11e cérémonie des Victoires de la musique — Wikipédia

11e cérémonie des Victoires de la musique
Victoires de la musique
Détails
Date
Lieu Palais des congrès de Paris
Présentateur Arthur et Michel Drucker
Site web http://www.lesvictoires.com
Résumé
Artiste masculin Maxime Le Forestier
Artiste féminine Véronique Sanson
Album de chansons Défoule sentimentale d'Alain Souchon
Chanson Pour que tu m'aimes encore de Céline Dion
Chronologie

La 11e cérémonie des Victoires de la musique a lieu le au Palais des congrès de Paris. Elle est présentée par Arthur et Michel Drucker.

Les gagnants sont indiqués ci-dessous en tête de chaque catégorie et en caractères gras[1].

Artiste interprète masculin

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Maxime Le Forestier, artiste masculin de l'année

Artiste interprète féminine

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Artiste interprète ou groupe francophone

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Révélation variétés masculine

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Révélation variétés féminine

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Groupe révélation

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Album de musique de variété instrumentale

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Spectacle musical

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Producteur français de spectacle

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Vidéo-clip

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  • Larsen de Zazie, réalisé par Philippe André
    • Bienvenue chez moi de Florent Pagny, réalisé par Thierry Rajic
    • Pour que tu m'aimes encore de Céline Dion, réalisé par Michel Meyer

Album de musiques traditionnelles

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Compositeur de musique de film

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Artistes à nomination multiple

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  • Céline Dion (3)
  • Johnny Hallyday (3)
  • Maxime Le Forestier (3)
  • Michel Sardou (2)
  • Zazie (2)

Artiste à récompenses multiples

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  • Céline Dion (2)

La chanteuse Stephend est nommée la catégorie révélation féminine de l'année face à Axelle Renoir — que d'aucuns trouvent « prometteuse[3] » — et à Ophélie Winter, qualifiée de favorite par Le Parisien[4].

Stephend, pratiquement inconnue, décroche le trophée. C'est la stupéfaction parmi le public, le discours de remerciement de la chanteuse est couvert par les huées de la salle[4]. Ceci entraîne une polémique car les activités de Stephend restent confidentielles[note 1],[5],[6].

Il est rendu public par la suite que le producteur de la chanteuse, Denys Limon, est l'associé de Claude Fléouter, producteur exécutif de la cérémonie des Victoires de la musique, créée 11 ans plus tôt à l'initiative des deux hommes et de Pascale Tardy[7]. Claude Fléouter tentera de s'expliquer en déclarant avoir voulu disqualifier Stephend durant les votes[8]. Trois procès s'ensuivent[9].

La carrière de Stephend souffre par la suite de cette polémique. Elle déclare subir un « préjudice moral et […] artistique[10] ». Avec un autre producteur, elle poursuit alors ses activités d'auteur-compositeur-interprète.

Notes et références

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  1. Stephend sort en 1994 deux singles et un album, tous passés inaperçus. L'album se voit alors retiré de la vente car c'est un échec commercial. Son seul fait d'armes est d'avoir assuré la première partie de Michel Sardou en 1995.

Références

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  1. « Année 1996 », sur France 2 (consulté le )
  2. « Spectacle: Barnum - Paris (France) : Théâtre de la Mutualité », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  3. « Victoires de la Musique : les 5 plus grandes polémiques de la Cérémonie », sur Moustique, (consulté le )
  4. a et b « Vidéos. Quand les Victoires de la Musique partaient en live... », sur Le Parisien, (consulté le )
  5. Nico Prat, « Les victoires, trophées ni à faire », sur Libération, (consulté le )
  6. « Victoires de la Musique (France 2) : 30 ans de cérémonie, 4 polémiques », sur Télé 7 jours, (consulté le )
  7. Bertrand Dicale, « Quatre Victoires pour M », sur rfi.fr, (consulté le )
  8. Alain Lompech, « Les Victoires de la musique, un an après l'affaire Stephend », sur Le Monde, (consulté le )
  9. Annick Peigne-Giuly, « Comment les Victoires de la musique tentent de retrouver une crédibilité entachée par l'« affaire Stephend ». Les « Victoires » se veulent sans histoires », sur Libération, (consulté le )
  10. « Suite talk chaud sur la chanson française - Tout le monde en parle » [vidéo], sur INA, .

Liens externes

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