Élections législatives partielles de 1986 dans la Haute-Garonne — Wikipédia
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Élections législatives partielles de 1986 dans la Haute-Garonne | ||||||||||||||
8 sièges de députés à l'Assemblée nationale | ||||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Population | 824 501 | |||||||||||||
Inscrits | 561 774 | |||||||||||||
Votants | 386 472 | |||||||||||||
68,79 % 11,4 | ||||||||||||||
Votes exprimés | 379 087 | |||||||||||||
Droite parlementaire – Dominique Baudis | ||||||||||||||
Voix | 174 127 | |||||||||||||
45,93 % | 2,7 | |||||||||||||
Députés élus | 4 | |||||||||||||
Majorité présidentielle – Lionel Jospin | ||||||||||||||
Voix | 141 707 | |||||||||||||
37,38 % | 0,5 | |||||||||||||
Députés élus | 4 | |||||||||||||
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Les élections législatives partielles de 1986 dans la Haute-Garonne se déroulent le à la suite de l'annulation du scrutin du par le Conseil constitutionnel[1].
Élus
[modifier | modifier le code]Député élu | Parti | |
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Lionel Jospin | PS | |
Gérard Bapt | PS | |
Jacques Roger-Machart | PS | |
Pierre Ortet | PS | |
Dominique Baudis | UDF (CDS) | |
Jean Diebold | DVD (ex-RPR) | |
Pierre Montastruc | UDF (Rad) | |
Jean-Paul Séguéla | RPR |
Démissionnaire, Dominique Baudis est remplacé par son père Pierre à partir du .
Positionnement des partis
[modifier | modifier le code]Pour cette élection législative partielle, huit listes sont en présence, soit trois de moins qu'en mars.
À l'inverse du scrutin précédent, la gauche socialiste est éclatée en plusieurs listes. Le Mouvement des radicaux de gauche présente une liste autonome conduite par Henri de Lassus Saint-Geniès tandis que Gérard Houteer, à l'origine de l'annulation du précédent scrutin, prend la tête d'une liste PS dissidente. Quant à la liste du Parti socialiste, elle n'est plus conduite par Alex Raymond mais par Lionel Jospin, député de Paris et premier secrétaire du PS[2]. À cela s'ajoute la liste du Parti communiste français.
Alors que l'Union pour la démocratie française et le Rassemblement pour la République présentaient des listes séparées en mars, Dominique Baudis parvient à faire l'union des principales forces politiques de la droite.
Enfin, le Front national présente une liste et l'extrême-gauche (Lutte ouvrière et le Mouvement pour un parti des travailleurs), deux.
Résultats
[modifier | modifier le code]Analyse
[modifier | modifier le code]Résultats à l'échelle du département
[modifier | modifier le code]Liste Parti politique | Tête de liste | Tour unique | Sièges | ||
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Voix | % | ||||
Union de la droite (UDF - RPR - CNI - DVD) | Dominique Baudis | 174 127 | 45,93 | 4 | |
Parti socialiste | Lionel Jospin | 141 707 | 37,38 | 4 | |
Front national | Gilbert Melac | 26 263 | 6,92 | 0 | |
Parti communiste français | René Piquet | 24 024 | 6,33 | 0 | |
Parti socialiste dissident | Gérard Houteer | 5 457 | 1,43 | 0 | |
Mouvement des radicaux de gauche | Henri de Lassus Saint-Geniès | 4 154 | 1,09 | 0 | |
Extrême gauche (LO/MPPT) | ? | 2 594 | 0,66 | 0 | |
Inscrits | 561 774 | 100,00 | 8 | ||
Abstentions | 175 302 | 31,20 | |||
Votants | 386 472 | 68,79 | |||
Blancs et nuls | 7 385 | 1,91 | |||
Exprimés | 379 087 | 98,09 |
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des circonscriptions législatives de la Haute-Garonne
- Liste des députés de la Haute-Garonne
- Élection législative française partielle
- Élections législatives françaises de 1986
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « 28 septembre 1986 - France. Élection législative partielle en Haute-Garonne », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- Gérard Vallès, « M. Lionel Jospin part à la conquête de Toulouse », Le Monde, (lire en ligne).
« "La commission exécutive fédérale du Parti socialiste en Haute-Garonne m'a proposé à l'unanimité d'être tête de liste pour l'élection législative partielle dans ce département. J'ai accepté cette proposition. J'attends maintenant le vote des militants." C'est par ce communiqué laconique que M. Lionel Jospin a confirmé, le vendredi 18 juillet, sa décision d'aller tailler des croupières au maire de Toulouse, M. Dominique Baudis. Une bataille électorale qui revêtira, cet automne, une valeur de test politique national. »