154e division d'infanterie (France) — Wikipédia
154e division d'infanterie | |
Création | 17 mars 1915 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1915 - 3e Bataille d'Artois 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - Bataille de la Lys 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de Somme-Py) (Bataille de Champagne et d'Argonne) |
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La 154e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 154e division d'infanterie
[modifier | modifier le code]- - : Général Rabier
- - : Général Breton
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- infanterie :
- cavalerie :
- 1 escadron du 13e régiment de chasseurs à cheval d' à
- 1 escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval d' à
- 1 escadron du 9e régiment de hussards de à
- artillerie :
- 2 groupes de 75 du 6e régiment d'artillerie d' à
- 1 groupe de 75 du 51e régiment d'artillerie de à
- 3 groupes de 75 du 266e régiment d'artillerie de à
- 105e batterie de 58 du 6e régiment d'artillerie de à
- 101e batterie de 58 du 266e régiment d'artillerie de janvier à
- 7e groupe de 155c du 114e régiment d'artillerie
- génie :
- compagnies 5/7, 5/25 du 1er régiment du génie
- 1 bataillon du 97e régiment d'infanterie territoriale d'août à
Historique
[modifier | modifier le code]1915
[modifier | modifier le code]- – : constitution et concentration vers Cuperly. À partir du , transport par V.F., du camp de Châlons, dans la région de Villers-Bretonneux.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Herleville et Dompierre, étendu à gauche, le 1er août, jusque vers Frise (guerre de mines)[1]. En liaison, à partir du , avec l’armée britannique.
- 21 – : retrait du front (relevée par l’armée britannique) et transport par V.F., de la région Moreuil, Villers-Bretonneux, dans celle de Frohen-le-Grand.
- 24 – : mouvement vers Wanquetin. Tenue prête à intervenir, les 25 et , dans la région Warlus, Dainville, Wailly, Agny (3e Bataille d'Artois).
- – : transport par camions vers Servin, Hersin-Coupigny et Houdain. Éléments engagés, à partir du , avec la 13e D.I., dans la 3e Bataille d'Artois. Coopération à la conquête de la corne sud du bois de Givenchy. À partir du , occupation d’un secteur vers Souchez et la lisière ouest du bois de Givenchy.
- – : retrait du front vers Monchy-Cayeux. À partir du , transport par V.F., de la région de Saint-Pol, dans celle de Lure ; repos et instruction. À partir du , repos et instruction vers Valdoie.
1916
[modifier | modifier le code]- 9 – : mouvement par étapes vers le camp d’Arches, par Mélisey, Fougerolles et Plombières-les-Bains ; instruction.
- – 1er avril : mouvement par étapes vers la région de Montbéliard, par Plombières-les-Bains, Fougerolles et Mélisey ; travaux. À partir du , occupation d’un secteur entre la frontière suisse et Carspach.
- 1er – : retrait du front. À partir du , transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc ; repos.
- – : transport à Verdun. Engagée, à partir du , dans la Bataille de Verdun, vers Châtillon-sous-les-Côtes et Villers-sous-Bonchamp.
- 22 – : retrait du front. Mouvement vers la région de Chaumont-sur-Aire ; repos.
- – : transport à Verdun. Engagée à nouveau dans la Bataille de Verdun, vers Damloup et la route de Verdun à Vaux-devant-Damloup :
- - : attaques allemandes vers le fort de Tavannes.
- : attaque française.
- – : retrait du front et transport par camions en Champagne. À partir du , occupation d’un secteur entre l’Aisne et la Main de Massiges, étendu à droite, le , jusqu'à la route de Binarville.
- – : retrait du front et transport au camp de Mailly ; instruction.
- – : mouvement vers Revigny ; repos.
- – : transport à Verdun et occupation d’un secteur vers la ferme des Chambrettes et Bezonvaux.
1917
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front. Transport par V.F. dans la région de Saint-Dizier, puis dans celle de Liancourt ; repos vers Méru.
- 5 – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Chilly et Chaulnes.
- – : retrait du front (relevé par l'armée britannique). Mouvement vers Chaussoy-Epagny, puis, à partir du , vers Méru ; repos.
- 12 – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur au bois des Loges. À partir du , retrait du front, puis progression en 2e ligne (Repli allemand).
- – : retrait du front ; repos vers Saint-Just-en-Chaussée. À partir du , mouvement, par étapes entrecoupées de repos, vers la vallée de l'Ourcq, puis vers celle de l'Aisne. Tenue prête, dans la région de Fismes, à intervenir dans l'offensive du (non engagée) ; repos.
- 7 – : occupation d'un secteur vers Chevreux et le moulin de Vauclerc. Fortes attaques allemandes, particulièrement le (bataille du Chemin des Dames).
- : réduction du front, à droite, jusqu'au nord de Craonne.
- – : retrait du front. Repos au nord de Fismes, puis à Fère-en-Tardenois.
- – : occupation d'un secteur vers le nord de Craonne et le plateau des Casemates, étendu à droite, le , jusque vers Chevreux.
- : attaque locale allemande.
- – : retrait du front et repos vers Fismes. À partir du 17, transport par V.F., dans la région de Chelles ; repos et instruction.
- – : mouvement par étapes vers Chavigny, et, à partir du , occupation d’un secteur vers la ferme Mennejean et le sud de Vauxaillon. Préparation de l'offensive de la Malmaison.
- – : retrait du front, tenue prête à intervenir dans la Bataille de la Malmaison (non engagée). Repos vers Soissons.
- 7 – : occupation d'un secteur vers le bois de Mortie et Quincy-Basse.
- – : retrait du front et transport par camions dans la région de Villers-Cotterêts.
- : transport par camions à l'est de Noyon, en vue de l'exploitation éventuelle de l'offensive britannique sur Cambrai ; puis, le 1er décembre, mouvement vers Vaux-en-Vermandois et travaux de 2e position à l'ouest de Saint-Quentin.
- – : mouvement par étapes vers la région de Lassigny ; repos et instruction.
1918
[modifier | modifier le code]- 6 – : mouvement vers Guiscard ; puis, à partir du , occupation d'un secteur vers Moy et Urvillers, à la limite du front britannique.
- – : relève par des éléments britanniques ; repos vers Ercheu.
- – : transport par V.F., à Bruyères ; travaux à Ban-de-Sapt, puis, à partir du 1er mars, en Haute-Alsace, vers Suarce. À partir du , transport par V.F. dans la région d'Écouen ; mouvement par étapes vers les Flandres, par Luzarches, Amblainville, Chaumont-en-Vexin, Grandvilliers, Ailly-sur-Somme et Sus-Saint-Léger. Repos au nord-ouest de Poperinghe.
- – 1er mai : engagée, vers Locre, dans la bataille de la Lys.
- 23, 25 et : combats violents, elle doit tenir le Mont Kemmel, elle doit se retirer le . Puis, stabilisation du front vers Dranoutre et l'est de Locre.
- 1er – : retrait du front ; repos vers Dunkerque. À partir du , transport par V.F. vers Damery ; repos.
- 27 - : transport par camions vers Jonchery-sur-Vesle, en soutien d'éléments britanniques. À partir du , engagée par éléments, vers Ville-en-Tardenois, dans la 3eBataille de l'Aisne. Combats en retraite dans la vallée de l'Ardre.
- – : retrait du front ; éléments maintenus en 1re ligne jusqu'au . À partir du , transport par V.F. dans la région de Pagny-sur-Meuse ; instruction d’éléments américains.
- – : mouvement vers la Woëvre ; à partir du , occupation d’un secteur entre Regnéville-en-Haye et l’étang de Vargévaux.
- – : retrait du front et mouvement vers Dombasle. À partir du , occupation d’un secteur entre Sânon et Bezange-la-Grande.
- 16 - : retrait du front ; transport par V.F. dans la région de Romilly-sur-Seine ; repos. Puis mouvement vers le front.
- – : engagée dans la Bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d'Argonne) et son exploitation. Progression vers l'Epine de Vedegrange.
- 27 - : enlèvement des positions allemandes de la rive gauche de la Py, au sud de Saint-Souplet.
- 6 - : franchissement de l'Arnes à Hauviné. Puis poursuite jusqu’au sud-est de Rethel, vers Thugny et Ambly-Fleury.
- – : retrait du front ; mouvement vers Athis, Juvigny et Tours-sur-Marne ; repos. Puis transport par V.F. en Haute-Alsace.
- 2 – : occupation d’un secteur vers Burnhaupt-le-Bas et Fulleren.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique: 14e CA, d’ à
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Du 27 mai au 18 juin 1915, la 309e brigade est mise à la disposition de la 27e D.I.
- Du 11 janvier au 2 février 1918, la D.I fait partie du groupement d’Ugny.
- 2 au 31 mai 1918, des éléments de la 154e D.I sont au groupement de La Tour.
- Le 17 août 1917, la 154e D.I est donnée au 14e CA pour relever, en vue d’une extension prochaine du secteur de ce C.A, la 13e D.I qui est sous les ordres du 21e CA. Du 17 au 22 août (date de l’extension), les éléments de la 154e D.I entrant en secteur sont donc sous les ordres du 21e C.A, les éléments réservés de la D.I restant sous les ordres du 14e C.A.
- Du 30 juillet au 13 août 1917, la 154e D.I est détachée au G.M.P pour le maintien de l’ordre.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).