36 Draconis — Wikipédia
Ascension droite | 18h 13m 53,83281s[1] |
---|---|
Déclinaison | +64° 23′ 50,2258″[1] |
Constellation | Dragon |
Magnitude apparente | 4,99[2] |
Localisation dans la constellation : Dragon | |
Type spectral | F5 V[3] |
---|---|
Indice B-V | +0,40[3] |
Vitesse radiale | −36,026 km/s[4] |
---|---|
Mouvement propre | μα = +352,918 mas/a[1] μδ = +35,572 mas/a[1] |
Parallaxe | 43,183 7 ± 0,094 0 mas[1] |
Distance | 23,156 9 ± 0,050 4 pc (∼75,5 al)[5] |
Magnitude absolue | 3,14[3] |
Masse | 1,23 ± 0,15 M☉[2] |
---|---|
Rayon | 1,635 ± 0,037 R☉[2] |
Gravité de surface (log g) | 4,1 ± 0,5[2] |
Luminosité | 4,66 ± 0,12 L☉[2] |
Température | 6 638 ± 83 K[2] |
Métallicité | [Fe/H] = −0,3 ± 0,1[2] |
Rotation | 8 km/s[3] |
Âge | 2,95 Ga[6] |
Désignations
36 Draconis (en abrégé 36 Dra) est une étoile de la constellation boréale du Dragon. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,99[2]. Elle présente une parallaxe annuelle de 43,18 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de ∼ 75,5 a.l. (∼ 23,1 pc) de la Terre[1]. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,129 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire présente sur le trajet de sa lumière[2]. L'étoile possède un mouvement propre relativement élevé, traversant la sphère céleste à un rythme de 0,353 seconde d'arc par an[7]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −36 km/s[4].
36 Draconis est une étoile jaune-blanc de la séquence principale ordinaire de type spectral F5 V[3]. Elle est 1,23 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 1,64 fois plus grand que le rayon solaire[2]. L'étoile est âgée d'environ trois milliards d'années[6] et elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 8 km/s[3]. Elle est 4,7 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 6 638 K[2].
Des observations réalisées en 2010 et 2012 ont permis de lui détecter un compagnon qui est six magnitudes plus faible qu'elle, localisé à une distance angulaire de 3,3 secondes d'arc. L'âge et la magnitude de ce compagnon indiquent que c'est une naine rouge de classe M3[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 36 Draconis » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- (en) R. Ligi et al., « Radii, masses, and ages of 18 bright stars using interferometry and new estimations of exoplanetary parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 586, , p. 23, article no A94 (DOI 10.1051/0004-6361/201527054, Bibcode 2016A&A...586A..94L, arXiv 1511.03197)
- (en) Yoichi Takeda et al., « High-Dispersion Spectra Collection of Nearby F-K Stars at Okayama Astrophysical Observatory: A Basis for Spectroscopic Abundance Standards », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 57, no 1, , p. 13–25 (DOI 10.1093/pasj/57.1.13 , Bibcode 2005PASJ...57...13T)
- (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
- (en) * 36 Dra -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Yoichi Takeda, « Fundamental Parameters and Elemental Abundances of 160 F-G-K Stars Based on OAO Spectrum Database », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 59, no 2, , p. 335–356 (DOI 10.1093/pasj/59.2.335 , Bibcode 2007PASJ...59..335T)
- (en) Sébastien Lépine et Michael M. Shara, « A Catalog of Northern Stars with Annual Proper Motions Larger than 0.15" (LSPM-NORTH Catalog) », The Astronomical Journal, vol. 129, no 3, , p. 1483–1522 (DOI 10.1086/427854, Bibcode 2005AJ....129.1483L, arXiv astro-ph/0412070)
- (en) David R. Rodriguez et al., « Stellar multiplicity and debris discs: an unbiased sample », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 449, no 3, , p. 3160–3170 (DOI 10.1093/mnras/stv483, Bibcode 2015MNRAS.449.3160R, arXiv 1503.01320)
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) 36 Draconis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.