Émile Fabry — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 100 ans) Woluwe-Saint-Pierre |
Période d'activité | - |
Nom de naissance | Barthelemi Emile Henri Marie Fabry |
Autres noms | Émile-Barthélémy Fabry |
Nationalité | |
Activité | |
Maître | |
Lieux de travail | Italie (), Grande-Bretagne (- |
Mouvement | |
Influencé par |
Émile Fabry ou Émile-Barthélémy Fabry, né le à Verviers et mort le à Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles), est un peintre belge du mouvement symboliste.
Biographie
[modifier | modifier le code]Émile Fabry, né à Verviers en 1865 est le fils d'Henri Alexandre Fabry, directeur de fabrique, et de Jeanne Marie Catherine Ortmans[N 1]. Il était marié avec Hermine Noirsain. Il étudie dans l'atelier de Jean-François Portaels (1818-1895), il est aussi influencé par Michelangelo, Ingres ou Pierre Puvis de Chavannes.
Il devient membre fondateur du cercle "Pour l'Art" en 1892[1].
En 1893, il expose à Paris au Salon d'Art idéaliste. Fabry collabore avec les architectes Victor Horta et Paul Hankar. En 1902, il s'installe à Woluwe-Saint-Pierre.
Les sujets de ses tableaux sont tirés à partir des écrits de Joséphin Peladan et des théories de la Rose Croix.
À 39 ans, il enseigne à l'Académie de Bruxelles, quand arrive la Première Guerre mondiale, il part en Angleterre et découvre les préraphaélites. Son atelier se trouvait rue du collège Saint-Michel à Woluwe-Saint-Pierre. Ce bâtiment existe toujours.
Émile Fabry est membre fondateur de L'Art monumental, créé à l'initiative de Jean Delville, en . La société regroupe des peintres, architectes et sculpteurs[2].
Sélection d'œuvres
[modifier | modifier le code]- Les Gestes
- Pour l'art, lithographie (1897)
- Tentation, (1894)
- Le Poète, pastel (1915)
- L'Initiation, 1890
- Le Jugement de Paris
- Décoration du Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren
- L'Offrande, 1884, (Musées royaux des beaux-arts de Belgique)
- La Fiancée, 1894, (Musées royaux des beaux-arts de Belgique)
- Les Moissons, 1921, (Musées royaux des beaux-arts de Belgique)
- Pégase, 1911 (collection privée)
- La Gaine, 1913, (Beaux-Arts de Gand)
- Samson et Dalila, 1926
- Décoration du Musée royal des beaux-arts d'Anvers (Anvers)
- The Initiation, 1890
- Le Fil de la vie, 1892
- Inspiration, fusain (KaZ Ostende)
- Expectative, huile (KaZ Ostende)
- Le Christ entre les larrons, 1932 (Maison communale de Woluwe-Saint-Pierre)
- Adam et Eve chassés du Paradis terrestre, 1932 (Maison communale de Woluwe-Saint-Pierre)
- ? (Musée communal des Beaux-Arts d'Ixelles)
- Panneaux décoratifs pour la maison de Philippe Wolfers à La Hulpe[3].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Son acte de naissance, rédigé le trente décembre 1865, précise qu'il est né le jour même (cfr État-civil de la ville de Verviers, registres des naissances, acte n° 1149).
Références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire des peintres belges
- Jean Delville, « Les trois grands arts », Le Soir, no 347, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Figures nationales contemporaines, Librairie moderne, Série 2, Bruxelles, 1909
- « Dans les ordres nationaux », Le Soir, , p. 4
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ouvrage collectif, Figures nationales contemporaines, Librairie moderne, Bruxelles, série II, page 75, 1909
- René Dalemans, Le peintre symboliste Émile Fabry, Bruxelles, Édition Paul Legrain, 1986
- Rodolphe Rapetti, Le Symbolisme, Paris, Flammarion, 2005
- Jacqueline Guisset, "Emile Fabry 1865-1966", Bruxelles, 2000 (Catalogue de l'expo de Woluwé-Saint-Pierre)