Abbaye de Berdoues — Wikipédia
Diocèse | Diocèse d'Auch |
---|---|
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CXVIII (118)[1] |
Fondation | 1135 |
Dissolution | 1791 |
Abbaye-mère | Abbaye de Morimond |
Congrégation | Ordre cistercien |
Période ou style | Roman |
Protection | Inscrite MH (1933) |
Coordonnées | 43° 28′ 51″ N, 0° 24′ 32″ E |
---|---|
Pays | France |
Département | Gers |
Commune | Berdoues |
L'abbaye de Berdoues est une ancienne abbaye cistercienne, aujourd’hui partiellement ruinée, située dans la commune du même nom, dans le Gers, au sud de Mirande.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]Vers l'an 1135 de notre ère, 12 moines venus de l'abbaye de Morimond sous la conduite de l'abbé Aubert, fondent l'abbaye de Berdoues, sur une terre concédée par le comte Bernard d'Astarac[2]. Celle-ci prospère rapidement, recevant des seigneurs et paysans de la contrée un grand nombre de terres[3]. Vers 1281 la bastide de Lézian (future Mirande) est fondée par Pierre de Lamaguère, moine de Berdoues et Centulle III comte d'Astarac[4].
Cartulaire
[modifier | modifier le code]L'abbaye est particulièrement connue pour son cartulaire datant de 1175.
Architecture et description
[modifier | modifier le code]L'abbaye de Berdoues est fermée et partiellement détruite en 1791[5]. Lors de la guerre 1940-45 une partie des colonnes de l'abbaye est vendue par l'antiquaire parisien Paul Gouvert au maréchal Hermann Göring qui souhaitait les transporter dans sa propriété en Allemagne[6].
Il ne subsiste les restes d'un bâtiment édifié au XVIIIe siècle dont la chapelle et l'escalier sont inscrits au titre des monuments historique par arrêté du 8 mai 1933[7].
-
Restes du cloître. -
L'entrée de l’abbaye. -
Chapelle à l’emplacement de l’ancien cloître. -
Autel de la chapelle. -
L'escalier principal. -
Haut de l’escalier. -
Emplacement de l'ancien cloître. -
Allée principale vue depuis l'abbaye. -
Granges de l'abbaye.
Filiation et dépendances
[modifier | modifier le code]Berdoues est fille de l'abbaye de Morimond et possède de nombreuses dépendances. En effet chaque fois que des terres culivables étaient regroupées en nombre suffisamment important (10 ha environ) l'abbaye installa un centre d'exploitation agricole appelé "Grange". Ainsi se formèrent les granges de Taran (1175), de Saint-Michel, d'Augas à Saint-Médard, de Darré à Berdoues, de Fonfroide à Montesquiou, de Cuélas, de Saint-Elix, d'Esparsac aux portes d'Auch, d'Aujan, de Meilhan, de Lézian (le futur Mirande) et la Grange d'Artigues sur la rive droite de la Baïse.
Liste des abbés
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'architecture :
- Le cartulaire de Berdoues, publié et annoté par l'abbé Cazauran (1905).
- Site officiel de l'Abbaye de Berdoues dans le Gers.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 141.
- « Saint-Michel, ses origines », sur vva-gers.com, Vals et Villages en Astarac (consulté le ).
- Jacques Lapart, « Valence-sur-Baïse. Conférence sur l'histoire de l'abbaye de Berdoues », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- « Histoire de Saint-Michel », sur wikiwix.com (consulté le ).
- « Abbaye Notre-Dame de Berdoues », sur data.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- Fabricio Cardenas, Petites histoires des Pyrénées-Orientales, Un cloître en double, 26 juillet 2013
- Notice no PA00094738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.