Émile-Ambroise Thirion — Wikipédia
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Émile-Ambroise Thirion, dit aussi Émile Thirion, né le à Saint-Aubin-Épinay en Seine-Inférieure et mort le à Senlis, est un homme de lettres français, auteur de théâtre, puis d'ouvrages de propagande républicaine et sociale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Émile Thirion épouse le à Senlis, Héloïse-Joséphine Fournet, dont il a déjà quatre enfants :
- Henriette Caroline Marie, née le à Paris ;
- Charles Émile, né le à Senlis ;
- Léon Louis, né le à Senlis ;
- Jules Alexandre, né le à Senlis.
Il habite alors Senlis, rue du Vieux-Chemin de Pont. Sur son acte de mariage, il se déclare de profession cultivateur.
Il fut secrétaire-général de la Société d'Horticulture de l'arrondissement de Senlis (Oise)
Il est porteur d'une pétition du Comité républicain du canton de Senlis qui supplie l'Assemblée nationale et le gouvernement de mettre fin à la guerre civile ; pétition qui est examinée par l'Assemblée dans sa séance du .
Il est le frère aîné de l'ingénieur Charles-Alexandre Thirion.
Ses œuvres
[modifier | modifier le code]- Les Orphelines du faubourg, vaudeville en 3 actes, avec Hippolyte Bedeau, représenté pour la 1re fois, à Paris, au Théâtre des Délassements-Comiques, le ; Éditeur : Paris, Mifliez, 1854.
- La Vieillesse d'une grisette, vaudeville en un acte, avec E. Pelissier & Charles Lehr (musique), représenté pour la 1re fois, à Paris, au Théâtre des Délassements-Comiques, le , Éditeur : Paris : Mifliez, 1854 & Lagny : Vialat et Cie.
- L'Amoureux d'en face, vaudeville en 1 acte, avec Hippolyte Bedeau, Représenté pour la 1re fois, à Paris, au Théâtre des Délassements-Comiques, le , Éditeur : Paris : Mifliez, 1855.
- Les Vignerons d'Argenteuil, Drame-vaudeville en 3 actes. avec Marcel Nouvière. Airs nouveaux de Charles Lehr. Représenté pour la 1re fois, à Paris, au Théâtre des Délassements-Comiques, le , Éditeur : Paris Librairie théâtrale, 1856
- La République faite par les monarchistes, Épître aux républicains, Éditeur : Senlis, Ernest Payen, 1871. [1]
- La République sans les républicains : épître aux monarchistes, Éditeur : Senlis, Ernest Payen, 1871. [2]
- La République de tout le monde : 2e épître aux monarchistes, Éditeur : Senlis, Ernest Payen, 1871. [3]
- La République, c'est le salut ! épitre aux jeunes électeurs, Éditeur : Senlis : Ernest Payen, 1871.
- Catéchisme républicain, ou, Solution, par demandes et par réponses, des principales objections qui ont été faites à l'établissement de la République en France, Éditeur : Senlis : Ernest Payen, 1871.
- Les Mémoires d'un marchand de tabac, Éditeur : Paris : Société d'éditions littéraires, 1899.
- La République utile, étude de la question sociale, Éditeur : Senlis : imprimerie de Ernest Payen, 1890.
- Morale et Religion, Éditeur : Paris : Fischbacher, 1893. [4]
- L'Individu ; essai de sociologie, Éditeur : Paris : Fischbacher, 1895. [5]
- La Politique au village, Éditeur : Paris : Fischbacher, 1896. [6]
- Sénateur et guillotiné : Récits fantastiques, Éditeur : Paris : A. Charles, 1897.
- Le Mari de miss Parker, Éditeur : Paris, Société d'éditions littéraires, 1899. [7]
- Pensions de retraite pour les vieux ouvriers, Éditeur : Paris : Fischbacher, 1900.
- La Crise de l'enseignement secondaire, Éditeur : Paris : Fischbacher, 1900.
- La Femme adultère, Éditeur : Société d'éditions littéraires, 1900.
- Neustria, Utopie individualiste, Éditeur : Paris, Fischbacher, 1901. [8]
- Scepticisme, Éditeur : Paris : Fischbacher, 1905. [9]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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