Évonymé — Wikipédia
Dans la mythologie grecque, Évonymé (en grec ancien Εὐωνύμη / Euônúmê) est une déesse, amante ou épouse de Cronos.
Anthroponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Évonymé est citée dans un fragment attribué au poète crétois Épiménide cité dans un commentaire de Tzétzès à Lycophron, la qualifiant à cette occasion de l'épithète de « florissante » :
Γέματο δ Εύονύμν θαλερόν Κρόνος άγκυλομήτης, | Kronos married the blooming Euonyme, |
Chez Diodore de Sicile, une des îles Éoliennes porte ce nom[3], sans qu'il soit permis pour autant d'établir un lien quelconque entre la divinité et l'île.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Pour certains, comme Thomas Keightley[4] et, plus récemment, Károly Kerényi, son nom serait une simple corruption, depuis l'Antiquité, de celui de l'Océanide Eurynomé. L'Eurynomé d'Homère, Hésiode, Apollodore et Nonnos étant néanmoins généralement associée à Ophion, à Zeus et aux Charites plutôt qu'à Cronos, aux Moires et aux Érinyes, l'explication proposée par Keightley reste sujette à caution.
Généalogie et famille
[modifier | modifier le code]Certains mythes font d'elle l'amante ou l'épouse de Cronos dont elle conçoit Aphrodite, les Moires et les Érinyes[réf. nécessaire].
Compte tenu du fait que ses amours avec Cronos semblent remonter au règne de ce Titan plutôt qu'à celui de Zeus, les mythographes ont généralement tendance à ranger Évonymé parmi les Titanides issues d'Ouranos[5].
Hésiode dans sa Théogonie fait d'Aphrodite et des Érinyes des demi-sœurs, issues de la castration d'Ouranos par son fils Cronos[6].
À Athènes, Aphrodite Ourania est fréquemment regardée comme l'aînée des Moires (Pausanias, Description de la Grèce, I, 19)[7].
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Tzétzès, Commentaire à Lycophron, 406.
- Traduction de Th. Keightley (1838)
- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne], V[Où ?].
- (en) The Mythology of Ancient Greece and Italy, 1838, p. 69.
- Joseph Odolant-Desnos, Mythologie pittoresque, 1837[Où ?].
- « HESIODE : LA THÉOGONIE (traduction) », sur remacle.org (consulté le )
- « Pausanias : table des matières. », sur remacle.org (consulté le ).