Église Saint-Guen de Vannes — Wikipédia
Église Saint-Guen | |||||
Vue d'ensemble de l'église. | |||||
Présentation | |||||
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Culte | Catholique romain | ||||
Type | église paroissiale | ||||
Rattachement | diocèse de Vannes | ||||
Début de la construction | 1966 | ||||
Fin des travaux | 1967 | ||||
Architecte | Jacques-Henri Maisonneuve et Erich Kasper | ||||
Protection | Patrimoine XXe siècle (2006) | ||||
Géographie | |||||
Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Ville | Vannes | ||||
Coordonnées | 47° 40′ 15″ nord, 2° 45′ 21″ ouest | ||||
Géolocalisation sur la carte : Vannes Géolocalisation sur la carte : Morbihan Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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L'église Saint-Guen de Vannes est une église catholique de Vannes dans le Morbihan.
Situation
[modifier | modifier le code]L'église est située place du colonel-Le-Ménach[1], dans le quartier de Ménimur.
Historique
[modifier | modifier le code]Le quartier de Ménimur est en plein développement au début des années 1960. La chapelle, qui sert alors de lieu de culte aux habitants, devient vite trop exiguë et vétuste[2]. Berchmans Le Pipe, premier recteur de la paroisse créée en 1964[2], a pour mission de fournir à ses ouailles un lieu de culte décent.
La construction de l'église commence le [2] sur l'emplacement de l'ancien prieuré Saint-Guen. Ce sont les architectes Jacques-Henri Maisonneuve et Erich Kasper qui en assurent les plans[1] avec l'appui d'Eva Niebudek et Zygmunt Knyszewski[2] ; Robert Loudin prend la charge de l'ingénierie du projet[2]. Elle est livrée fin 1967[1] et est l'une des premières à se conformer aux prescriptions du concile Vatican II[1]. La première messe s'y déroule le [2].
Elle obtient le label « Patrimoine du XXe siècle » le [1].
Présentation
[modifier | modifier le code]L'édifice est construit en matériaux régionaux[2] : la charpente est en bois lamellé-collé, les murs en granite, le toit en ardoises[1]. Sa forme est pyramidale, le triangle se retrouvant d'ailleurs à la base de l'ensemble de la construction[1]. Sa forme lui permet d'être largement autoporteuse, se dispensant de piliers intérieurs, pour une visibilité augmentée sur l'intérieur[1]. L'église peut accueillir près de 1 000 fidèles[1].
Des verrières prennent place dans les décrochages du toit[1]. D'autres vitraux, œuvres de Claude Guillemot, forment la jonction entre le mur et le toit[1].
Un clocher, tour ovale séparée du reste de la construction, est bâti à l'ouest[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Église paroissiale Saint-Guen », notice no EA56000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Saint-Guen. Un demi-siècle et une âme », sur Le Télégramme, (consulté le )