Église du Cœur-Immaculé-de-Marie de Suresnes — Wikipédia
Église du Cœur-immaculé-de-Marie | |||
Présentation | |||
---|---|---|---|
Culte | Catholique | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattachement | Paroisses des Hauts-de-Seine | ||
Début de la construction | 1907 (pose de la première pierre) | ||
Fin des travaux | 1908 1911 (consécration) | ||
Architecte | Édouard Bérard | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Hauts-de-Seine | ||
Ville | Suresnes | ||
Coordonnées | 48° 52′ 18″ nord, 2° 13′ 39″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Île-de-France | |||
modifier |
L’église du Cœur-Immaculé-de-Marie est une église située 23, rue de Verdun à Suresnes (Hauts-de-Seine), réalisée par l'architecte Édouard Bérard en 1907-1908.
Église Saint-Leufroy
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]L'actuelle église remplace l'ancienne église Saint-Leufroy comme principal lieu de culte catholique de Suresnes.
À l'origine, il s'agit d'une chapelle construite vers 910, par la suite transformée en église. À la tête d'une paroisse autonome à partir de 1070, elle ne dépend plus du diocèse de Nanterre et demeure sous l'autorité de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés jusqu'à la Révolution ; cette institution religieuse parisienne est en effet propriétaire des terres de Suresnes durant de nombreux siècles. En 1222, l'église reçoit une partie des reliques de Leufroy d'Évreux[1], un des vitraux de l'actuelle église rendant d'ailleurs hommage à cet épisode, en figurant des moines apportant la châsse de saint Leufroy. Au XIIIe siècle, sur l'autre rive de la Seine, Isabelle de France fonde l'abbaye royale de Longchamp, qui entretient des liens étroits avec Suresnes. Au XVe siècle, des ermites s'installent au sommet du mont Valérien et au XVIIe siècle, un calvaire est installé au même endroit, donnant naissance à un célèbre pèlerinage qui conduit les dévots parisiens à traverser la Seine, puis Suresnes, afin de rejoindre le calvaire. En 1590, pendant les guerres de Religion, l'église Saint-Leufroy est détruite par les Huguenots. Restaurée puis agrandie, elle est cependant démolie en 1906 à cause de sa vétusté[2],[3].
Bien que saint Leufroy reste saint patron de Suresnes, la nouvelle église est consacrée au Cœur-Immaculé-de-Marie ; un autel lui y était initialement dédié. À noter qu'à Suresnes existe une chapelle Saint-Leufroy construite en 1948[4],[5] ; elle est située dans un autre quartier de la ville (République), 3 rue Chemin-Vert[6].
Œuvres et mobilier de l'ancienne église
[modifier | modifier le code]Après la loi de 1905 abolissant le Concordat, l'inventaire des biens de l'Église à Suresnes a lieu du 5 au . Dotée d'un clocher-porche de style roman datant des XIe – XIIe siècle[7] mais tellement remaniée au fil des siècles qu'elle n'avait guère d'intérêt artistique selon l'abbé Lebeuf, l'église Saint-Leufroy avait pourtant marqué la vie de générations de Suresnois du baptême à l'enterrement, en passant par le mariage ou l'enseignement, du temps ou le curé faisait office de maître d'école. Des poutres légères soutenaient la voûte. Il y avait six vitraux, dont deux figuraient les armes de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés d'une part et de la royauté d'autre part, baignant le chœur de lumière, tandis qu'un plus petit était dédié à saint Leufroy. Les sept chapelles qui entouraient la nef avaient durant des siècles été l'objet de la convoitise des bourgeois et des aristocrates de Suresnes, qui contre rémunération pouvaient les décorer voire y être inhumés. L'église bénéficiait aussi de dons et de revenus liés aux offices et à des maisons ou des terres qu'elle louait. Elle se trouvait sur un terrain d'environ six ares, la place de la Fouillée faisant office de parvis[8]. Elle est déclarée en ruines et estimée à 68 900 francs. Mis à part les objets du culte, il n'y a pas de biens de valeur, la quasi-totalité des statues étant par exemple en plâtre. L'église avait déjà été rayée de la liste des monuments historiques en 1886 mais 24 tableaux qu’elle conservait furent reclassés par la loi du [4],[9].
Le livre Patrimoine des Hauts-de-Seine, volume II, Guide des tableaux conservés dans les édifices publics et privés mentionne une liste de 27 tableaux conservés dans l'église Saint-Leufroy, déplorant qu'aucune des toiles n'ait pu être localisée par la suite. Il décompte de nombreuses copies anonymes, « de grands maîtres [...] et de peintres plus modestes »[4], comme La Vierge au chapelet d'après Bartolomé Esteban Murillo, L'Ange gardien d’après Domenico Fetti, Le Martyre de Saint-Étienne d'après Charles Le Brun, Saint François d'Assise, La Vierge et l'Enfant d'après Procaccini, La Vierge et l'enfant d'après Raphaël, Sainte Madeleine d'après Guido Reni et Le Mariage de la Vierge de Pierre Paul Rubens. L'église abritait aussi des tableaux anonymes comme L'Ascension, L'Assomption, Saint Jean ou Saint Leufroy, et enfin des œuvres originales comme Sainte Marguerite de Leroux (1699) et Saint Louis en prière, Le Christ en croix de Giovanni Rota d'après Philippe de Champaigne (1857), Le Saint Sacrement de Roches (1859), Les disciples d'Emmaüs de Nélie Jacquemart (1864), Saint Pierre attribué à Joseph-Marie Vien et La Descente de croix par Hubert, d'après Rubens[10].
On relève aussi un portrait de prêtre, peut-être le curé de Suresnes lors la Révolution française, Porchet ; il est donné en 1900 par l'abbé de la paroisse au docteur Gillard, qui l'expose dans le petit musée aménagé dans une salle de la mairie. Il y a enfin une peinture espagnole sur bois et un bas-relief du XVe siècle, non estimés. Un marguillier rachète les objets du culte pour 1 000 francs, la chaire et les orgues pour 2 100 francs. L'argent récolté permet d'entretenir l'asile de personnes âgées de la commune. Le département réclame trois tableaux, alors que trois autres sont vendus à la mairie pour 7 315 francs. Lors de cette dispersion, « l'attitude correcte du curé » est saluée par le maire Victor Diederich, notoirement anticlérical[4].
Projet d'une nouvelle église
[modifier | modifier le code]L'état de délabrement de l'église est avancé ; vers 1850, le projet de la reconstruire avait déjà été envisagé. Elle appartient alors à la commune, étant antérieure au Concordat de 1802. De nécessaires travaux de rénovation n'avaient pas été effectués, alors qu'un incendie criminel avait touché la chapelle nord en 1904. S'en inquiétant, l'archevêque de Paris écrit au maire le pour constater qu'il était dangereux pour les fidèles de se rendre dans un bâtiment se trouvant dans un tel état, que la mairie n'était néanmoins pas légalement tenue d'entretenir. La fabrique n'a pour sa part pas les moyens de financer seule un éventuel chantier. L'autorité religieuse menace alors, devant le refus du conseil municipal, de cesser la célébration du culte dans cette église. Le , le conseil vote sa démolition. Le , le ministre Aristide Briand écrit pourtant au maire en lui conseillant de ne démolir « que le strict nécessaire » mais la municipalité passe outre. Dans le contexte tendu de l'adoption de la loi, l'affaire fait polémique dans les grands journaux catholiques, envenimée encore plus par l'affaire des cloches de l'église[4].
Affaire du buste d'Émile Zola
[modifier | modifier le code]Après la guerre de 1870, il ne restait plus qu'une cloche. En 1897, le curé Combel en avait acquis quatre par souscription, qui devinrent, après la démolition de l'église, propriété de la commune, qui ne les destine pas à la nouvelle église. Le , le conseil municipal décide alors d'en fondre une et de réaliser un buste d'Émile Zola — en passe d'entrer au Panthéon — avec le bronze obtenu, sculptée par Émile Derré. Les autres cloches sont fondues et le matériau obtenu vendu afin d'entretenir la maison de retraite[4].
Inséré au sein d'un monument, le buste est installé sur la place Trarieux[11]. Il donne lieu à une vive polémique, alors que la destruction de la vieille église avait déjà choqué des fidèles[4]. L'inauguration a lieu le , avec la participation de Gustave Charpentier et du conservatoire de Mimi Pinson qu’il dirigeait. Le fils de l'écrivain, Jacques-Émile Zola, est présent. Le maire Victor Diederich, anticlérical, déclare lors de la cérémonie : « Cette cloche a suffisamment sonné l'erreur pour proclamer maintenant la vérité »[12]. L'évènement est perturbé par quelques anti-dreyfusards, qui crient : « À bas Zola, à bas Dreyfus, vive Mercier ! ». Un manifestant est même arrêté et, l'après-midi qui suit, des Camelots du roi essaient de renverser le buste. L'écrivain Léon Bloy s'insurge : « Le buste d'Émile, inauguré à Suresnes en 1908, avec fracas, aurait été fait du bronze des cloches de l'église désaffectée et dépouillée. Quel mortel obtint jamais pareil honneur ? Ce pauvre bronze, autrefois béni pour appeler les hommes à la prière et pour écarter la foudre, transformé par force en un simulacre de la Bêtise et de l'Infamie ! […] Je ne voudrais pas passer, à minuit, devant le bronze béni de cette crapule »[13]. Sur son socle est gravée une phrase d'Émile Zola écrite pendant l'affaire Dreyfus : « Un jour, la France me sera reconnaissante d’avoir sauvé son honneur »[14]. En 1926, le maire Henri Sellier fait transférer le buste dans le square de la bibliothèque municipale. Il se trouve depuis 1992 dans le jardin du collège Émile-Zola, dans un quartier adjacent[15],[16].
À noter que la pendule située sur le clocher de l'ancienne église a pour sa part été sauvée et installée sur le beffroi de l'école primaire Jules-Ferry, chargée de sonner le début des cours[17].
Église du Cœur-Immaculé-de-Marie
[modifier | modifier le code]L'ancienne église se trouvait au niveau de l'actuelle allée Scheurer-Kestner[8], dans l'ancien quartier historique, rasé pour sa partie sud-ouest dans les années 1970 pour accueillir le centre commercial Suresnes 2 et des tours d'habitation. Les noms de quelques rues (« promenade Saint-Leufroy », « promenade de l'Abbaye », etc.) y rappellent l'histoire du site, dont les traces anciennes ont complètement disparu. L'église du Cœur-Immaculé-de-Marie est pour sa part édifiée plus au nord, rue de Verdun, à l'intersection avec la rue de Nanterre. C'est l'archevêque de Paris qui nomme l'abbé Jossier, jusque là vicaire à Puteaux, pour mener à bien le projet. Alors que le contexte de l'époque est marqué par un fort anticléricalisme, il lance une souscription, exaltant le thème de reconquête de la fierté catholique. La première pierre est posée le par le cardinal Richard — un vitrail commémorant cet épisode — et l'église est consacrée le par le cardinal Amette. Durant les travaux, la messe avait été célébrée dans une chapelle provisoire[4]. Disparue depuis, une cité paroissiale est par ailleurs érigée sur le pourtour (école, salle des fêtes, patronage et presbytère), ceinturée par un mur. L'actuel presbytère a été construit dans les années 1980[18].
D'un style architectural sobre, l'église est typique de celles construites à l'époque en banlieue parisienne. Sa façade est faite en briques rouge-ocre, avec quelques éléments décoratifs en mosaïque. À l'intérieur, les trois nefs ont la même hauteur[4]. Dans le chœur se trouve une statue de la vierge à l'enfant par Jean-Pierre Cortot (1829), en plâtre ou en calcaire selon les sources. Elle avait été commandée par l'abbé Forbin-Janson pour son projet d'église néo-byzantine qu'il voulait édifier sur le mont Valérien, et placée, en attendant les travaux jamais achevés, dans la chapelle du couvent des Pères des missions du mont, détruit au début des années 1840 pour laisser place à la forteresse du Mont-Valérien. En 1832, après que les prêtres eurent été chassés du mont, la statue est transférée en l'église Saint-Leufroy, puis placée dans le chœur de la nouvelle église du Cœur-Immaculé-de-Marie de Suresnes[2]. Du même modèle, il existe une réplique en marbre à Arras, dans la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast, et un moulage d'argent estampé à Marseille, dans la basilique Notre-Dame-de-la-Garde[19].
L'église était initialement pourvue d'une chaire, depuis déposée au musée municipal[20]. Trois cloches se trouvent dans le clocher. La première est obtenue grâce à une souscription du journal Le Gaulois et les deux autres par souscription paroissiale ; elles sont baptisées le en présence du protonotaire apostolique, Odelin, de l'ancien curé de Suresnes Patrice Flynn et du vicaire de la paroisse l'abbé Massenet[4].
L'église est ornée de vingt vitraux historiés, dont certains portent le nom de leur donateur. Réalisés par le cartonnier Henri Brémond et le maître-verrier Henri Carot, ils sont consacrés au culte de la vierge (pour leur partie haute) et à l'histoire religieuse locale (partie basse). Cinq présentent la vie de saint Leufroy. Les autres figurent sainte Geneviève en bergère, Isabelle de France, les ermites du mont Valérien et le roi Henri IV, l'incendie de l'église par les protestants, l'abjuration d'Henri IV (deux vitraux), Marguerite Naseau (deux vitraux), la rosière de Suresnes, les vignerons à la Saint-Vincent (patron des viticulteurs, en lien avec l'histoire séculaire de la culture de la vigne à Suresnes), les pèlerins au mont Valérien, la pose de la première pierre de l'église, sa consécration, un autre montrant les armes du pape Pie X et un dernier celles du cardinal Amette[4],[21],[2].
Galerie
[modifier | modifier le code]- Sélection de vitraux et détails
- Marie au pied de la croix et pèlerins du mont Valérien.
- Fondation de la première église.
- Incendie par les Huguenots.
- Pose de la première pierre de la seconde église.
- Consécration de la paroisse.
- Extérieur
- Vue de face.
- Croix sur la façade.
- Mosaïque du portail.
- Intérieur
- Étape du chemin de croix.
- Orgue.
- Confessionnal.
- Statue de la Vierge à l'Enfant dans le chœur.
- Sculpture de Jésus sur la croix.
- Statue de Sainte-Geneviève.
- Statue de la Vierge à l'enfant.
- Plaque aux enfants morts de Suresnes.
Paroisse
[modifier | modifier le code]Depuis , la commune de Suresnes fait partie du doyenné du Mont-Valérien, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[22].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Matthieu Frachon, « Les invasions vikings à l'origine de la naissance de Suresnes ? », Suresnes Mag n°314, , p. 46-47 (lire en ligne).
- Suresnes, Cœur-immaculé-de-Marie, patrimoine-histoire.fr, consulté le 30 octobre 2018.
- « L'ancienne église », eglise-suresnes.org, consulté le 30 octobre 2018.
- René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, , p. 481-486.
- Chapelle Saint-Leufroy, patrimoine-religieux.fr, consulté le 30 octobre 2018.
- « Chapelle Saint-LeufroyChapelle Saint-Leufroy », eglise-suresnes.org, consulté le 27 janvier 2022.
- Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes, coll. « Mémoire en images », t. 1, Éditions Alan Sutton, 1995, p. 6.
- René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, , p. 136-138
- Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes, coll. « Mémoire en images », t. 1, Éditions Alan Sutton, 1995, p. 32-33.
- Marie Montfort et Gisèle Caumont (dir.), Patrimoine des Hauts-de-Seine : Volume II, guide des tableaux conservés dans les édifices publics et privés, Somogy, éditions d'art, conseil général des Hauts-de-Seine, 2006, p. 313.
- « Monument à Émile Zola – Suresnes », e-monumen.net, consulté le 17 septembre 2022.
- Jean Prasteau, Voyage insolite dans la banlieue de Paris, Librairie académique Perrin, 1985, p. 105.
- Philippe Barthelet, Les écrivains et les Hauts-de-Seine, Cyrnéa éditions, 1994, p. 85.
- Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions, 1994, p. 386.
- « Le 12 avril 1908, le jour où Zola fut statufié », Suresnes Mag n°302, , p. 39 (lire en ligne).
- Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Le collège Emile Zola : cent ans et plusieurs vies », Suresnes Mag, no 340, , p. 34-35 (lire en ligne).
- Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions, 1994, p. 382.
- « L'église du CIM », eglise-suresnes.org, consulté le 30 octobre 2018.
- Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions, 1994, p. 385.
- Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes, coll. « Mémoire en images », t. 1, Éditions Alan Sutton, 1995, p. 13 et 18.
- Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions, 1994, p. 385-386.
- « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926.
- René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965.
- Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989.
- Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions, 1994.
- Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes, t. 1, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », .
- Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes, t. 2, Éditions Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire de Suresnes
- Église Notre-Dame-de-la-Paix de Suresnes | Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Suresnes | Chapelle Saint-Louis de Suresnes | Chapelle Saint-Leufroy de Suresnes | Chapelle de la forteresse du Mont-Valérien de Suresnes
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice no IA92000187, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (Inventaire général du patrimoine culturel)
- Site de l'église
- Histoire et photos de l'ancienne église
- Histoire et photos de la nouvelle église
- Autres informations comme la liste des curés de Suresnes
- Galerie des vitraux