1296 en santé et médecine — Wikipédia
Chronologies
1293 1294 1295 1296 1297 1298 1299 Décennies : 1260 1270 1280 1290 1300 1310 1320 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1293 - 1294 - 1295 - 1296 - 1297 - 1298 - 1299 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1260 - 1270 - 1280 - 1290 - 1300 - 1310 - 1320 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1296 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- 24 décembre : Naissance d'Opicinus de Canistris (qui mourra entre 1350 et 1352), prêtre, écrivain et illustrateur italien dont l’œuvre autobiographique présente un caractère psychotique[1].
- Construction de l'hôpital du Saint-Esprit (en) de Copenhague par Johannes Krag, évêque de Roskilde[2].
- 1296- : résidant à Angkor, Zhou Daguan, ambassadeur de l'empereur Témur Khan auprès d'Indravarman III, est témoin de la récente interdiction faite aux mandarins du Cambodge et du Champa de prélever de la bile humaine sur des individus vivants[3].
Publications
[modifier | modifier le code]- Lanfranc de Milan (-), médecin et chirurgien italien, dédie à Philippe le Bel sa Chirurgia magna, qui « dominera tout l'enseignement chirurgical jusqu'à l'apparition de Guy de Chauliac[4] ».
- Bernard de Gordon dicte un traité de thérapeutique intitulé De methodo curandi affectus praeter naturam[5].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Grat, chirurgien de Robert II, comte d'Artois[6].
- Fl. Guidomarus, docteur en médecine de l'université de Paris[6].
- Fl. Jean de Trets, mathématicien, médecin au service de Charles II, roi de Naples et comte de Provence[7].
- -1296 : fl. Jean, médecin à Chambéry, archiatre des comtes de Savoie[6].
- 1296- : fl. Bienvenu, médecin de Robert II, comte d'Artois[6].
- 1296- : fl. Jean de Torco, médecin au service de Charles II, roi de Naples, puis de son fils Robert Ier, et professeur de médecine à l'université de Naples[7].
Décès
[modifier | modifier le code]- Al-Ashraf Umar II (en) (né vers ), prince yéménite, astronome et savant polygraphe, auteur de nombreux ouvrages dont certains traitent de médecine et de médecine vétérinaire[8].
- Entre 1296 et 1299 : Aldebrandin de Sienne (né à une date inconnue), médecin italien, auteur, en français, en 1256, du Régime du corps, premier traité de diététique rédigé en langue vulgaire[9],[10].
Références
[modifier | modifier le code]- Florence Hénaut, « Opicinus de Canistris : De la folie à la spiritualité », Circé : Histoire, culture et société, no 3, (lire en ligne).
- (en) Nathaniel Wales Faxon, The Hospital in Contemporary Life, Harvard University Press, coll. « Lowell Institute Lectures », , 288 p. (lire en ligne), p. 19-20.
- « La bile humaine, en tant que sécrétion du foie, mélangée à de l'alcool était considérée comme particulièrement efficace pour donner force et courage aux hommes et aux bêtes ; on en frottait la tête des éléphants de combat pour les rendre plus puissants et terrifiants », et malgré cette interdiction de la fin du XIIIe siècle, la pratique s'en est pourtant continuée en secret jusqu'au XIXe. (Dans (en) Jeremy Hugh Baron et Aik Guan Lim, « Human Bile for Animals », The Lancet, vol. 351, , p. 604 (lire en ligne).)
- Claude de Tovar, « Les Versions françaises de la Chirurgia parva de Lanfranc de Milan : Étude de la tradition manuscrite », Revue d'histoire des textes, vol. 12-13 (1982-1983), , p. 196 (lire en ligne) (au 24 juin 2016, le résumé de cette numérisation confond les chronologies de la « Petite » et de la « Grande chirurgie »).
- « Notice sur Bernard de Gordon », Éphémérides de Montpellier, vol. 3, , p. 337 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Grat », p. 211, « Guidomarus », p. 219, « Jean », p. 345, « Bienvenu », p. 85.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Trets », p. 495, « Jean de Torco », p. 493.
- (en) Petra G. Schmidl, « Ashraf: al‐Malik al‐Ashraf (Mumahhid al‐Dīn) ʿUmar ibn Yūsuf ibn ʿUmar ibn ʿAlī ibn Rasūl », dans Islamic Scientific Manuscripts Initiative, Max Planck Institute Berlin for the History of Science, s. d. (lire en ligne) (source : (en) Thomas Hockey (dir.) et al., The Biographical Encyclopedia of Astronomers, New York, Springer, (présentation en ligne), p. 66-67.
- Laurence Moulinier, « L'Uroscopie en vulgaire dans l'Occident médiéval : Un tour d'horizon », dans Michèle Goyens (éd.), Pieter De Leemans (éd.) et An Smets (éd.), Les Traductions vernaculaires des traités d'uroscopie dans l'Occident médiéval : Quelques exemples, Louvain, Presses universitaires de Louvain, (lire en ligne), p. 221-241 [8].
- Danielle Jacquart, « Le Régime du corps d'Aldebrandin de Sienne : 1256 », dans Recueil des commémorations nationales, 2006, Sciences et techniques, sur le site des Archives de France [lire en ligne (page consultée le 17 mai 2017)].