Étienne Pierre Sylvestre Ricard — Wikipédia
Étienne Pierre Sylvestre Ricard | ||
Étienne Pierre Sylvestre Ricard. | ||
Naissance | Castres, Tarn | |
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Décès | (à 71 ans) Recoules, Aveyron | |
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1791 – 1831 | |
Commandement | 8e division du 6e Corps la place de Paris 10e division militaire (Toulouse) 1re division d'infanterie de la Garde Royale | |
Distinctions | Comte de l'Empire Grand croix de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 26e colonne | |
Autres fonctions | Pair de France | |
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Étienne Pierre Sylvestre Ricard, né le à Castres dans le Tarn et mort le au château de Varès à Recoules, dans l'Aveyron, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Jean Pierre Ricard, conseiller en la sénéchaussée de Castres et de Christine Devèze.
Révolution française
[modifier | modifier le code]Il s'engage le comme sous-lieutenant au régiment de La Fère et fait les campagnes de la Révolution à l'armée du Rhin, en Belgique et aux Pays-Bas. Il devient capitaine en 1792. Aide de camp du général Louis Gabriel Suchet en 1799, il sert contre les Autrichiens en Italie. Il est nommé adjudant-général chef de brigade le .
Officier napoléonien
[modifier | modifier le code]Il est nommé colonel en 1801 et chevalier de la Légion d'honneur le , puis officier de l'ordre le suivant. En 1805 il est affecté comme aide de camp du maréchal Soult au 4e corps de l'armée d'Allemagne. Promu général de brigade le , il commande une brigade sous le général Morand, qui dirige la 1re division du 3e corps d'armée. Après s'être distingué à la bataille d'Iéna le , il est nommé commandeur de la Légion d'honneur le , après Friedland. Le , il reçoit le titre de baron d'Empire.
En 1808, il passe chef d'état-major du 2e corps de l'Armée d'Espagne et se distingue à la bataille de Wagram les 5 et . Il passe de nouveau à l'armée d'Espagne en 1810. Il se fait remarquer au siège de Tarragone en 1811. L'année suivante il participe à la campagne de Russie à la tête d'un contingent saxon. Il contribue à la prise de Dunabourg puis s'illustre à la bataille de la Moskova, où sa conduite lui vaut le grade de général de division le . Il se signale encore à Lützen le , où il gagne la croix de grand-officier de la Légion d'honneur qui lui est accordée le . Lors de la bataille de Hanau, les 30 et , il remplace temporairement le général Joseph Souham blessé.
Restauration
[modifier | modifier le code]À la Restauration, Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis et commandant de la 1re division militaire. Lors des Cent-Jours, Ricard accompagne le roi à Gand, refusant de se rallier à Napoléon. Au retour du roi, il est nommé pair de France le . Son nom ne figure pas au scrutin dans le procès du maréchal Ney. Il commande ensuite les divisions de Toulon et de Dijon et entre en 1818 au comité d'état-major. Il fait l'expédition d'Espagne comme commandant d'une division sous les ordres du maréchal Lauriston.
De retour en France, il commande la 8e division militaire (Marseille) en . Le , il prend le commandement de la 1re division de la Garde royale du roi de France en remplacement de Louis Partouneaux.
Monarchie de Juillet
[modifier | modifier le code]Il siège à la Chambre haute jusqu'à sa mort, ayant prêté serment au gouvernement de Juillet. Il est finalement mis à la retraite de l'armée le , avant de mourir au château de Varès dans l'Aveyron le . Il est inhumé dans le cimetière de Saint-Amans-de-Varès dans l'Aveyron.
Famille
[modifier | modifier le code]Il est le frère du maréchal de camp Joseph Étienne Raymond Ricard (1775-1855).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur le ,
- Officier de la Légion d'honneur le ,
- Commandeur de la Légion d'honneur le ,
- Grand-officier de la Légion d'honneur le ,
- Grand-croix de la Légion d'honneur le ,
- baron de l'Empire le ,
- Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ,
- Comte à la Restauration 1817,
- Grand croix de l'Ordre de Saint-Ferdinand (Espagne) 1823,
- Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile parmi les 660 personnalités. Il apparaît sur la 26e colonne (l’Arc indique RICARD).
Armoiries
[modifier | modifier le code]Figure | Blasonnement |
Armes du baron Étienne Pierre Sylvestre Ricard et de l'Empire Coupé : au I, parti d'or, au lion rampant d'azur, adextré en chef d'une étoile du même, et du quartier des barons militaires de l'Empire ; au II, d'azur, à un trophée de sept étendards d'argent, de gueules, et de sable.[1] |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments »
- Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial [1]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Étienne Pierre Sylvestre Ricard », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Georges Six, Paris, 1934.
- « Étienne Pierre Sylvestre Ricard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Cote LH/2317/32 », base Léonore, ministère français de la Culture