1177 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1174 1175 1176 1177 1178 1179 1180 Décennies : 1140 1150 1160 1170 1180 1190 1200 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1174 - 1175 - 1176 - 1177 - 1178 - 1179 - 1180 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1140 - 1150 - 1160 - 1170 - 1180 - 1190 - 1200 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1177 en santé et médecine.
Fondations
[modifier | modifier le code]- Les chanoines de Laon font construire dans leur ville un hôpital destiné à recevoir les malades « gisants » et les pauvres « passants[1] ».
- Un hôpital, dit « de Montjoux » et dont la tradition attribue la fondation à Renaud III, comte palatin de Bourgogne, est attesté à Salins[2].
- Une aumônerie (« eleemosyna ») qui est à l'origine de l'hôpital du Saint-Esprit de Provins, en Champagne, est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Alexandre III, comme maison hospitalière, appartenant à l'hospice de Montjoux et dépendant du comte Henri le Libéral[3].
- Fondation de la maison-Dieu de Lormes en Bourgogne, avec une maladrerie[4].
- Barisone II, juge de Torres, fonde une léproserie sur la route qui va de Pise à Porto Pisano en Toscane, établissement qu'il place sous la dépendance de l'hôpital San Leonardo (it) de Stagno[5].
- Entre et 1177 : fondation probable de la Maison-Dieu de Limoges sous l'évêque Gérard du Cher[6].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Godefroi, médecin de Chrétienne de Marck, comtesse de Guînes[7].
- Vers 1177 : fl. Géraud, médecin, donateur d'un champ à l'abbaye de Durbon, en Dauphiné[7].
Références
[modifier | modifier le code]- Alain Saint-Denis, « Soin du corps et médecine contre la souffrance à l'hôtel-Dieu de Laon au XIIIe siècle », Médiévales, no 8 « Le Souci du corps », , p. 35 (lire en ligne).
- René Locatelli, Sur les chemins de la perfection : Moines et chanoines dans le diocèse de Besançon vers 1060-1220, Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « Travaux et recherches du C.E.R.C.O.R » (no 2), , 536 p. (ISBN 2-86272-024-0, lire en ligne), p. 454.
- Michel Vessière, « L'Hôpital provinois du Saint-Esprit », Bulletin philologique et historique, , p. 583 (lire en ligne).
- Aurore-Diane Simon, Implantations, activités et relations des établissements d'assistance en Bourgogne à la fin du Moyen Âge, t. 1 : Sources, bibliographie et analyse (1re partie) (thèse pour obtenir le grade de docteur de l'université de Bourgogne en histoire du Moyen Âge, soutenue le ), , 503-143 p. (lire en ligne), chap. 2 : Implantations chronologiques et géographiques des fondations hospitalières, p. 163.
- Danièle Iancu-Agou (dir.), Pratique médicale, rationalisme et relâchement religieux : Les Élites lettrées juives de l'Europe méditerranéenne (XIVe-XVe s.), éditions du Cerf, coll. « Patrimoines / Nouvelle Gallia Judaica » (no 9), , 200 p. (ISBN 978-2-204-11324-3, lire en ligne).
- Louis Guibert, « Les Lépreux et les Léproseries de Limoges », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, vol. 15, , p. 51 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Godefroi », p. 207, « Géraud », p. 187.