Aéroport international Toussaint-Louverture — Wikipédia
Aéroport international Toussaint-Louverture | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | Haïti | |||||||||
Ville | Port-au-Prince | |||||||||
Coordonnées | 18° 34′ 48″ nord, 72° 17′ 33″ ouest | |||||||||
Altitude | 37 m (122 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code IATA | PAP | |||||||||
Code OACI | MTPP | |||||||||
Type d'aéroport | public | |||||||||
Gestionnaire | Autorité Aéroportuaire Nationale | |||||||||
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L'Aéroport International Toussaint-Louverture (code IATA : PAP • code OACI : MTPP) est le principal aéroport d'Haïti se situant à une dizaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Port-au-Prince, dans la commune de Tabarre. Il est géré par l'Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN).
Situation
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On l’appelle aussi l'aéroport de Maïs-Gaté à cause du toponyme spécifique dans la plaine du Cul-de-Sac[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancienne base militaire américaine dans les années 1950 et 1960, l'aéroport actuel ouvrit en 1965, sous le nom d'aéroport international François Duvalier, en l'honneur de l'ancien président d'Haïti, jusqu'en 1986 où il fut renommé aéroport international de Port-au-Prince. En 2003, il fut encore une fois renommé, cette fois-ci en l'honneur du héros national Toussaint Louverture.
L'Aéroport pendant le tremblement de terre de janvier 2010
[modifier | modifier le code]Le , un tremblement de terre de magnitude 7,0 a frappé l'ouest d'Haïti et, notamment, la capitale.
Ce séisme, qui est suivi de plus d'une centaine de répliques, est le plus important et le plus meurtrier de l'histoire du pays. Elle a désorganisé totalement le fonctionnement de l'État, à l'image de l'effondrement de plusieurs bâtiments publics comme le palais présidentiel. La tour de contrôle de l'aéroport n'a pas été épargnée. Cependant, l'unique piste est restée intacte et permet ainsi aux avions des différents secours d'atterrir.
Le port de la capitale étant inutilisable, la piste de l'aéroport est devenue le point névralgique pour l'arrivée des secours internationaux et le départ des réfugiés rescapés.
C'était d'abord une unité avancée de la 82e division aéroportée, parmi les premières unités arrivées sur place, qui a assuré le contrôle aérien le long de la piste d'atterrissage. Cette unité sera ensuite remplacée par le 23e escadron tactique spécial de l'armée de l'air, doté de matériel plus approprié et appuyé par une équipe de la Federal Aviation Administration (agence fédérale de l'aviation civile américaine), qui ont assuré provisoirement la gestion des installations aéroportuaires et du trafic aérien haïtien avec l'accord du gouvernement[2].
Le département d'État américain a assuré[3] que la prise de contrôle par les forces armées américaines a résulté d'un accord conclu avec le président René Préval, ne nuisant en rien au fait à la souveraineté de l'État haïtien.
Après le séisme du 12 janvier 2010, toutes les opérations commerciales des compagnies aériennes ont été suspendues.
Avant la catastrophe, l'aéroport gérait quotidiennement 13 vols au départ ou à l'arrivée d'Haïti. Le déferlement d'urgence de l'aide humanitaire sur un aéroport ne disposant que d'une piste longs-courriers et d'une piste pour avions-taxis dépasse très largement sa capacité de prise en charge, la prise de contrôle par les forces de l'opération réponse unifiée était afin d'amplifier le trafic aérien sur l'aéroport.
Reconstruction et modernisation
[modifier | modifier le code]Depuis novembre 2011, des travaux de réhabilitation et de remise aux normes ont débuté, conduits par la société haïtienne Panexus Haïti. Ces travaux consistent également en une réorganisation des espaces intérieurs et extérieurs, dotés d'équipements plus importants capables de supporter le doublement de sa capacité d'accueil (soit 1,2 million de passagers prévus annuellement).
De plus, le bâtiment répondent désormais aux normes parasismiques pouvant subir un séisme de niveau 8 sur l'échelle de Richter. Même si les premiers terminaux ont été mis en service le , les travaux se poursuivirent jusqu'en mars 2012[4].
En , le secrétaire d'État aux Travaux publics et Transports, Philippe Cinéas, révélait lors d'un conseil de gouvernement, que de nouveaux travaux d'extension et de modernisation de l’aéroport allaient être réalisés. Ainsi, 600 m2 additionnels seront ajoutés aux 2 400 m2 actuels de la salle d’arrivée. 58 postes d’embarquement seront disponibles pour les compagnies aériennes en décembre 2013, tandis qu'une vingtaine de magasins et de restaurants seront aménagés dans le salon d'aéroport de 4 000 m2[5].
Galerie
[modifier | modifier le code]- La US Coast Guard évacuant des citoyens américains, le 13 janvier 2010
- Files d'attente avant l'évacuation d'Haïti depuis l'aéroport de Port-au-Prince, le 15 janvier 2010
- Avions affrétés amenant des vivres pour le peuple haïtien, le 17 janvier 2010
- Une tour de contrôle « mobile » de la FAA est chargée dans un Antonov russe, le 21 janvier 2010, afin de rééquiper l'aéroport haïtien.
- Plusieurs avions
Statistiques
[modifier | modifier le code]Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.
Compagnies aériennes et destinations
[modifier | modifier le code]Édité le 10/11/2020
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Problèmes d'Amérique latine, Documentation française, (lire en ligne), p. 4
« Le trafic aérien a été grandement amélioré avec l'ouverture de l'aéroport international de Port-au-Prince « François Duvalier », situé à Maïs Gâté dans la plaine du Cul-de-Sac. »
- Article de L'Express du 16/01/2010
- selon Le Monde dans son édition du lundi 18 janvier 2010
- « L'aéroport Toussaint Louverture : rien à envier aux autres », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- La modernisation de l’aéroport Toussaint Louverture progresse - Haïti libre du 30 novembre 2013
- KSZ PAP-JEE
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]https://twitter.com/Aeroport_Haiti
https://www.facebook.com/AeroportHaiti