Étienne Piquiral — Wikipédia
Naissance | Perpignan (France) |
---|---|
Décès | Lübeck (Allemagne) |
Taille | 1,80 m (5′ 11″) |
Poste | Troisième ligne centre, troisième ligne aile |
Période | Équipe | M (Pts)b |
---|---|---|
1924-1928 | France | 19 (9[Note 1]). |
b Matchs officiels uniquement.
Étienne Piquiral, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un international de rugby, polytechnicien français, mort le à Lübeck en Allemagne. Il fait partie de l'équipe vice-championne olympique de rugby en 1924[Note 2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales
[modifier | modifier le code]Étienne Piquiral est né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales) où son père est employé des Télégraphes. Il est le troisième enfant de Julien Louis Piquiral (1865-1956) et de Rosalie Anne Come (1872-1962)[2].
Formation
[modifier | modifier le code]Son père est muté à Périgueux (Dordogne) et Piquiral suit sa scolarité secondaire au lycée de la ville[Note 3] où il est boursier[Note 4]. Après l'obtention du baccalauréat ès-sciences (mathématiques élémentaires), il fait ses classes préparatoires à Bordeaux pour intégrer à tout juste 20 ans l'École polytechnique en 1921[Note 5] dont il sort démissionnaire[Note 6] en 1923.
Il doit effectuer ensuite la dernière année de l'engagement spécial de trois ans qu'il a contracté le 1er octobre 1921 lors de son admission à l'École[Note 7] et est nommé le sous-lieutenant dans l'Artillerie[4] à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Fontainebleau ; il en a terminé le avec ses obligations militaires[Note 8].
Vie professionnelle
[modifier | modifier le code]L'annuaire 1938 des Anciens élèves de l'École polytechnique indique qu'il travaille dans le 8e arrondissement de Paris aux Établissements Piquiral, entreprise de chauffage située 26, rue de la Pépinière.
Seconde guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le , le Royaume-Uni, la France ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Zélande déclarent la guerre à l'Allemagne. C'est le début de la « drôle de guerre » qui se termine le 10 mai 1940 par l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France. Le le nouveau gouvernement français fait des démarches auprès de l'Allemagne et de l'Italie pour connaître les conditions d'un arrêt des hostilités et le même jour Pétain s'exprime à la radio : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. ». Le général de Gaulle lance le lendemain son Appel du 18 Juin, engageant les Français à poursuivre la lutte et fonde un gouvernement français en exil.
Les conventions d'armistice entrent en vigueur le . Les armées française, britannique et polonaise sont vaincues sur le sol français, après une campagne d'environ quarante jours durant laquelle plus de 100 000 français, militaires et civils, ont trouvé la mort. C'est la plus grande catastrophe militaire de l'histoire de France.
Comme des milliers de Français, Piquiral, âgé de 38 ans, est mobilisé. Capitaine d'artillerie lourde au 248e régiment, il est capturé le à Toul (Meurthe-et-Moselle) ; deux ans plus tard, en 1942, il est prisonnier de guerre à l'Oflag X-B (en) de Nienburg (Allemagne). Il décède des suites de maladie à Lübeck (Allemagne) le [Note 9].
Sportif et rugbyman
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]Au sortir de la guerre de 14 qui aura marqué durablement et le pays et les esprits, la population meurtrie par ces années de souffrance aspire à tourner la page et à reprendre goût à l'existence comme à l'aventure. Ce sont les années folles qui commencent en 1920 et se terminent en 1929 avec le début de la Grande Dépression. Le spectacle sportif participe à cet engouement. La fréquentation des lieux sportifs augmente sensiblement au cours des années qui suivent la guerre et la presse donne à l'événement sportif une audience et une popularité croissantes. Les journaux jouent un rôle majeur dans la promotion du sport en consacrant au travers des pages sportives une notoriété au Tour de France par exemple. C'est également la presse qui familiarise le public avec les grands noms du football et du rugby. D'ailleurs, la pratique de ce sport, limitée avant la guerre aux seuls milieux aisés, s'étend désormais aux couches populaires. Le succès des Jeux olympiques de Paris en 1924 est en grande partie dû à la promotion qu'en ont faite les journaux français[Note 10].
Tout en menant de front des études brillantes, Étienne Piquiral pratique des activités sportives au plus haut niveau comme ses contemporains Jean Borotra et Yves du Manoir également polytechniciens et tous trois donnent une image inhabituelle et méconnue de cette prestigieuse École[Note 11].
CA Périgourdin
[modifier | modifier le code]Piquiral fait ses débuts en rugby au CA Périgourdin[Note 3].
Mesurant 1,80 m pour 87 kg, puissant et lourd, à l'occasion excellent botteur, Étienne Piquiral est doté d'une bonne vitesse, d'une grande activité et son courage est proverbial ; il joue bien dans tous les compartiments du jeu, mais il dribble remarquablement et surtout il excelle à la touche[Note 12], où il sait doser sa furia avec un sang-froid remarquable. Signe particulier : Piquiral porte un serre-tête et arbore fièrement une moustache immortalisée par le caricaturiste Raoul Cabrol.
Il occupe le poste de troisième ligne centre (ou aile) et même parfois deuxième ligne, en sélection nationale, au Racing club de France, au Football club de Lyon et au Stade français.
Union Stade bordelais & Bordeaux Étudiants Club
[modifier | modifier le code]Durant les trois années scolaires 1918 à 1921, Piquiral est étudiant en classes préparatoires à Bordeaux, la première année en Mathématiques supérieures suivie de deux années de Mathématiques spéciales. Il joue successivement à l'Union Stade bordelais[Note 3] et au Bordeaux Étudiants Club[Note 3]
Racing club de France
[modifier | modifier le code]Pour les saisons 1921-1922 et 1922-1923, Piquiral est à Polytechnique ; il demande son admission au Racing club de France[Note 3]. Son club est qualifié pour la poule B des deux poules de 5 qualificatives pour la finale du championnat de France 1921-1922. L'année suivante 1923, il est encore qualifié pour la poule B des deux poules de 3 également qualificatives pour la finale du championnat de France 1922-1923 mais, dans les deux cas, le Racing club de France n'atteint pas la finale.
Élève en 1re année à Polytechnique, Piquiral fait partie de l'équipe de France militaire qui affronte à Colombes le l'équipe britannique. L'année suivante, élève de 2e année durant la saison 1922-1923, il est sélectionné le pour le match Paris contre Londres disputé au stade Bergeyre[Note 13] ; il n'est pas en revanche de l'équipe de l'armée française qui bat à Twickenham son homologue britannique le [L'A 1],[LeF 1].
Lors de la saison 1923-1924, Piquiral fait partie de l'équipe de France B qui affronte le à Toulouse celle de France A[L'A 2],[LeF 2] dans le match des As de préparation du Tournoi des cinq nations 1924 et, deux semaines plus tard, il est de l'équipe du « Reste de la France » qui le bat à Pau l'équipe de France sur le score sans appel de 12-0[L'A 3],[LeF 3].
Ses deux prestations sont convaincantes puisqu'il est ensuite sélectionné[FFR 2] le , dans le XV de France pour le match France-Écosse[Note 14] dudit Tournoi au stade Pershing à Paris et pour son premier match international, marque le second des quatre essais de la victoire française. Il est ensuite des voyages à Dublin le pour le match Irlande-France, puis à Twickenham le pour le match Angleterre-France. Il dispute enfin son quatrième et dernier match du Tournoi 1924 à Colombes le contre les Gallois[Note 15].
Sous-lieutenant d'Artillerie, Piquiral fait partie de l'équipe de France militaire qui affronte à Colombes le l'équipe britannique. Le Racing club de France dispute entre-temps les poules quarts de finale du championnat de France 1923-1924 dont la finale se déroule le au Parc Lescure à Bordeaux[5].
C'est ensuite au mois de mai le Tournoi olympique de rugby à XV : trois équipes sont en lice, les États-Unis (champions olympiques en titre), la Roumanie et la France où Étienne Piquiral fait partie de la sélection olympique.
Les trois équipes s'affrontent dans un tournoi toutes rondes simple au stade olympique de Colombes. Les Roumains perdent leurs deux matchs contre les Français et les Américains, ce qui fait du dernier match la manche décisive pour l'attribution du titre olympique comme lors des Jeux de 1920. Le match se déroule le devant 20 000 personnes. L'équipe américaine bat l'équipe de France sur le score de 17 à 3.
Durant la saison 1924-1925 – fait peu connu mais à inscrire à son "tableau d'honneur" – Piquiral est le capitaine d'une équipe du Racing CF qui gagne deux matchs en Angleterre fin 1924, le premier le à Blackheath et le second le lendemain à Northampton : ce sont les premières victoires d'une équipe française de rugby en Angleterre (tous sports collectifs confondus d'ailleurs...)[L'A 4].
Le , Piquiral fait partie de la sélection française contre la Nouvelle-Zélande[Note 16] à Colombes. Il est sélectionné le dans l'équipe de Paris qui, à Colombes, bat Londres et ne dispute ensuite qu'un match du Tournoi des cinq nations 1925, le dernier contre l'Angleterre qui l'emporte de justesse le à Colombes, tandis que son club, le Racing Club de France, se qualifie pour les poules quarts de finale du championnat de France 1924-1925.
La saison suivante 1925-1926, le championnat est remanié et passe de 30 à 36 équipes : le Racing est descendu d'une division et se retrouve en championnat de France Honneur (2e division).
Cette descente n'empêche pas Piquiral de disputer à nouveau comme en 1924 tous les matchs de l'équipe de France du Tournoi des cinq nations 1926 et, comme en 1924, les Écossais lui réussissent puisqu'il marque le seul essai français lors de la rencontre qui se joue à Colombes le . La France se déplace ensuite à Belfast le pour affronter les Irlandais et à Twickenham le où elle est battue par les Anglais sur le même score 11-0. Le Tournoi s'achève pour la France avec la cuillère de bois le à Colombes contre le pays de Galles[Note 17].
Piquiral est ensuite le de l'équipe de Paris qui affronte Londres, puis le en finale du championnat de France Honneur (2e division), il est capitaine de l'équipe du Racing qui triomphe du Sporting club mazamétain[Note 18]. Grâce à cette victoire, Piquiral sait que son club – qu'il va quitter en fin de saison – est désormais assuré de disputer à nouveau le championnat de première division pour la saison 1926-1927.
- J.O. 1924 (avers)
- J.O. 1924 (revers)
- R.C.F. - 1924 (avers)
- R.C.F. - 1924 (revers)
Football club de Lyon
[modifier | modifier le code]Pour la saison 1926-1927, Piquiral a obtenu sa mutation pour le Football club de Lyon[Note 19]. Elle ne l'empêche pas d'être de nouveau sélectionné dans l'équipe de France qui subit sa dernière défaite de l'année 1926 à Colombes le face aux Maoris. La saison de l'équipe de France se poursuit avec le Tournoi des cinq nations 1927 dont, comme en 1926 et en 1924, Piquiral va à nouveau disputer tous les matchs.
C'est d'abord le à Colombes la rencontre que l'Irlande remporte de justesse[Mch 1], suivie le 22 du même mois à Édimbourg du match avec les Écossais[Mch 2] où, selon son habitude prise lors des deux précédentes rencontres, Piquiral va de nouveau marquer un essai, son troisième et dernier avec l'équipe de France. Le pays de Galles reçoit les Français un mois plus tard à Swansea le et remporte la victoire[Mch 3]. La France termine le Tournoi 1927 par un exploit le en battant enfin l'équipe d'Angleterre, et pour la première fois de son histoire à Colombes devant son public qui acclame le capitaine Jaureguy[FFR 19]porté en triomphe.
La saison 1926-1927 de l'équipe de France se termine avec les deux test matchs contre l'Allemagne, le premier à Colombes le remporté par les Français, les Allemands prenant leur revanche[Mch 4] à Francfort un mois plus tard le ; Piquiral dispute les deux rencontres et honore enfin une dernière sélection dans le Tournoi des cinq nations 1928 contre l'Angleterre, laquelle à Twickenham le prend sa revanche[Mch 5] de sa première défaite à Colombes l'année précédente.
Piquiral ne sait pas encore qu'à moins de 27 ans, il en a terminé avec sa carrière internationale.
Stade français
[modifier | modifier le code]La saison 1928-1929, Piquiral devient sociétaire du Stade-Français[Jal 1].
À la reprise de la saison 1929-1930, dix clubs font sécession et fondent en décembre 1930 l’Union française de rugby amateur (U.F.R.A.), qui se targue de rester fidèle aux idéaux de fair play et d’amateurisme du rugby, et demande à la Fédération française de remettre de l’ordre dans sa maison[6]. Sept d’entre eux sont d’anciens champions de France, mais ils sont exclus du championnat. Cette exclusion provoque la sécession de 14 clubs au total : Aviron bayonnais, Biarritz olympique, Stade bordelais, AS Carcassonne (demi-finaliste 1930), FC Grenoble, SAU Limoges, FC Lyon, Stade nantais, Section paloise (demi-finaliste 1930), US Perpignan, Stade français et Stade toulousain qui sont rejoints en janvier 1931 par un nouveau club, l’US Narbonne, et le Stadoceste tarbais, quart de finaliste en 1930.
Piquiral fait partie de l'équipe du Nord-Est[Jal 2] qui bat le au Parc des Princes celle du Sud-Ouest en finale du Tournoi de France[Jal 3],[L'A 6],[LeF 9]. On le retrouve encore à l'âge de 32 ans sur les terrains pour la saison 1932-1933[Mch 6],[Jal 4].
Statistiques
[modifier | modifier le code]En équipe de France
[modifier | modifier le code]Étienne Piquiral dispute dix-neuf matchs internationaux avec l'équipe de France de rugby à XV : 1924 (6), 1925 (1), 1926 (5), 1927 (6), 1928 (1), soit quatorze matchs du Tournoi des Cinq Nations entre 1924 et 1928 au cours desquels il marque trois essais[Note 1], les deux matchs des Jeux Olympiques de 1924 et trois test-matchs.
Vice-champion olympique en 1924 (alors qu'il est racingman), il fait ensuite partie de la 1re équipe française à battre l'Angleterre dans le Tournoi des Cinq Nations, en 1927 à Paris (équipe d'Adolphe Jauréguy, alors qu'il est temporairement lyonnais).
En sélection nationale
[modifier | modifier le code]Étienne Piquiral dispute un match international avec la sélection nationale.
Date | Lieu | Match | Score | Points |
---|---|---|---|---|
Colombes | France - Nouvelle-Zélande[L'A 26],[LeF 6] | 8-37 | - |
En équipe de France militaire
[modifier | modifier le code]Date | Lieu | Match | Score | Points |
---|---|---|---|---|
Colombes | Armée française - Armée britannique[L'A 27],[LeF 26] | 6-13 | - | |
Colombes | Armée française - Armée britannique[L'A 28],[LeF 27] | 17-21 | - |
En sélection régionale
[modifier | modifier le code]Date | Lieu | Match | Score | Points |
---|---|---|---|---|
Paris (stade Bergeyre) | Paris- Londres[L'A 29],[LeF 28] | 22-14 | - | |
Colombes | Paris- Londres[L'A 30],[LeF 29] | 28-18 | - | |
Colombes | Paris- Londres[L'A 31],[LeF 30] | 8-11 | - |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- F. Meignan, Les internationaux de rugby en région Rhône-Alpes au XXe siècle.
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Colombes, 09/10/1921 – Équipe du RCF : Piquiral, 4e gauche, dernier rang
- Colombes, 19/03/1922 – Équipe du RCF : Piquiral, 4e droite, dernier rang
- Colombes, 08/04/1922 – RCF contre Blackheath : Piquiral 3e gauche
- Colombes, 17/04/1922 – Équipe de l'Armée française : Piquiral, 5e droite, dernier rang
- Colombes, 17/04/1922 – Équipe de l'Armée française : Piquiral, 5e droite
- Colombes, 01/10/1922 – Équipe du RCF : Piquiral, 3e droite, dernier rang
- Stage Bergeyre, 12/11/1922 – Équipe du RCF : Piquiral, 4e gauche, dernier rang
- Colombes, 19/11/1922 – Équipe du RCF : Piquiral, 6e droite, dernier rang
- Stage Bergeyre, 01/01/1923 – Équipe de Paris : Piquiral, 5e gauche, dernier rang
- Colombes, 28/01/1923 – Équipe du RCF : Piquiral, 6e droite, dernier rang
- Colombes, 11/01/1925 – Sélection française-Nouvelle-Zélande : M. Winston Churchill et Moro Giafferi dans les tribunes
- Galerie de photos d'Étienne Piquiral par Frédéric Humbert, auteur d'un site consacré au rugby
Vidéos
[modifier | modifier le code]- (en) [vidéo] « 1924 – Finale olympique de rugby – France - États Unis (3 - 17) », sur YouTube Les américains jouent avec un maillot blanc.
- (en) [vidéo] « 1926 – Tournoi des cinq nations – France - Écosse (6 - 20) », sur YouTube Les visiteurs écossais jouent avec leur maillot bleu marine.
- (en) [vidéo] « 1926 – Tournoi des cinq nations – Irlande - France (11 - 0) », sur YouTube Les visiteurs français jouent en maillot clair.
- (en) [vidéo] « 1927 – Tournoi des cinq nations – Écosse - France (23 - 6) », sur YouTube Les visiteurs français jouent avec leur maillot bleu ; Yves du Manoir, capitaine de l'équipe de France, joue son dernier match international.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Sa biographie sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique
- Ressources relatives au sport :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- À partir de 1906 et jusqu'en 1948, le nouveau décompte des points attribue trois points pour un essai non transformé.
- Le rugby à XV apparaît pour la dernière fois au programme olympique des Jeux de 1924. Trois équipes sont en lice, les États-Unis (champions olympiques en titre), la France et la Roumanie. Le match pour l'attribution du titre se déroule le au stade de Colombes devant 20 000 personnes : l'équipe américaine bat l'équipe de France sur le score de 17 à 3[1],[FFR 1]. Le rugby fait son retour aux Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro, dans sa version de rugby à sept.
- « Piquiral est un vrai Catalan, né à Perpignan, qu'il quitta de bonne heure pour Périgueux où il fit ses études au lycée. Dans l'équipe scolaire et au Club Athlétique Périgourdin, il fit des débuts prometteurs. Parti pour Bordeaux où il prépare l'« X », il joue au S.A. Bordelais, puis au B.E.C., où il s'affirme comme un des meilleurs avants de la région, sans négliger le moins du monde ses études en mathématiques spéciales, où il se distingue. Dès son arrivée à l'École Polytechnique, il entre au Racing, où il est depuis lors, et c'est là qu'il attire l'attention des sélectionneurs. Ceux-ci le désignent pour le match France-Angleterre militaire. Actuellement sous-lieutenant à l'École d'application d'Artillerie et du Génie à Fontainebleau, il a joué, cette saison, tous les matches amicaux et de championnat pour le Racing-Club de France, et c'est au match de sélection de Toulouse qu'il se révéla, la partie de Pau n'ayant fait que confirmer sa valeur. Piquiral est un des beaux modèles d'avants, que l'on aime à voir au rugby : grand, puissant et lourd – il pèse 85 kilogrammes et mesure plus de 1 m. 80 – il est doté d'une bonne vitesse, d'une grande activité et son courage est proverbial ; il joue bien dans tous les compartiments du jeu, mais il dribble remarquablement et surtout il excelle à la touche, où il sait doser sa furia avec un sang-froid remarquable. Signe particulier : Piquiral porte un serre-tête ou un protège oreilles, à votre choix. Et à la touche, il saute toujours plus haut que partenaires et adversaires. (R.W. Magnanou, secrétaire de U.S.F.S.A.). ».
- « Par décrets en date des 13 août, 24 août, 20 septembre, 30 septembre, 12 octobre 1912, 15 et 20 janvier 1913, les jeunes gens dont les noms suivent ont été nommés boursiers nationaux dans les lycées et collèges ci-après désignés : ... Piquiral (Étienne), né le 16 juin 1901. Le père inspecteur des postes; 30 ans de services, 3 enfants. — Bourse d'externat de 125 fr., Périgueux. » [lire en ligne]
- En 1919, élève en classe de Mathématiques supérieures, Étienne Piquiral présente le concours de l'École navale ; il est déclaré admissible aux épreuves écrites mais interdit d'oral par les commissions médicales. [lire en ligne]
Il poursuit en 1919-1920 sa scolarité en classe de Mathématiques spéciales, classe qu'il redouble en 1920-1921. Dans son dossier conservé à la bibliothèque de l'École polytechnique, on le trouve en effet candidat aux concours des années 1920 où il échoue à l'écrit et 1921 où il est classé 192e au concours d'admission[3]. Il se voit attribuer en 1922 une bourse entière avec trousseau et sort en 1923 78e sur 151 élèves. [lire en ligne] - Malgré les mesures prises pour améliorer le recrutement de l'armée et des corps d'ingénieurs de l'État par l'École polytechnique — notamment l'augmentation des traitements et des soldes et l'autorisation de se présenter à l'école au-delà de la limite d'âge normale sous la condition de contracter un engagement — un nombre assez important d'élèves préfèrent déjà, à la sortie de l'école, l'industrie privée [lire en ligne].
- Les élèves signent au moment de leur admission un engagement spécial de 3 ans avec l'armée qui court du 1er octobre de l'année d'entrée et un engagement vis-à-vis de l'État de le servir pendant 10 ans à l'échéance du premier [lire en ligne].
- Par décret du Président de la République en date du paru au Journal officiel du , Étienne Piquiral est nommé lieutenant de réserve à compter du [lire en ligne]
- Contrairement à ce qu'indique sa fiche matricule consultable sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Piquiral n'est pas Mort pour la France mais est décédé de maladie comme le précise expressément sa fiche du site Mémoires des Hommes. ([lire en ligne])
La mention « Mort pour la France » initialement portée sur l'acte de décès transcrit le à Paris (XVIIe) a été annulée par décision du Ministre des Anciens Combattants en date du « le décès n'étant pas survenu dans les conditions fixées par l'ordonnance no 452717 du », précision transcrite le à Paris (XVIIe). - Frantz Reichel, entre autres comme Gaston Benac au journal L'Auto ou Georges Bruni dans Le Gaulois, est responsable au Figaro de la rubrique sportive dont il est à l'origine. Sportif extrêmement polyvalent, il a remporté le titre de champion de France de rugby à XV avec le Racing Club de France en 1900 et participé la même année aux Jeux olympiques avec l'équipe de France qui remporte le Tournoi et le titre. La F.F.R. donnera son nom au championnat de France junior de rugby (Coupe Frantz-Reichel).
- « Incompatibilité des bonnes études et du sport, me diront ses fanatiques, quel argument réactionnaire, cent fois avancé, cent fois réfuté Et ils citeront des exemples, tels les polytechniciens Borotra, ténor de la raquette, Piquiral ou cet héroïque, charmant et infortuné Du Manoir, astres du ballon ovale. Et après ? Est-ce qu'une hirondelle fait le printemps ? Est-ce que même une douzaine de noms, sur cent mille hommes et plus qui jouent au rugby en France, auraient la moindre valeur probante ? Est-ce qu'il n'est pas clair pour tout esprit non prévenu que le sport, dès qu'il est pratiqué intensément, est pour l'individu normal, c'est-à-dire pour le grand nombre, une activité qui mange trop de temps, de travail, d'énergie, pour ne pas nuire à la part légitime d'autres activités, autrement essentielles ? (in Contre le Sport, par M. Roger Chauviré, Le Correspondant (Paris), ) [lire en ligne] »
- L'ascenseur à la touche n'est licite que depuis 1997. [lire en ligne]
- C'est en 1911 que fut joué le premier match entre les deux capitales. Londres triompha par 21 points à 17 ; l'année suivante Paris était battu par 22 points à 12. En 1913 et 1914 Paris triompha par 15 points à 11 et par 11 points à 3. Puis ce fut la guerre, et les deux équipes ne se retrouvèrent en présence qu'en 1920, où Paris s'adjugeait la victoire par 21 points à 10. En 1921, Londres battait Paris par 16 points à 6. Le match ne se joua pas en 1922, faute d'entente sur la date mais en 1923 Paris remportait un succès par 22 points à 14. En 1924, Paris l'emporte par 28 points à 18.
- « Le travail des avants, et particulièrement de Moureu[FFR 3] et de Cassayet[FFR 4], nous permet ensuite de refouler l'adversaire. Une superbe ruée collective après une touche. Piqueral[FFR 2] marque le second essai en force trois minutes après le premier. Crabos[FFR 5] ne transforme pas. ... Louons en bloc nos huit avants. Ce sont eux qui ont gagné le match. Ils ont dominé, surclassé les avants écossais, dont nous nous faisions un épouvantail, aussi bien à la mêlée que dans le jeu ouvert, faisant jeu égal à là touche. Tous jouèrent la partie avec une inlassable ardeur, tous méritent des compliments avec, cependant, une mention spéciale à Cassayet[FFR 4], Piqueral[FFR 2] et Lasserre[FFR 6] »[LeF 4].
- « Dans l'ensemble, nous attendions mieux de nos avants. Aussi bien à la touche qu'à la mêlée ils furent nettement battus.En dribblings ils firent mieux, mais ce furent des exploits de deux ou trois hommes. Ils ne furent pas conduits avec la cohésion de ceux des avants gallois. Cassayet[FFR 4], Piquiral[FFR 2], Bioussa[FFR 7], Moureu[FFR 3] et aussi le vétéran Lubin[FFR 8], il y a dix ans, il jouait déjà international furent les plus actifs »[LeF 5].
- Pour l'anecdote, l'invité d'honneur en tribune est Winston Churchill. Ce match présente la particularité de réunir sur le terrain côté français trois polytechniciens, les trois du Racing club de France : outre Piquiral[FFR 2] (promotion 1921), le demi d'ouverture est Yves du Manoir[FFR 9] (promotion 1924) et le juge de touche Jacques Müntz (promotion 1901). Les deux joueurs vont ensuite se retrouver quatre fois en équipe de France, rigoureusement aux mêmes postes de troisième ligne aile droite pour l'un, de demi d'ouverture pour l'autre : le à Colombes pour France-Angleterre[FFR 10], le à Colombes pour France-Écosse[FFR 11], le à Colombes pour France-Irlande[FFR 12] et enfin le à Édimbourg pour Écosse-France[FFR 13].
« Parmi nos avants, tous actifs et courageux, Lasserre[FFR 6], Piquiral[FFR 2], Levasseur[FFR 14], Berrurier furent les plus remarquables »[LeF 6].LE PREMIER MATCH EN FRANCE DES INVINCIBLES NÉO-ZÉLANDAIS« Pour donner au rugby tout son éclat, il faut éloigner le ballon le plus rapidement possible du paquet de joueurs ; le rugby est un jeu d'adresse et d'initiative et non un jeu de seule puissance ». Ainsi parlait en 1905 D. Gallaher, le fameux capitaine de l'équipe néo-zélandaise, équipe qui devait regagner son Pays n'ayant essuyé qu'une seule défaite, par le pays de Galles. Ces principes, les All Blacks de 1925 les appliquent étroitement car ils ont conservé la plus complète admiration pour Gallaher, mort au champ d 'honneur sur le front français et dès leur arrivée en France ils allèrent déposer une couronne sur la tombe du héros.
Les Néo-Zélandais de cette année se montrèrent encore supérieurs à leurs aînés puisqu'ils vont sûrement quitter l'Europe sans ayoir été vaincus. Quelle superbe équipe au jeu brillant et efficace pratiquant la passe à outrance, d'une adresse incroyable, admirablement en souffle et dont les joueurs se soutiennent les uns les autres comme on ne le voit nulle part ailleurs même dans les meilleurs teams anglais. A peine une attaque des trois quarts est-elle amorcée que trois ou quatre ayants, quelquefois plus, viennent automatiquement prêter main-forte à leurs camarades, si bien qu'en approchant de la ligne de but adverse ils sont encore trois ou quatre attaquants et il est matériellement impossible à l'arrière et au trois quarts qui se trouvent devant eux d'en arrêter plus de deux. L'essai est donc certain. C'est dans cette admirable solidarité de l'équipe que réside sa plus grande force, mais quelle maîtrise dans l'exécution et que nous voilà heureusement loin de la finale des Jeux Olympiques où la violence remplaçait la science du jeu.
Devant ces virtuoses du ballon ovale la Sélection Française marqua 8 points contre 37 aux Néo-Zélandais : c'est à peu de chose près le score obtenu à la fin de la rencontre du 1er janvier 1906, 38 à 8. Peut-être dimanche prochain, à Toulouse, l'équipe de France officielle fera-t-elle mieux. Les All Blacks marquèrent onze essais, dont deux seulement furent transformés. Les deux essais français furent réussis, le premier par Besson tout au début de la partie, le second par du Manoir. Nos avants furent complètement dominés dans la 1re mi-temps qui se termina avec 24 points contre 3 : dans la deuxième nos joueurs se défendirent mieux et les visiteurs ne marquèrent plus que 3 essais contre 1 à la France.
Malheureusement vingt minutes avant la fin, notre arrière Pelletey, qui remplaçait Chilo indisponible fut gravement touché à une jambe : Lasserre prit sa place.
Les meilleurs Français furent Besson[FFR 15], du Manoir[FFR 9] , Dupont[FFR 16], toujours aussi courageux, et, à l'avant Piquiral[FFR 2] et Levasseur[FFR 14]. Quant aux All Blacks l'équipe qui doit être félicitée dans son ensemble était composée des joueurs suivants : Irwine, Donald, M. Brownlie, Harwey, C. Brownie, White, Cupples, Porter (cap.) Dalley, Nicholls, Cooke, Swenson, Lucas, Hart, Nepia.
40 000 spectateurs assistèrent à cette belle démonstration de rugby et la recette dépassa 416 000 francs.
Excellent arbitrage de M. Llewellyn. [lire en ligne] - Après la rencontre, l'arbitre, M. C. A. Harland, de l'Irish Rugby Union, devait déclarer ; « Vous avez en Graule[FFR 17] et Destarac[FFR 18] deux hommes qui firent une très belle partie. Par contre, j'avoue ne pas comprendre pourquoi vous n'avez pas utilisé les services de du Manoir[FFR 9] qui est considéré outre-Manche comme un très grand joueur que n'importe quel club serait heureux d'avoir dans ses rangs »[LeF 7].
- « Yves du Manoir[FFR 9] a d'ailleurs fait une étourdissante partie. Il a été de toutes les offensives, a été de toutes les défenses ; il a rarement aussi bien joué qu'hier, et si bien, qu'on peut affirmer qu'il mérite d'être classé parmi les joueurs les plus extraordinaires qui ont évolué sur un terrain de rugby. Partisans du R. C. F. et partisans de Mazamet l'ont également applaudi »[LeF 8],[L'A 5].
- « Piquiral, Ô Catalogne Catalan d'origine et Lyonnais d'adoption, le beau brun des brouillards du Rhône. À présent sans moustache. Mais des yeux de braise et un menton puissant. Il adore les voyages et les histoires marseillaises. Les sympathies internationales l'entourent, de Sir Devitt à Roux Harting, sans compter le secrétaire du vice-roi d'Irlande. S'entraîne en secret sur des terrains connus de lui seul. Cache sa forme à tous les yeux, comme un américain de Jeux Olympiques. Puis subitement, au jour prévu... » (in Match (Paris), ) [lire en ligne]
Références
[modifier | modifier le code]Site de la Fédération française de rugby
[modifier | modifier le code]La Fédération française de rugby publie sur son site un ensemble de fiches des joueurs et des matchs de l'équipe de France. Toutefois, les fiches des joueurs internationaux du site actuel[FFR 34] sont moins renseignées que les fiches de l'ancien site[FFR 35] comme le montrent les deux fiches de Étienne Piquiral[FFR 2] :
- « Finale de rugby, Jeux Olympiques - 1924 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « PIQUIRAL Étienne, international no 172 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
« PIQUIRAL Étienne, international no 172 », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ). - « MOUREU Pierre, international no 136 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « CASSAYET Aimé, international no 122 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « CRABOS René, international no 117 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « LASSERRE Félix, international no 102 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « BIOUSSA Alex, international no 182 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « LUBIN-LEBRERE Marcel-Frédéric, international no 107 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « DU MANOIR Yves, international no 187 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Angleterre, Tournoi des V Nations - 1925 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Écosse, Tournoi des V Nations - 1926 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Irlande, Tournoi des V Nations - 1927 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Écosse - France, Tournoi des V Nations - 1927 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « LEVASSEUR Robert, international no 196 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « BESSON Marcel, international no 175 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « DUPONT Clément, international no 115 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « GRAULE Vincent, international no 200 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « DESTARAC Louis, international no 198 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « JAUREGUY Adolphe, international no 116 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Écosse, Tournoi des V Nations - 1924 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Irlande - Irlande, Tournoi des V Nations - 1924 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Angleterre - France, Tournoi des V Nations - 1924 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - pays-de-Galles, Tournoi des V Nations - 1924 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Roumanie, Jeux Olympiques - 1924 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Irlande - France, Tournoi des V Nations - 1926 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Angleterre - France, Tournoi des V Nations - 1926 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - pays de Galles, Tournoi des V Nations - 1926 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Maoris, Test Match - 1926 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « pays de Galles - France, Tournoi des V Nations - 1927 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Angleterre, Tournoi des V Nations - 1927 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « France - Allemagne, Test match - 1927 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Allemagne - France, Test match - 1927 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Angleterre - France, Tournoi des V Nations - 1928 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- « Équipes de France », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ).
- « Équipes de France », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
Archives de journaux
[modifier | modifier le code]La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France met en consultation sur son site Gallica les collections des numéros de L'Auto de 1900 à 1944, du Figaro de 1826 à 1942, de Match de 1926 à 1936 et du Journal de 1892 à 1944 d'où sont extraits les articles ci-après relatifs à des rencontres de rugby disputées par Étienne Piquiral :
L'Auto
[modifier | modifier le code]- : Armée britannique - Armée française (6-15), (suite de l'article)
- : France A - France B (17-13), (suite de l'article).
- : France A - Reste de la France (0-12), (suite de l'article).
- : Le Racing encore vainqueur en Angleterre
- : R.C.F. - S.C. de Mazamet (17-3).
- : Nord-Est - Sud-Ouest (26-3).
- : France - Écosse (12-10), (suite de l'article).
- : Irlande - France (6-0), (suite de l'article).
- : Angleterre - France (19-7), (suite de l'article).
- : France - Galles (6-10), (suite de l'article).
- : France - Roumanie (61-3), (suite de l'article).
- : États-Unis - France (17-3), (suite de l'article).
- : France - Angleterre (11-13), [ (suite de l'article) (suite de l'article)].
- : France - Écosse (6-20), (suite de l'article).
- : Irlande - France (11-0), (suite de l'article).
- : Angleterre - France (11-0), (suite de l'article).
- : France - pays de Galles (5-7), (suite de l'article), (fin de l'article).
- : France - Maoris (3-12), (suite de l'article).
- : France - Irlande (3-8), (suite de l'article).
- : Écosse - France (23-6), (suite de l'article).
- : pays de Galles - France (25-7), (suite de l'article).
- : France - Angleterre (3-0), (suite de l'article).
- : France - Allemagne (30-5), (suite de l'article).
- : Allemagne - France (17-16), (suite de l'article).
- : Angleterre - France (18-8), (suite de l'article).
- : Sélection française - Nouvelle-Zélande (3-37), (suite de l'article).
- : Armée française - Armée britannique (6-13), (suite de l'article).
- : Armée française - Armée britannique (17-21), (suite de l'article).
- : Paris - Londres (22-14), (suite de l'article).
- : Paris - Londres (28-18), (suite de l'article).
- : Paris - Londres (8-11), (suite de l'article).
Le Figaro
[modifier | modifier le code]- : Armée britannique - Armée française (6-15), (suite de l'article)
- : France A - France B (17-13).
- : France A - Reste de la France (0-12).
- : France - Écosse (12-10).
- : France - Galles (6-10).
- : Sélection française-Nouvelle Zélande (8-37).
- : France - pays de Galles (5-7).
- : R.C.F. - S.C. de Mazamet (17-3).
- : Nord-Est - Sud-Ouest (26-3).
- : Irlande - France (6-0).
- : Angleterre - France (19-7).
- : France - Roumanie (61-3).
- : États-Unis - France (17-3).
- : France - Angleterre (11-13).
- : France - Écosse (6-20).
- : Irlande - France (11-0).
- : Angleterre - France (11-0), (suite de l'article).
- : France - Maoris (3-12), (suite de l'article).
- : France - Irlande (3-8), (suite de l'article).
- : Écosse - France (23-6).
- : pays de Galles - France (25-7).
- : France - Angleterre (3-0), (suite de l'article).
- : France - Allemagne (30-5), (suite de l'article).
- : Allemagne - France (17-16).
- : Angleterre - France (18-8), : (Après Twickenham).
- : Armée française - Armée britannique (6-13).
- : Armée française - Armée britannique (17-21).
- : Paris - Londres (22-14), (suite de l'article).
- : Paris-Londres (28-18).
- : Paris - Londres (8-11).
Match
[modifier | modifier le code]- France-Irlande : défaite... les phases marquantes, Match (Paris), [lire en ligne].
- Après France-Écosse, Match (Paris), [lire en ligne].
- Retour de Swansea, Match (Paris), [lire en ligne].
- L'équipe de France a subi à Francfort un échec pénible, Match (Paris), [lire en ligne].
- Le "Coq" a résisté honorablement à la "Rose", Match (Paris), [lire en ligne].
- Stade français - Saint-Claude (6-3), Match (p. 4), [lire en ligne].
Le Journal
[modifier | modifier le code]- Le match Stade-Lézignan au Parc des Princes, Le Journal, [lire en ligne].
- Les finales du tournoi de France de l'U.F.R.A., Le Journal, [lire en ligne].
- Nord-Est bat Sud-Ouest par 26 à 3, Le Journal, [lire en ligne].
- Le Stade Toulousain rend aujourd'hui visite au Stade Français, Le Journal, [lire en ligne].
Autres sources
[modifier | modifier le code]- (en) [vidéo] « Vidéo du match des Jeux de 1924 », sur YouTube.
- Guillaume de Tournemire, « Étienne PIQUIRAL », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le ).
- Liste d'admission à l'École polytechnique, JORF, [lire en ligne].
- Liste des élèves de l'École polytechnique et de l'École normale supérieure affectés dans l'artillerie métropolitaine et dans l'artillerie coloniale, JORF, [lire en ligne].
- Compte rendu de la finale de 1924, sur lnr.fr
- "La légende du Tournoi", H. Garcia (2005), p. 46.