3e division blindée (France, 1943-1946) — Wikipédia
3e division blindée | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Allégeance | Comité français de libération nationale/Gouvernement provisoire de la République française |
Branche | Armée de terre |
Type | Division blindée |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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La 3e division blindée (3e DB) est une unité blindée de l'Armée de terre française qui a existé pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est d'abord créée en Afrique du Nord en 1943 et dissoute un an plus tard sans avoir combattu. Elle est ensuite recréée peu avant la capitulation allemande et arrive après-guerre pour participer à l'occupation de l'Allemagne.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : création de la 3e division blindée
- : dissolution
- : recréation
- : dissolution
Commandants
[modifier | modifier le code]- - : général Brossin de Saint-Didier[1]
- - : général de Bazelaire de Boucheporn (sl)[1]
- - : général de Langlade[1]
- - : général Noiret[1]
Historique
[modifier | modifier le code]Première création
[modifier | modifier le code]La 3e division blindée est créée le , à partir d'éléments divers rassemblés en Tunisie[2]. Il s'agit de la 4e division blindée que le comité français de libération nationale espère recréer, après la 1re, la 5e (ex-2e) et la 2e DB[3]. Elle part pour le Maroc en octobre 1943, pour se rapprocher des envois américains de matériel[2]. Elle est alors composée de trois régiments :
- 4e régiment de cuirassiers, issu du 4e régiment de chasseurs d'Afrique
- 6e régiment de cuirassiers, issu du 6e régiment de chasseurs d'Afrique
- 12e régiment de cuirassiers, issu du 12e régiment de chasseurs d'Afrique et qui rejoint ensuite la 2e DB.
Les Américains considèrent qu'ils n'ont pas besoin d'une quatrième division blindée française et refusent de l'équiper[3]. Les Français, espérant néanmoins pouvoir créer cette division, la maintiennent comme une division cadre[4],[5] et lui livrent début 1944 une partie des envois américains d'armes, dont une centaine de chars M3 Stuart et M4 Sherman. Les Américains demandent l'envoi de ces chars dans les unités déjà constituées, transfert qui n'est achevé qu'en octobre 1944[6]. La division est dissoute le , ses éléments incomplets partant renforcer la 1re DB[2].
Seconde création
[modifier | modifier le code]La 3e division blindée est à nouveau créée le dans la région de Limoges[2], à partir d'éléments FFI[7]. Non engagée dans la guerre, elle prend part à l'occupation de l'Allemagne avec le 2e corps d'armée français. Elle est finalement dissoute le [1].
Elle est constituée des unités suivantes[8] :
- 4e régiment de cuirassiers (chars),
- 11e régiment de cuirassiers (chars),
- 13e régiment de dragons (chars),
- 11e régiment de chasseurs (reconnaissance),
- 6e régiment de cuirassiers (chasseurs de chars),
- 1re demi-brigade de chasseurs à pied :
- 16e régiment d'artillerie.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Vernet, Le réarmement et la réorganisation de l'Armée de terre française (1943-1946), Ministère de la défense, État-Major de l'Armée de terre, Service historique, (ISBN 978-2-86323-003-9, lire en ligne).
- (en) Marcel Vigneras, Rearming the French, Center of Military History, coll. « United States Army in World War II: Special Studies », (1re éd. 1957), 444 p. (lire en ligne).
Références
[modifier | modifier le code]- Marie-Anne Corvisier de Villèle, « 3e division blindée (1re formation) & 3e division blindée (2e formation) », dans Inventaire des archives de la guerre, Série P 1940 - 1946, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, (lire en ligne), p. 205-207
- (en) Stone & Stone, « Unit History: Free French 3rd Armored » [archive du ], sur books.stonebooks.com (consulté le ).
- Vigneras 1989, p. 127.
- Vigneras 1989, p. 128.
- Vernet 1980, p. 16-17.
- Vigneras 1989, p. 245.
- Vernet 1980, p. 84.
- (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (2), Osprey Military, coll. « Men-at-arms » (no 318), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 36