Érik Bullot — Wikipédia

Érik Bullot, né en 1963, est un cinéaste français.

Après des études à l'École nationale supérieure de la photographie (Arles) et à l'IDHEC (Paris), il réalise plus d'une vingtaine de films à mi-chemin du film d'artiste et du cinéma expérimental[1]. Ses films explorent les puissances poétiques et formelles du cinéma[2].

Son travail a été présenté dans de nombreux festivals : Festival international du documentaire de Marseille (1999, 2003, 2006, 2008, 2011, 2014), États généraux du film documentaire (Lussas, 2001, 2019), Cinéma du réel (Paris, 2008, 2015, 2022). Diverses rétrospectives lui ont été consacrées : Jeu de Paume (Paris, 2002), Biennale de l'image en mouvement (Genève, 2005) [3], La Enana Marrón (Madrid, 2005, 2009), Centre de Cultura Contemporània de Barcelona[4] (2007, 2015), MICEC 08 (Barcelone, 2008), Musée d'art moderne (Buenos Aires, 2016), Cineteca nacional de Chile (2018). Son film Trois faces (2007), accompagné de Glossolalie (2005), est sorti en salle en à Paris. Il est membre du collectif « pointligneplan ».

Parallèlement à son activité de cinéaste, il poursuit un travail théorique et publie articles et essais dans différentes revues de cinéma (Trafic, Vertigo, Cinéma). Il a enseigné dans plusieurs écoles d'art (Marseille, Le Fresnoy, Avignon, Arles) et universités (Université Paris VII - Diderot). Il fut professeur invité à l'Université de Buffalo de 2009 à 2011. Il a dirigé le post-diplôme Document et art contemporain à l'École européenne supérieure de l'image (Poitiers-Angoulême) de 2010 à 2016[5]. Il enseigne le cinéma à l'École nationale supérieure d'art de Bourges.

Filmographie

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  • 1989 : La Chine intérieure
  • 1990 : Le Jardin chinois
  • 1996 : L'Ébranlement
  • 1997 : Le Manteau de Michel Pacha
  • 1998 : Séchage
  • 1998 : Ombres chinoises
  • 1999 : Les Noces chymiques
  • 2000 : Le Calcul du sujet
  • 2000 : L'Attraction universelle
  • 2002 : Le Singe de la lumière[6]
  • 2004 : La Belle étoile
  • 2005 : Glossolalie
  • 2007 : Trois faces
  • 2008 : Tohu-Bohu
  • 2009 : The Pencil of Nature
  • 2009 : Télépathie
  • 2010 : L'Alliance
  • 2011 : Tongue Twisters
  • 2012 : Faux amis
  • 2013 : Fugue géographique
  • 2014 : La Révolution de l'alphabet
  • 2017 : Traité d'optique
  • 2017 : Nouveau Manuel de l'oiseleur
  • 2020 : Octobre à Barcelone
  • 2020 : Le Quatuor ambigu
  • 2021 : Langue des oiseaux

Publications

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Ouvrages et catalogues

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Articles en ligne

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  • Avec Angela Dalle Vacche, Philippe-Alain Michaud et Hervé Joubert-Laurencin, « Cinéma et musée : nouvelles temporalités », Perspective, 1 | 2011, p. 523-533 [Mis en ligne le 12 août 2013, consulté le 28 janvier 2022. URL : http://journals.openedition.org/perspective/1021 ; DOI : https://doi.org/10.4000/perspective.1021].

Direction d'ouvrages

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  • pointligneplan. Cinéma et art contemporain, dir., Éditions Léo Scheer, 2002. (ISBN 978-2-914172-50-9)
  • Document bilingue. Réserves et collections, un autre Mucem, co-dir. Sabrina Grassi, Manuella Éditions, 2017. (ISBN 978-2-917217-85-6)
  • Du film performatif, dir., Éditions it:, 2018. (ISBN 978-2-917053-29-4)

Traductions

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Fonds Erik Bullot (1985-2009) [6 boites]. Cote : BULL 1 - 6. Paris : Bibliothèque Kandinsky (présentation en ligne).

Notes et références

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  1. Patrick Javault, « Cinéma indirect », Vertigo, n°27, Points d'écoute, 2004, p. 57-61.
  2. « L'œil sa muse - Notes sur le cinéma d'Érik Bullot - pointligneplan », pointligneplan,‎
  3. « image-mouvement.ch/bim/bim11/f… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. « Xcèntric - Érik Bullot / Xcèntric », sur Xcèntric (consulté le ).
  5. « DSRA « Document et art contemporain » 2010-2020 », sur eesi.eu (consulté le ).
  6. Le Singe de la lumière

Liens externes

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