentation
Culte catholique romain
Type église paroissiale
Rattachement archidiocèse de Mexico
Début de la construction 1710
Fin des travaux 1716
Géographie
Pays Drapeau du Mexique Mexique
Région District fédéral
Ville Mexico
Coordonnées 19° 26′ 00,42″ nord, 99° 08′ 24,71″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Mexico
(Voir situation sur carte : Mexico)
Église Saint-François de Mexico
Géolocalisation sur la carte : Mexique
(Voir situation sur carte : Mexique)
Église Saint-François de Mexico

L'église Saint-François (Iglesia San Francisco en espagnol) est située à l’extrémité ouest de la rue Madero dans le centre historique de Mexico, non loin de la tour latino-américaine. Elle est tout ce qu'il reste d'un plus grand complexe qui abritait une église et un monastère. Ce complexe était le quartier général des douze premiers moines franciscains guidée par Martin de Valence, qui virent évangéliser la Nouvelle-Espagne avec l'autorisation papale.

Au début de l'ère coloniale, le monastère était parmi les plus influents de Mexico. Il fut construit à l'emplacement du zoo de Moctezuma II. À son apogée, l'église et le monastère couvraient une surface de 32 224 mètres2, occupant les emplacements environnants.

L'église et le monastère ont été témoins de nombreux événements historiques. Une messe funéraire pour Hernán Cortés y fut célébrée lorsqu'on le pensa mort en Amérique centrale.

Plusieurs japonais participant aux premières traversées Japon-Nouvelle Espagne y furent baptisés. Trois, le , lors de la première expédition organisée par Rodrigo de Vivero (lequel avait précédemment fait naufrage au Japon en 1609). Puis vingt deux autres le , lesquels accompagnaient l'ambassade de Tsunenaga Hasekura, ( samouraï japonais, vassal du daimyō de Sendai, Date Masamune, commanditaire de l'opération) en route vers l'Espagne et Rome afin d'y rencontrer le roi d'Espagne Phlippe III et le pape Paul V[1].

En 1629, le marquis de Gelves y pénétra déguisé pour se cacher après une altercation avec l'archevêque. En 1692, le comte de Galve et son épouse y trouvèrent refuge lors d'un rébellion de la ville. La fin de la guerre d'indépendance du Mexique y fut célébrée par un Te Deum au monastère tandis que 16 000 hommes défilaient sur la rue Maduro guidé par Agustín de Iturbide. Après la guerre de Réforme, le monastère de Saint-François, comme beaucoup d'autres, fut démantelé et la plupart de la propriété saisie par le gouvernement. La majorité de l'ancien édifice fut détruit pour construire de nouvelles routes. Il ne reste que l'église elle-même.

L'église qui s'élève aujourd'hui est la troisième à avoir été bâtie sur le site. Les deux précédentes s’enfoncèrent dans le sol meuble de Mexico et durent être démolies. L'édifice actuel a été construit entre 1710 et 1716.

Notes et références

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  1. (es) Chimalpahin cité par Miguel Leon Portilla, « La embajada de los japoneses en México, 1614. El testimonio en Nahuatl del cronista Chimalpahin », Estudios de Asia y Africa XVI :2,‎ , p. 236 a 240 (lire en ligne)