Élections municipales de 2014 à Limoges — Wikipédia

Élections municipales de 2014 à Limoges
23 et
Postes à élire 55 conseillers municipaux
Corps électoral et résultats
Population 137 758
Inscrits 77 117
Votants au 1er tour 46 636
60,48 % en diminution 1,6
Votants au 2d tour 49 519
64,21 %
Émile Roger Lombertie – UMP
Voix au 1er tour 10 528
23,79 %
en augmentation 3
Voix au 2e tour 21 100
45,07 %
Sièges obtenus 40 en augmentation 32
Alain Rodet – PS
Voix au 1er tour 13 325
30,11 %
en diminution 31,7
Voix au 2e tour 20 513
43,81 %
Sièges obtenus 12 en diminution 33
Vincent Gérard – FN
Voix au 1er tour 7 504
16,96 %
Voix au 2e tour 5 201
11,11 %
Sièges obtenus 3 en augmentation 3
Gilbert Bernard – PCF
Voix au 1er tour 6 262
14,15 %
Sièges obtenus Élus sur la liste Rodet
Pierre Coinaud – UDI
Voix au 1er tour 5 451
12,32 %
en augmentation 3,9
Sièges obtenus Élus sur la liste Lombertie
Conseil municipal de Limoges
Diagramme
Maire de Limoges
Sortant Élu
Alain Rodet
(PS)
Émile Roger LombertieVoir et modifier les données sur Wikidata
L'hôtel de ville

Les élections municipales françaises de 2014 se sont déroulées les 23 et . À Limoges, le député-maire socialiste sortant, Alain Rodet, en place depuis 1990, se représente pour la quatrième fois.

Ce scrutin offre une surprise dans le paysage politique limougeaud puisque le maire sortant, Alain Rodet n'est pas réélu comme à son habitude dès le premier tour. Le 30 mars 2014 à l'issue du second tour des élections, c'est la liste « Aimons Limoges, choisissons l'alternance » conduite par Émile Roger Lombertie (Union de la droite) qui arrive en tête avec 45,07 % des suffrages exprimés suivie de la liste « L'essentiel c'est notre ville – Limoges Terre de Gauche » (Union de la gauche) avec 43,81 % puis de la liste « Limoges bleu marine » (Front national) avec 11,10 %[1].

« Rome du socialisme », ville de naissance de la CGT, lieu de plusieurs luttes sociales importantes et de tradition ouvrière, Limoges est une des grandes villes françaises les plus solidement ancrées à gauche. Le maire socialiste Alain Rodet l'a emporté au premier tour en 2001 et 2008, et bien que le contexte national défavorable à la gauche et la présence de listes Front national et Front de gauche laissent présager un second tour, aucun commentateur n'envisage la défaite de la majorité en place, bien que plusieurs d'entre eux déplorent l'absence d'alternance[2],[3].

Démissionnaire en 2011 après sa défaite contre Catherine Beaubatie par désignation interne pour les élections législatives de 2012, l'ancienne première adjointe Monique Boulestin, un temps pressentie pour remplacer Alain Rodet à la tête de la municipalité, ne participe pas à ces élections.

Une partie de la majorité sortante se divise dans la stratégie à adopter au premier tour : les communistes se partagent entre deux listes, celle du maire sortant et celle du Front de gauche portée par Gilbert Bernard[4]. Les écologistes votent à une très courte majorité la participation dès le premier tour à une liste d'union avec le PS[5] ; certains d'entre-eux rallient la liste du Front de gauche. La cheffe de file des écologistes, Marie-Anne Robert-Kerbrat, militante historique, s'est déjà présentée aux élections législatives pour les Verts en 2002 dans le Calvados où elle a atteint le second tour, puis en 2007 à Paris.

Fort de résultats en hausse aux élections de 2011 et 2012, le Front national présente une liste pour la première fois depuis 1995 (en 2001, c'était sous l'étiquette MNR que l'extrême-droite participait au scrutin).

Dans son bilan, le maire sortant met en avant la maîtrise de la fiscalité et de l'endettement, la politique patrimoniale, le développement d'Ester Technopole et la réalisation de grands projets de l'agglomération (Zénith de Limoges, centre aquatique et stade municipal)[6].

Candidats et projets

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Premier tour

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Six listes sont présentées au premier tour, autant qu'en 2008. Une initiative citoyenne indépendante, « 55 citoyens pour Limoges », n'a pas réussi à présenter une liste complète pour le scrutin[7],[8].

Lutte ouvrière faire entendre le camp des travailleurs (LO)

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La tête de liste est Elisabeth Faucon, 47 ans, professeur de mathématiques et sciences au lycée Maryse-Bastié de Limoges. À l'instar des autres listes Lutte Ouvrière en France, la liste ne propose aucun programme local, estimant qu'« aucun des problèmes essentiels des couches populaires n'est un problème local et ne peut donc se résoudre à l'échelle municipale[9] ».

Limoges Terre de gauche (FG)

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La tête de liste est Gilbert Bernard, 58 ans, ancien journaliste à L'Écho du Centre et fonctionnaire territorial, membre du PCF[10]. La liste propose notamment la gratuité des transports en commun et l'instauration de budgets participatifs. Les candidats s'opposent à la LGV Poitiers-Limoges et aux délégations de service public[11].

Aimons Limoges (UDI-MoDem-SE)

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La liste est conduite par Pierre Coinaud, 64 ans, administrateur de sociétés et ancien président de la CGPME Haute-Vienne. « Aimons Limoges » défend la LGV Poitiers-Limoges, et propose notamment la construction d'un Centre national de formation du basket et l'installation d'une annexe du Musée d'Orsay dans l'ancien hôtel de commandement militaire de Limoges[12].

Limoges Bleu marine (FN)

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La liste est conduite par Vincent Gérard, 48 ans, artisan.

Limoges Alternance (UMP-SE)

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La liste est conduite par Émile-Roger Lombertie, 63 ans, psychiatre. La liste soutient la LGV Poitiers-Limoges, le développement de la vidéosurveillance, la retransmission des conseils municipaux, ainsi que la réalisation d'un nouveau centre des congrès et d'un nouveau palais des expositions[13].

Limoges 2014, l'essentiel c'est notre ville (PS-EELV-PRG-ADS-DVG)

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Second tour

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Durant l'entre-deux-tours, les listes UMP et UDI-MoDem fusionnent, la première intégrant la quasi-totalité du programme de la seconde dans sa profession de foi. La liste Front de gauche fusionne avec la liste PS[14],[15], alors que ses candidats avaient durement critiqué la liste du maire sortant avant le premier tour. Gilbert Bernard avait même déclaré publiquement que si la liste pouvait se maintenir au second tour, elle le ferait.

Limoges Bleu marine (FN)

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Aimons Limoges, choisissons l'alternance (UMP-UDI-MoDem)

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L'essentiel, c'est notre ville - Limoges Terre de gauche (PS-EELV-PRG-MRC-DVG-FG)

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  • Maire sortant : Alain Rodet (PS)
  • 55 sièges à pourvoir (population légale 2011 : 137 758 habitants)
Résultats des élections municipales des 23 et à Limoges[16]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix %
Émile-Roger Lombertie UMP 10 528 23,79 21 100 45,07 40
Limoges alternance
Pierre Coinaud UDI-MoDem 5 451 12,32
Aimons Limoges
Alain Rodet * PS-PRG-ADS-EELV 13 325 30,11 20 513 43,82 12
Limoges 2014. L'essentiel c'est notre ville
Gilbert Bernard FG 6 262 14,15
Limoges terre de gauche
Vincent Gérard FN 7 504 16,96 5 201 11,11 3
Limoges bleu Marine
Élisabeth Faucon LO 1 180 2,67
Lutte ouvrière faire entendre le camp des travailleurs
Inscrits 77 115 100,00 77 117 100,00
Abstentions 30 479 39,52 27 598 35,79
Votants 46 636 60,48 49 519 64,21
Blancs et nuls 2 386 5,12 2 705 5,46
Exprimés 44 250 94,88 46 814 94,54
* Liste du maire sortant

Composition du nouveau conseil municipal

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Composition au moment de l'élection
Liste Nom Parti
UMP-UDI-MoDem
(40 sièges)
01 Émile-Roger Lombertie UMP
02 Nicole Glandus SE
03 Pierre Coinaud SE
04 Isabelle Debourg SE
05 Guillaume Guérin UMP
06 Sarah Gentil UMP
07 Vincent Léonie PR-UDI
08 Catherine Mauguien-Sicard UMP
09 Rémy Viroulaud UMP
10 Nadine Rivet MoDem
11 Philippe Pauliat-Defaye NC-UDI
12 Sylvie Rozette UMP
13 Pierre-Marie Lafond SE
14 Corinne Piquet-Lavaire SE
15 Jean-Marie Lagedamont UDI
16 Nathalie Vercoustre SE
17 Christian Uhlen UMP
18 Annie Schwaederlé PR-UDI
19 René Adamski SE
20 Chantal Stievenard SE
21 Béramdane Amrouche PR-UDI
22 Latifa Rahmaoui SE
23 Marc Bienvenu UMP
24 Carine Grespier SE
25 Paul Brutus SE
26 Patricia Minel SE
27 Mamadou Toure SE
28 Régine Gauthier SE
29 Michel Cubertafond UMP
30 Valérie-Anne Trehet PR-UDI
31 Vincent Jalby MoDem
32 Isabelle Maury SE
33 Thibault Mercier UMP
34 Corinne Robert NC-UDI
35 Mickaël Galateau SE
36 Céline Araujo Da Costa SE
37 Christian Hanus SE
38 Amandine Julien SE
39 Vincent Rey MoDem
40 Gisèle Dupré FED-UDI
Union de la gauche
(12 sièges)
01 Alain Rodet PS
02 Geneviève Manigaud SE
03 Bernard Vareille PS
04 Marie-Anne Robert-Kerbrat EELV
05 Philippe Reilhac PS
06 Sandrine Rotzler PS
07 Stéphane Destruhaut PS
08 Catherine Beaubatie PS
09 Gilbert Bernard PCF
10 Danielle Soury PG
11 Frédéric Chalangeas Ens.
12 Marie-Paule Barruche PS
FN
(3 sièges)
01 Vincent Gérard FN
02 Christine Marty FN
03 Alexandre Papilian FN
Composition à la fin du mandat ()
Groupe Nom Parti
UMP-UDI-MoDem
(39 sièges)
01 Émile-Roger Lombertie LR
02 Nicole Glandus SE
03 Pierre Coinaud SE
04 Isabelle Debourg SE
05 Guillaume Guérin LR
06 Sarah Gentil LR
07 Vincent Léonie MR-UDI
08 Catherine Mauguien-Sicard LR
09 Rémy Viroulaud LR
10 Nadine Rivet MoDem
11 Philippe Pauliat-Defaye UDI
12 Sylvie Rozette LR
13 Corinne Piquet-Lavaire SE
14 Jean-Marie Lagedamont MR-UDI
15 Nathalie Vercoustre SE
16 Christian Uhlen LR
17 Annie Schwaederlé UDI
18 René Adamski SE
19 Chantal Stievenard SE
20 Béramdane Amrouche[Note 1] SE
21 Marc Bienvenu LR
22 Carine Grespier SE
23 Paul Brutus SE
24 Patricia Minel SE
25 Mamadou Toure SE
26 Régine Gauthier SE
27 Michel Cubertafond LR
28 Valérie-Anne Trehet[Note 2] SE
29 Vincent Jalby MoDem
30 Isabelle Maury SE
31 Thibault Mercier LR
32 Corinne Robert NC-UDI
33 Mickaël Galateau SE
34 Céline Araujo Da Costa SE
35 Christian Hanus SE
36 Amandine Julien SE
37 Vincent Rey[Note 3] UDI
38 Gisèle Dupré UDI
39 Jérôme Taillefer[Note 4] LR
Socialistes et personnalités
(8 sièges)
01 Alain Rodet PS
02 Geneviève Manigaud SE
03 Bernard Vareille PS
04 Philippe Reilhac PS
05 Sandrine Rotzler PS
06 Stéphane Destruhaut PS
07 Catherine Beaubatie PS
08 Marie-Paule Barruche PS
Terre de gauche
(3 sièges)
01 Gilbert Bernard PCF
02 Danielle Soury PG
03 Frédéric Chalangeas Ens.
Bleu marine
(2 sièges)
01 Vincent Gérard[Note 5] EXD
02 Christine Marty[Note 6] EXD
Indépendants
(3 sièges)
01 Latifa Rahmaoui[Note 7] SE
02 Alexandre Papilian[Note 8] SE
03 Marie-Anne Robert-Kerbrat[Note 9] Cap21

Commentaire

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La victoire de la droite, conduite par Émile-Roger Lombertie, est commentée par la plupart des médias nationaux, fait original pour Limoges qui n'a pas l'habitude de faire parler d'elle pour des résultats électoraux. Cette victoire de la droite marque la fin de 102 années de gouvernance de gauche, exception faite de la parenthèse vichyste, un record pour une ville de plus de 100 000 habitants. Les médias évoquent tous une véritable surprise, alors que même entre les deux tours, un sondage laissait présager une nouvelle victoire assez large d'Alain Rodet avec 46 % contre 40 % pour son adversaire de droite[17], et que BFM TV, trois jours avant le second tour, estime par exemple qu'« Alain Rodet devrait tout même mathématiquement être réélu »[18]. L'Express évoque un « tremblement de terre » en rappelant qu'« à Limoges, personne n'imaginait que le maire sortant (...) puisse être battu »[19]. Le Journal du dimanche et La Croix citent Limoges parmi la liste des villes symboliques perdues par le PS[20],[21], et ce bien que la gauche apparaisse comme minoritaire en voix avant le second tour. Le Monde estime que cette défaite franche (Alain Rodet perdant près de 14 000 voix entre le premier tour de 2008 et celui de 2014, à participation quasi-égale) est due à la fois à l'usure du pouvoir, à la hausse du FN dans un climat tendu, et à la personnalité du candidat de droite issu de la société civile[22].

La presse locale insiste sur l'aspect historique de l'événement (France Bleu Limousin évoquant également la « stupéfaction » de la gauche locale)[23],[24].

Les deux historiens limougeauds Philippe Grandcoing et Vincent Brousse ont proposé une analyse cartographique du basculement politique de la ville[25],[26]. Ils mettent en avant, en particulier, la participation électorale exceptionnelle à ces municipales, plus forte qu'en 2001 & 2008. La plus forte depuis 1995. Ce à l'encontre d'une assertion selon laquelle l'abstention expliquerait la défaite de la gauche. Ils soulignent également l'effondrement du vote de gauche dans les quartiers populaires au profit du FN. Vote d'adhésion, dans ces mêmes quartiers au vu de la progression exclusive du FN entre le 1er et le second tour, dans deux bureaux de vote populaires. De plus la hausse de la participation (près de 3000 votants en plus entre les deux tours) semble avoir très largement profité à la liste de la droite et du centre. Les reports des voix du Fdg ont été certes plutôt bons, mais incomplets-de l'ordre de 15 % de votes manquants-expliquant l'absence de dynamique de la liste de gauche au second tour.

Conséquences politiques

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Cette défaite semble signer le début du retrait politique d'Alain Rodet. S'il conserve son siège de député, et demeure au conseil municipal, il n'y assure pas la fonction de chef de l'opposition, et il renonce à se porter candidat à un nouveau mandat de président de la Communauté d'agglomération Limoges Métropole, où c'est le socialiste Gérard Vandenbroucke qui lui succède.

Un des contre-coups consécutifs à cette alternance est l'élection en du premier sénateur issu du centre et de la droite départementale, depuis les années 1920, Jean-Marc Gabouty.

L'élection engage un glissement à droite de l'électorat limougeaud sur le scrutin local suivant : les élections départementales de 2015 voient la même union de la droite et du centre remporter 4 des 9 nouveaux cantons limougeauds.

Notes et références

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  1. Élu sous les couleurs de l'UDI, Béramdane Amrouche passe sans étiquette en cours de mandat.
  2. Élue sous les couleurs de l'UDI, Valérie-Anne Trehet passe sans étiquette en cours de mandat.
  3. Vincent Rey quitte le MoDem pour l'UDI en cours de mandat.
  4. Jérôme Taillefer fait son entrée au sein du conseil en 2018, à la suite du décès de Pierre-Marie Lafond, élu en 2014 au sein de la liste majoritaire avant de rejoindre le groupe FN en mars 2016.
  5. Vincent Gérard quitte le RN en décembre 2018.
  6. Christine Marty quitte le RN en décembre 2018.
  7. Latifa Rahmaoui quitte le groupe majoritaire en septembre 2016.
  8. Alexandre Papilian quitte le groupe FN en juin 2016.
  9. Marie-Anne Robert-Kerbrat quitte EELV pour Cap21 en cours de mandat, puis quitte en juin 2019 le groupe d'union de la gauche et des écologistes.

Références

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  1. « HAUTE VIENNE (87) - Limoges », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  2. Michel Feltin-Palas, « Municipales 2014: Limoges ou les limites du "tout socialisme" », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Florence Clavaud-Parant, « À trois semaines du scrutin, la gauche s'accroche, la droite espère », Le Populaire du centre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Municipales à Limoges : le PCF sera dans la liste du Front de Gauche », sur citoyen18.overblog.com, (consulté le ).
  5. Jeune garde 87, « Municipales : les écologistes choisissent l’union avec le PS à Limoges », sur jeune-garde87.org, (consulté le ).
  6. Lettre d'Alain Rodet aux électeurs, 27 janvier 2014.
  7. Angélique Martinez, « “55 citoyens pour Limoges” une nouvelle liste pour les élections municipales... », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  8. Céline Gauthier, « Limoges : la liste 55 citoyens pour Limoges n'est pas bouclée », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  9. « Élisabeth Faucon et ses colistiers affirment que l’enjeu politique des élections est national », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).
  10. Cyril Marchan, « Gilbert Bernard. L’alarme à gauche », sur portraitscaches.wordpress.com, (consulté le ).
  11. « Programme, version synthétique. », sur limogesterredegauche.fr (consulté le ).
  12. Gilles Deville, « Le programme des centristes de la liste “Aimons Limoges” », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).
  13. « Le programme d'Emile-Roger Lombertie », sur limoges-reconquete.fr (consulté le ).
  14. François Clapeau, « Alain Rodet ouvre grand la porte à “Limoges terre de gauche” », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  15. François Clapeau, « Limoges : terre de gauche dit oui à la fusion avec la liste d'Alain Rodet », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  16. Résultats du 1er tour pour la commune Limoges
  17. François Clapeau et Sylvain Antoine, « Municipales à Limoges : le maire PS Alain Rodet serait réélu au second tour selon un sondage Ipsos-Stéria », France 3 Limousin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. BFM TV, « Pour la première fois depuis 1995, à Limoges le maire n'a pas été élu au premier tour - 27/03 », sur dailymotion.com, (consulté le ).
  19. Michel Feltin-Palas, « Municipales à Limoges: la victoire de l'UMP est un tremblement de terre », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Anne-Charlotte Dusseaulx, « Ces villes symboliques perdues par les socialistes. », Le JDD,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Nathalie Birchem, « Limoges, symbole de la déroute du PS aux municipales », sur la-croix.com, .
  22. Manon Rescan et Ulrich Lebeuf, « La chute de Limoges la rouge », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Alexandre Chassignon, « Historique : Limoges bascule à droite », France Bleu Limousin,‎
  24. François Clapeau, « Limoges : la fin d'un règne », France 3 Limousin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Christian Bélingard et Sylvain Antoine, « Limoges : comment les électeurs ont voté dans les différents quartiers de la ville depuis 2001 », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  26. Christian Bélingard et Sylvain Antoine, « Le vote quartier par quartier à Limoges : cartographie d'un cataclysme électoral », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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