1370 en santé et médecine — Wikipédia

Années de la santé et de la médecine :
1367 - 1368 - 1369 - 1370 - 1371 - 1372 - 1373
Décennies de la santé et de la médecine :
1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390 - 1400

Cet article présente les faits marquants de l'année 1370 en santé et médecine.

Événements

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  • 16 janvier : la reine Jeanne, comtesse de Provence, « accorde franchise de la taille et de toutes autres impositions au Juif Bendich Ahin, médecin d'Arles, et à ses héritiers, à cause des services qu'[elle] a reçus de lui[1],[2] ».
  • Fondation de l'hôpital Sainte-Marthe à Montpellier par Pierre Gras, bourgeois de la ville[3].
  • Fondation de l'hôpital Saint-François à Chambéry en Savoie, voué à l'accueil des enfants trouvés ou abandonnés[4].
  • Jean de Rhense, maître de l'école capitulaire de Saint-Castor, fonde « de ses propres deniers » à Coblence, dans la principauté de Trèves en Allemagne, « un hôpital particulier pour les pauvres pèlerins[5] ».
  • Hugues Aubriot, prévôt de Paris, fait construire, rue Montmartre, le premier égout couvert de la ville[6].
  • Ziliolus de Feracavallis, chapelain de l'hôpital San Lorenzo de Bergame, « est accusé de refuser aux pauvres le gite et le couvert, de menacer de mort ses frères, et d'avoir une relation sexuelle avec une femme de l'hôpital[7] ».
  • Année prétendue de l'invention de l'eau de la reine de Hongrie, alcoolat de romarin qui, « après avoir figuré dans les pharmacopées officielles jusqu'au milieu du dix-neuvième siècle, est tombé dans un profond oubli[8],[9] ».
  • Vers 1370 : Guillaume Desjardins (mort en 1438), médecin normand, reçu docteur à Paris, établi à Rouen, favorisé par Henri V, roi d'Angleterre et souverain effectif de la Normandie, chancelier de l'église de Bayeux, « siégea parmi les juges de Jeanne d'Arc, à qui il lui arriva même de donner ses soins » en 1431[10] .

Références

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  1. Louis Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison de Baux, Marseille, Barlatier-Feissat père et fils, , 722 p. (lire en ligne), p. 427.
  2. Henri Gross (trad. Moïse Bloch), Gallia judaica : Dictionnaire géographique de la France d'après les sources rabbiniques, Paris, libr. Léopold Cerf, , 766 p. (lire en ligne), p. 85.
  3. Henri Vidal, « Le Moyen Âge », dans Gérard Cholvy (dir.), Histoire du diocèse de Montpellier, Paris, éditions Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France » (no 4), (lire en ligne), p. 63.
  4. Danièle Munari, « Enfants des hôpitaux », sur le site des archives départementales de Savoie [lire en ligne (page consultée le 2 juin 2017)].
  5. Guillaume-Marie de Bourdelois, De Coblens à Trèves, Metz, Gerson-Lévy et Alcan, , 376 p. (lire en ligne), p. 14.
  6. Antoine Le Roux de Lincy, « Hugues Aubriot, prévôt de Paris sous Charles V, 1367-1381 », Bibliothèque de L’École des chartes, vol. 23,‎ , p. 178 (lire en ligne).
  7. « Ziliolus de Feracavallis, the minister of Bergamo's hospital of S. Lorenzo, […] was accused of denying the poor food and shelter, threatening to kill his fellow brothers, and having a sexual affair with a woman in the hospital » Rosin Cossar, « Lay Women in the Hospitals of Late Medieval Bergamo », Florilegium, vol. 21,‎ , p. 44 (lire en ligne).
  8. Paul Dorveaux, « L'Eau de la reine de Hongrie », Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, vol. 6, no 19,‎ , p. 358-361 (lire en ligne).
  9. Maurice Chastrette, « Histoires de grands parfums anciens et moins anciens », Bulletin de l'Union des professeurs de physique et de chimie,‎ (lire en ligne).
  10. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume Desjardins [de Gardinis, de Jardinis] », p. 239.
  11. « Thomas de Garbo (13..-1370) », notice BNF.