58 Hydrae — Wikipédia

58 Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 50m 17,30829s[1]
Déclinaison −27° 57′ 37,3004″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,41[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Stade évolutif branche des géantes rouges
Type spectral K2,5 IIIb Fe-1:[3]
Indice U-B +1,49[2]
Indice B-V +1,40[2]
Indice R-I +0,76[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −8,7 ± 1,5 km/s[4]
Mouvement propre μα = −238,580 mas/a[1]
μδ = −62,451 mas/a[1]
Parallaxe 10,802 4 ± 0,403 6 mas[1]
Distance 92,6 ± 3,5 pc (∼302 al)[5]
Magnitude absolue −0,60[4]
Caractéristiques physiques
Masse 0,88 M[6]
Rayon 33,40+0,41
−1,13
 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,35[6]
Luminosité 310,19 L[6]
Température 4 210 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,43 ± 0,04[4]
Âge 8,1 Ga[6]

Désignations

E Hya, 58 Hya, 6 Lib, HD 130694, HIP 72571, HR 5526, CD-27 10073, CPD-27 5058, LTT 5887, SAO 182911[5]

58 Hydrae (en abrégé 58 Hya) est une étoile géante de la constellation de l'Hydre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,41[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est située à environ ∼ 302 a.l. (∼ 92,6 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −9 km/s[4].

Nomenclature

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L'étoile porte la désignation de Bayer de E Hydrae[5]. Étant située dans la partie la plus orientale de l'Hydre mais juste sous la Balance, l'astronome anglais John Flamsteed lui a attribué une double désignation correspondant à ces deux constellations, soit 58 Hydrae et 6 Librae[8].

Propriétés

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58 Hydrae est une étoile géante rouge vieillissante de type spectral K2,5 IIIb Fe-1:[3], qui est très probablement (avec une probabilité de 98 %) sur la branche des géantes rouges[6]. Le suffixe du type spectral indique que son spectre présente une sous-abondance en fer, et qu'il existe une incertitude quant à sa classification. L'étoile est estimée être âgée de 8,1 milliards d'années, et de ne faire que 88 % la masse du Soleil[6]. En devenant une géante, les couches externes de l'étoile se sont dilatées, et son rayon est ainsi environ 33 fois plus grand que le rayon solaire[7]. Elle est 310 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 210 K[6].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. a b et c (en) * E Hya -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a b c d e f g et h (en) S. Stock, S. Reffert et A. Quirrenbach, « Precise radial velocities of giant stars. X. Bayesian stellar parameters and evolutionary stages for 372 giant stars from the Lick planet search », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 15, article no A33 (DOI 10.1051/0004-6361/201833111, Bibcode 2018A&A...616A..33S, arXiv 1805.04094)
  7. a et b (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  8. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 218 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)

Liens externes

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