Église Saint-Job d'Uccle — Wikipédia

Église Saint-Job d'Uccle
Église Saint-Job (aquarelle de Léon van Dievoet, 1943)
Église Saint-Job (aquarelle de Léon van Dievoet, 1943)
Présentation
Culte catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Malines-Bruxelles
Début de la construction 1911
Fin des travaux 1913
Architecte Jules Bilmeyer
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Région de Bruxelles-Capitale
Ville Blason d'Uccle Uccle
Coordonnées 50° 47′ 38″ nord, 4° 22′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Église Saint-Job d'Uccle

L’église Saint-Job d’Uccle (Bruxelles), est un édifice religieux du début du XXe siècle. Elle remplaça la première église paroissiale d’Uccle construite au siècle précédent qui elle-même avait succédé à l’ancienne chapelle castrale des seigneurs de Carloo. L’église est paroisse catholique.

L’église aux formes architecturales inusuelles se trouve au centre d’un quartier qui en prit le nom - le quartier Saint-Job - qui a sa place Saint-Job et chaussée de Saint-Job, sa gare de Saint-Job. Nombre de commerces des environs se sont également placés sous le vocable de Saint-Job.

Jusqu’au XXe siècle, Uccle était un village à l’extérieur de l’enceinte méridionale de la ville de Bruxelles, faisant partie du Quartier de Bruxelles, et dont l'échevinat ou « banc d'Uccle » fut transféré au XVe siècle à Bruxelles et se confondra avec celui de Bruxelles[1]. Les seigneurs de Carloo y avaient leur château. La chapelle castrale (datant de 1622) qui survécut à l’incendie du château des Carloo durant la révolution brabançonne est remplacée en 1836 par une église, première paroisse d’Uccle, alors que la ville de Bruxelles s’étend vers le sud[2].

Uccle étant devenu un faubourg de Bruxelles à la fin du XIXe siècle et sa population ayant augmenté de manière considérable, cette première église est démolie et remplacée entre 1911 et 1913 par la nouvelle église Saint-Job, œuvre de l’architecte Jules Bilmeyer[3].

  • Quelques pierres tombales rappellent les origines du quartier et la famille des seigneurs et barons de Carloo : Jean van der Noot (mort en 1643), Roger van der Noot (mort en 1710) et Philippe-François van der Noot (mort en 1759). D’autres souvenirs sont une bourse et unechasuble aux armes des van der Noot. Ces pièces proviennent de l’ancienne chapelle castrale de Carloo.
  • Un tableau Saint-Job raillé par sa femme est attribué à Gaspard de Crayer.

Article connexe

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  1. Louis Verniers, Un millénaire d'histoire de Bruxelles, des origines à 1830, Bruxelles, éditions De Boeck, , p. 73.
  2. « Église Saint-Job », sur Inventaire du patrimoine mobilier, Région de Bruxelles-Capitale (consulté le ).
  3. « Église Saint-Job », sur Inventaire du patrimoine architectural, Région de Bruxelles-Capitale (consulté le ).