2008 en Polynésie française — Wikipédia
Chronologies
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Cet article présente les faits marquants de l'année 2008 en Polynésie française.
Évènements
[modifier | modifier le code]- Lundi : élections territoriales.
- Lundi : Gaston Flosse est élu président autonomiste de la Polynésie française après s'être allié à son ancien adversaire Oscar Temaru.
- Jeudi : une motion de défiance contre le gouvernement de coalition de Gaston Flosse et de l'indépendantiste Oscar Temaru, est votée par 29 voix sur 56. Il s'agit de la cinquième motion de censure votée en quatre ans. Le maire autonomiste de Bora Bora, Gaston Tong Sang qui avait obtenu 45 % des voix aux élections anticipées de février 2008, est chargé de diriger le nouveau gouvernement.
- Jeudi : le président de la Polynésie française Gaston Tong Sang s'est déclaré « prêt à tout » pour sauver son pays. Depuis la démission du groupe majoritaire d'une de ses élues, qui a choisi de siéger chez les non-inscrits, il ne bénéficie plus de la majorité et ne peut donc pas le budget 2009 de la collectivité qui doit être adopté avant la fin de l'année.
- Dimanche : décès de Tenae Temanihi (80 ans), dit "Papa Tepa" ou "le double miraculé de la mer", pour avoir survécu à cinq mois de dérive en mer en 1964 puis au crash d'un avion aux îles Marquises[1].
- Vendredi : l'instabilité politique chronique — majorité et opposition sont à égalité de voix (28) depuis le départ de Sandra Lévy Agami de la majorité — empêche l'adoption du budget 2009, malgré la date limite proche du . La suppression progressive de l'indemnité temporaire de retraite (ITR) touchera de nombreux fonctionnaires d'État à partir du et la refonte de la carte militaire, avec le départ annoncé du Rimap-P d'ici à 2010, est un autre sujet d'inquiétude. L'attitude jugée trop conciliante du président de la Polynésie à l'égard du secrétaire d'État à l'outre-mer, Yves Jégo, agace l'opposition mais aussi certains de ses proches qui, en aparté, remettent en question son autorité[2].
- Lundi : révélation par les avocats de la famille de Jean-Pascal Couraud, d'une lettre relatant les conditions de la disparition en 1997 de Jean-Pascal Couraud, un journaliste d'investigation et opposant à Gaston Flosse, alors président de Polynésie, disparu dans la nuit du 15 au . Ce journaliste enquêtait sur les affaires politico-financières polynésiennes et notamment sur des transferts de fonds sur un compte qu'aurait détenu le président Jacques Chirac au Japon. Le document a été retrouvé au domicile du sénateur Gaston Flosse, ancien UMP et proche de l'ancien président de la République française[3].
- Mardi : le sénateur Gaston Flosse qualifie « dénonciation calomnieuse » les informations révélées hier par deux avocats, selon lesquelles une lettre décrivant les conditions de la disparition de du journaliste Jean-Pascal Couraud, aurait été saisie en septembre dernier à son domicile tahitien, il affirme s'être « contenté de recevoir une lettre anonyme, relatant de prétendues révélations sur cette affaire ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « 2008 par pays en Océanie » (voir la liste des auteurs).
- Le Figaro.fr, Décès de Papa Tepa, "miraculé de la mer"
- Le Monde.fr, La Polynésie française, en instabilité politique chronique, ne parvient pas à voter son budget
- Le Monde.fr, Nouveaux éléments sur la mort d'un journaliste qui enquêtait sur les comptes de Chirac