Établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées — Wikipédia

Établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées
Histoire
Fondation
Dissolution
Successeur
Cadre
Forme juridique
Établissement public national à caractère industriel ou commercial doté d'un comptable publicVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Gestion des muséesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Identifiants
SIREN
OpenCorporates

L'Établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées (EPGPCE) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du ministère de la Culture, créé en avec pour mission de préserver, aménager, mettre en valeur, gérer, animer et promouvoir le Grand Palais de Paris[a].

L'EPGPCE fusionne en avec la Réunion des musées nationaux (RMN) pour former la RMN-Grand Palais.

L'EPGPCE est créé par décret du [a],[1]. Un arrêté du lui attribue à titre de dotation l'ensemble immobilier à compter du [b], date à laquelle il a commencé à fonctionner de manière effective[2].

À sa création, l'EPGPCE prend la suite de l'Établissement public de maîtrise d'ouvrage des travaux culturels (EMOC), qui assurait la gestion du Grand Palais par défaut depuis [3]. Il continue toutefois à déléguer à l'EMOC la conduite opérationnelle des travaux par convention de mandat[3].

La création de l'EPGPCE par Renaud Donnedieu de Vabres répond à une volonté de gestion du lieu par une structure publique, plutôt que par un organisme privé, comme l'avait souhaité son prédécesseur au ministère de la Culture Jean-Jacques Aillagon[4],[5]. Le principe de la nouvelle structure est d'autofinancer les lourdes dépenses liées à la rénovation en continu du Grand Palais, alors que l'État a déjà investi plus de 100 millions d'euros dans ce projet[6].

En , l'EPGPCE lance un concours de maîtrise d'œuvre pour la création de locaux et de circulations dans le Grand Palais[7].

Dans le cadre de la RGPP[8], le décret du fusionne l'EPGPC avec la Réunion des musées nationaux (RMN) pour former la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées[c].

Présidence

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Yves Saint-Geours, président de l'EPGPCE entre et .

Identité visuelle

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Le logo de l'EPGPCE a été créé en par l'agence Saguez & Partners[9].

Références

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  1. Gilles Plum (photogr. Jean-Pierre Delagarde), Le grand palais : un palais national populaire, architecture et décors, Paris, Éditions du Patrimoine-Centre des monuments nationaux, coll. « Monographies d'édifices », , 221 p. (ISBN 978-2-85822-901-7).
  2. Philippe Adnot, Commission des Finances, Le Palais de la découverte : un condensé de dysfonctionnements administratifs et politiques (rapport d'information no 354), Sénat, (lire en ligne).
  3. a et b Cour des comptes, Les grands chantiers culturels : Rapport public thématique, Paris, La Documentation française, , 181 p. (ISBN 978-2-11-007048-7), p. 74.
  4. Philippe Régnier, « Le Grand Palais bientôt ressuscité », Le Journal des arts, no 206,‎ (lire en ligne).
  5. Jacques-Franck Degioanni, « Le Grand Palais deviendra un EPIC », Le Moniteur,‎ (lire en ligne).
  6. Danielle Birck, « La collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé mise en vente », RFI, .
  7. « L'Agence Beckmann-N'Thépé, lauréate d'un concours d'architecture pour le Grand Palais », Le Moniteur,‎ (lire en ligne).
  8. Claude Patriat, « Notice 2 : Le ministère de la Culture dans la spirale des réformes », dans Philippe Poirrier (dir.), Politiques et pratiques de la culture, Paris, La Documentation française, coll. « Les notices », , 2e éd., 321 p. (ISBN 978-2-11-145082-0, 978-2-11-145247-3 et 978-2-11-145248-0, HAL hal-01683492), p. 32–33 [lire en ligne].
  9. « Saguez & Partners pour le Grand Palais », Stratégies, no 1515,‎ (lire en ligne).

Dans le Journal officiel de la République française (JORF) sur Légifrance :

Articles connexes

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Liens externes

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  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :