La 17ème étape du Tour de France 2011 relie Gap (Hautes-Alpes) à Pinerolo (Italie) sur 179 kilomètres. Cinq ascensions sont au programme : la Côte de Sainte-Marguerite (km 71,5, catégorie 3, 2,8 km à 7,4 %), la Côte de La Chaussée (km 85,5, catégorie 3, 1,4 km à 8,3 %), le Col de Montgenèvre (km 96,5, catégorie 2, 7,9 km à 6,1 %), la Montée de Sestrières (km 118, catégorie 1, 11,1 km à 6,3 %) et la Côte de Pramartino (km 171, catégorie 2, 6,7 km à 6 %). Le sprint intermédiaire prend place à Villar-Saint-Pancrace (km 81,5). La ligne d'arrivée est située Place Vittorio Veneto, soit huit kilomètres après le sommet de l'ultime ascension.
Sylvain Chavanel est le premier à passer au sommet de la Côte de La Chaussée et au Col de Montgenèvre. En parallèle, le BelgeKevin De Weert (Quick-Step), l'IrlandaisNicolas Roche (AG2R) et le NéerlandaisJohnny Hoogerland (Vacansoleil-DCM) partent en contre, en vain. Le peloton passe au sommet de ce dernier avec un retard de six minutes et trente secondes sur l'échappée. Rubén Pérez passe en solitaire dans la station de Sestrières, avec une avance d'une minute sur le reste de l'échappée et de deux sur le groupe de poursuivants. Le groupe Maillot Jaune, lui, est à plus de sept minutes. Rubén Pérez résiste à l'échappée dans la longue descente de 45 kilomètres sur Villar Perosa et entame donc seul l'ultime ascension, la Côte de Pramartino (6,7km à 6%). L'Espagnol est rattrapé et c'est au tour du champion de France 2010 puis d'Edvald Boasson Hagen d'attaquer à leur tour. Ce dernier passe en tête au sommet, avec une avance de quinze secondes sur le duo Mollema - Hivert et de près de cinq minutes sur le groupe Maillot Jaune. La descente est marquée par les chutes et les sorties de route de Bauke Mollema et du Maillot Jaune Thomas Voeckler. Le Norvégien s'impose en solitaire dans les rues de Pinerolo, après une deuxième place honorable la veille à Gap. Bauke Mollema franchit la ligne d'arrivée quarante secondes derrière le vainqueur du jour, le reste de l'échappée parvient à la rallier avant les favoris, qui arrivent à plus de quatre minutes sans la présence du Maillot JauneThomas Voeckler, en raison de ses déboires dans la descente de la dernière ascension, qui perd ce jour-là une vingtaine de secondes sur ces principaux rivaux.