Éperon barré de la pointe de Ker Daniau — Wikipédia
Éperon barré de la pointe de Ker Daniau | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Département | Vendée | |||
Commune | L'Île-d'Yeu | |||
Coordonnées | 46° 42′ 29″ nord, 2° 23′ 10″ ouest | |||
Superficie | 0,5 ha | |||
Histoire | ||||
Époque | Néolithique récent | |||
Géolocalisation sur la carte : Vendée Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire Géolocalisation sur la carte : France | ||||
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L'éperon barré de la pointe de Ker Daniau[a] est un site archéologique daté du Néolithique situé dans la commune de L'Île-d'Yeu, sur l’île d'Yeu, dans le département français de la Vendée.
Localisation
[modifier | modifier le code]La pointe de Ker Daniau est un promontoire rocheux de la côte ouest-sud-ouest de l'île d'Yeu. Elle surplombe la mer de 26 m au-dessus de la plage de Belle Maison[1] (ou plage de Ker Daniau[2]). C'est un éperon rocheux d'orthogneiss parcouru de filons de quartz et d'aplite[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Depuis les années 1980, le site a fait l'objet de prospections répétées qui n'ont permis de découvrir qu'un faible mobilier de surface, dont une armature de flèche à tranchant transversal. La connaissance du site repose sur des relevés topographiques et géophysiques menés par Audrey Blanchard depuis 2011. En 2021, le site n'a pas encore été fouillé[3].
Description
[modifier | modifier le code]Le site est du type éperon barré. Un talus empierré de 120 m de longueur barre la pointe de part en part, délimitant un espace restreint d'environ 0,5 ha. Ce talus est composé de trois tronçons prenant appui sur des éminences rocheuses. Au nord-ouest, le premier segment mesure environ 30 m de long sur 4,50 m de largeur. Le second segment mesure environ 70 m de long et le troisième environ 20 m de long. Le premier tronçon est délimité par des blocs dressés à la verticale d'une hauteur moyenne comprise entre 0,20 m et 0,30 m. Il est interrompu par une entrée mégalithique sur environ 2 m de largeur matérialisée par des blocs plus importants (environ 1 m de hauteur). Tous les blocs correspondent à des roches locales, principalement des orthogneiss et quelques blocs d'aplite, et des galets marins ont été utilisés en comblement. L'inclusion des affleurements naturels dans le tracé a permis d'économiser les matériaux et de limiter les travaux. L'architecture générale du site rappelle celle de l'éperon barré de la pointe de la Tranche[3].
La découverte d'un fragment de céramique à fond plat rattache ce site au Néolithique récent ( - )[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Typographie correspondant à une dénomination descriptive.
Références
[modifier | modifier le code]- « Localisation de la plage de Belle Maison sur Googlemaps (46°42'28.8"N 2°23'10.4"W) », sur google.com/maps (consulté le )
- « Localisation de la plage de Ker Daniau sur OpenStreetMap », sur openstreetmap.org (consulté le ) : « Juste à l'ouest sur la côte, est mentionnée la grotte de Belle Maison »
- Blanchard 2014.
- Chauviteau-Lacoste 2015.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Audrey Blanchard, « Éperons barrés du Néolithique récent en contexte insulaire : l'île d'Yeu (Vendée) », dans Enceintes néolithiques de l'ouest de la France de la Seine à la Gironde, Actes du colloque Crabe-Néo 2012, Association des Publications Chauvinoises, mémoire XLVIII, , 263 p., illustré (ISBN 979-10-90534-21-6), p. 179-191.
- Annabelle Chauviteau-Lacoste, Aux origines d'une île...Dolmens et menhirs de l'Île d'Yeu, La Roche-sur-Yon, GVEP, , 101 p. (ISBN 2-9523226-1-9), p. 73