Élections législatives grecques de 2007 — Wikipédia

Élections législatives grecques de 2007
300 sièges du Parlement grec
(Majorité absolue : 151 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 918 917
Votants 7 355 026
74,14 % en diminution 2,4
Votes exprimés 7 159 006
Votes blancs 47 170
Votes nuls 148 850
Nouvelle Démocratie – Kóstas Karamanlís
Voix 2 994 979
41,84 %
en diminution 3,5
Sièges obtenus 152 en diminution 13
Mouvement socialiste panhellénique – Giórgos Papandréou
Voix 2 727 279
38,10 %
en diminution 2,5
Sièges obtenus 102 en diminution 15
Parti communiste de Grèce – Aléka Paparíga
Voix 583 750
8,15 %
en augmentation 2,3
Sièges obtenus 22 en augmentation 10
SYRIZA – Alékos Alavános
Voix 361 101
5,04 %
en augmentation 1,8
Sièges obtenus 14 en augmentation 8
Carte électorale
Carte
Gouvernement
Sortant Élu
Kostas Karamanlís I
ND
Kostas Karamanlís II
ND

Les élections législatives grecques de 2007 se sont tenues le pour élire les 300 députés du Parlement grec.

La Nouvelle Démocratie du Premier ministre sortant Kóstas Karamanlís remporte les élections d'une courte tête, avec un siège de plus que la majorité absolue.

Mode de scrutin

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Les 300 députés du Parlement grec sont élus via un mode de scrutin mixte pour une durée de quatre ans[1] : 50 sièges sont attribués au parti ayant obtenu le plus de voix, et les 250 sièges restants sont répartis à la représentation proportionnelle entre tous les partis ayant obtenu au moins 3 % des suffrages exprimés.

L'enjeu est donc pour le parti arrivé premier d'obtenir 151 députés, soit la majorité absolue. Vu l'importance de la prime majoritaire (16,7 % des sièges), un parti n'a besoin que de 40,4 % des suffrages exprimés, au plus, pour obtenir une majorité absolue de sièges au Parlement[2],[3].

Le pays est divisé en 56 circonscriptions avec un nombre de sièges variant de 1 à 42, en fonction du nombre de citoyens de chaque circonscription. 12 députés sont en outre élus sur une liste nationale. Il est à noter que les électeurs, dans les circonscriptions comportant plus d'un siège, ont la possibilité de marquer des croix de préférences pour 1 à 4 candidats (nombre maximum variant suivant le nombre de sièges de la circonscription)[4]. Le nombre de préférences obtenues modifie l'ordre d'affectation des sièges au sein de chaque liste.

L'âge minimal pour se présenter à la députation est 25 ans.


Le parti Nouvelle Démocratie du Premier ministre sortant Kóstas Karamanlís remporte les élections avec 41,83 % des suffrages, suivi par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) mené par Giórgos Papandréou avec 38,10 % des suffrages. Nouvelle Démocratie parvient ainsi à sécuriser sa majorité absolue à la Vouli, avec 152 députés. Cette élection marque aussi l'entrée au Parlement du parti d'extrême droite Alerte populaire orthodoxe (LAOS) avec 10 députés, tandis que les partis à gauche du PASOK, Parti communiste de Grèce (KKE) et SYRIZA connaissent une montée significative de leurs votes respectifs. Le KKE obtient 8,15 % des voix (+2,26) et obtient 22 députés (+10) et SYRIZA obtient 5,04 % des voix (+1,78) et 14 députés (+8).

Parti Voix % +/- Sièges +/-
Nouvelle Démocratie (ND) 2 994 979 41,84 en diminution 3,52 152 en diminution 13
Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) 2 727 279 38,10 en diminution 2,45 102 en diminution 15
Parti communiste de Grèce (KKE) 583 750 8,15 en augmentation 2,25 22 en augmentation 10
Coalition de la gauche radicale (SYRIZA) 361 101 5,04 en augmentation 1,78 14 en augmentation 8
Alerte populaire orthodoxe (LAOS) 271 809 3,80 en augmentation 1,61 10 en augmentation 10
Verts écologistes (OP) 75 502 1,05 Nv. 0 en stagnation
Renouveau démocratique (en) (DA) 57 167 0,80 N/A 0 en stagnation
Union des centristes (EK) 20 840 0,29 en augmentation 0,03 0 en stagnation
Parti communiste marxiste-léniniste (KKE (m-l)) 17 555 0,25 en augmentation 0,10 0 en stagnation
Autres 49 024 0,68 - 0 -
Suffrages exprimés 7 159 006 97,33
Votes nuls 196 020 2,66
Total 7 355 026 100 - 300 en stagnation
Abstention 2 563 891 25,85
Inscrits/Participation 9 918 917 74,15


Notes et références

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  1. « Les bureaux de vote sont ouverts : tout ce qu’il faut savoir sur les élections en Grèce », lesechos.fr, 25 janvier 2015.
  2. Ce pourcentage nécessaire diminue avec le pourcentage total réalisé par seuls partis ayant atteint le seuil de 3 %. Il est calculé en multipliant ce pourcentage par 101250, puisqu'il s'agit d'obtenir au moins 101 des 250 sièges attribués à la proportionnelle. En mai 2012, le total des voix des 7 partis ayant dépassé les 3 % a été légèrement inférieur à 81 % des votes exprimés. Il aurait donc suffi qu'un des partis récolte 32,8 % des suffrages pour obtenir la majorité absolue ( = 81 × 101250)
  3. Tableau de calcul de l'autonomie sur le site du ministère de l'intérieur grec, ekloges.ypes.gr
  4. « Ministry of Interior - Information for the Voters », ypes.gr