Abbaye de Cantimpré — Wikipédia

Abbaye de Cantimpré
Présentation
Culte Catholique romain
Type Abbaye
Début de la construction 1180
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Ville Cambrai
Coordonnées 50° 10′ 36″ nord, 3° 14′ 08″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Cantimpré
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Abbaye de Cantimpré
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Abbaye de Cantimpré

L'abbaye Notre-Dame de Cantimpré est une ancienne abbaye d'hommes de l'ordre de Saint-Augustin fondée vers 1180 près de Cambrai, dans l'actuel département du Nord, par Hugues d'Oisy et Roger de Wavrin, évêque de Cambrai[1].

Abbaye de chanoines réguliers de Saint-Victor (règle de Saint-Augustin) fondée vers 1180 par Hugues d'Oisy et l'évêque Roger de Wavrin. Du vivant de l'évêque Roger, l'abbaye a comporté en ses murs un local réservé à des religieuses.

L'évêque Roger avait affecté une année de revenus de son évêché pour sa construction. A l'époque, l'évêché de Cambrai couvrait une partie du Nord de la France et le duché de Brabant. En 1182, l'évêque Roger fit don à l'abbaye de la cure de Bellinghen.

L'évêque Roger est mort pendant le siège de Saint-Jean d'Acre lors de la troisième croisade alors qu'il commandait les troupes flamandes[2].

Engelbert IV d'Enghien et son épouse Ide donnent en 1224 plusieurs biens à l'Abbaye de Cantimpré[3] pour la fondation du prieuré de l'abbaye à Bellingen, prieuré où Ide ou Adélaïde d'Audenaerde vers 1200, fille d'Arnould III d'Audenaerde ou de Gilbert II d'Oudenaerde et de Richilde de Peteghem est enterrée.

Ruinée en 1580, elle est alors transférée et reconstruite à Bellinghem (territoire de l'actuelle commune de Sailly-lez-Cambrai).

En 1580, l'abbaye est détruite pour laisser place aux fortifications de la ville [4] et les religieux se déplacent à Bellingen dans le diocèse de Mons[5].

Marie-Thérèse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême par le traité de Versailles signé avec le Roi de France renonce le à ses droits sur l'Abbaye de Cantimpré et le prieuré de Bellinhem[6].

Il y restait douze religieux en 1768. Fermée en 1791.

Les quatre premiers abbés sont connus entre autres par la Vie du fondateur Jean, rédigée par Thomas de Cantimpré dans sa jeunesse (vers 1223) et complètée à la fin de sa vie[7]:

  • Jean, fondateur de Cantimpré
  • Matthieu († 6 février 1218)
  • Thomas
  • Nicolas (attesté dans des chartes de 1236 et 1238)

Personnalités liées à l'abbaye

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par ordre chronologique

Terres, propriétés, revenus

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Bibliographie

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  • Archives départementales - Fonds concernant L'abbaye Notre-Dame de Cantimpré - voir en ligne:[2]
  • Félix-Victor Goethals, Histoire de la Maison de Wavrin, Bruxelles, 1866, p. 10

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. BNF - Notice d'autorité collectivité- voir rn ligne:[1]
  2. Félix-Victor Goethals, Histoire de la Maison de Wavrin, Bruxelles, 1866, p. 10
  3. Jean le carpentier, Histoire généalogique des Païs-Bas, ou Histoire de Cambray et du Cambresis... enrichie des généalogies, éloges et armes des comtes, ducs, évesques et archevesques, (lire en ligne), p. L an I224 & 1225 Engelbert Sire d Enghien donna biens à l Abbaye de Cantimpre aux environs de Belinghen où il est inhumé avec sa femme Ide en présence de lors Prieur de Bellinghen de Watier de Moriamez, d O. frère, de Watier de Mussem, de Henry de Rist de Lelhapnde Gautier Charomde Watier de Buvenghem d Engelbert de Hautcroix de Soton de Bomgardes de Bonne &c
  4. « Cambray ; Kartenmaterial ; », Europeana (consulté le )
  5. Recueil des édits, déclarations, lettres patentes &c. enregistrés au parlement de Flandres; des arrêts du conseil d'état particuliers à son ressort; ensemble des arrêts de règlemens rendus par cette cour, depuis son érection en conseil souverain à Tournai, de l'imprimerie de Derbaix, (lire en ligne), Sur la requête présentée au Roi étant en son Conseil par l Abbé de l Abbaye de Cantimpré Ordre de St Augustin Diocèse de Cambray & son co Adjuteur contenant que l EgHse & les Bâtimens de eette Abbaye qui étoient autrefois situés aux portes de Cambray dans uhterrein dé pendant de l Artois furent détruits vers 1580 pour servir à l'aggrandissement des Fortifications de cette Place & qu alors l Abbé &c les Religieux se retirèrent dans une Maison ou Refuge qui1 leur appartient encore dans l intérieur de la même Ville mais que comme ils ne peuvent s yarran ger convenablement ils se déterminèrent à prendre pour azile le Prieuré de Bellinghem attachS dans le troisième siècle à leur Abbaye 8c situé dans le Bailliage de Mons ce qu ils firent du consentement de l Archevêque de cambrai dont le Diocèse comprenoit également ce Prieuré & le chef lieu de l Abbaye que les différentes révolutions qu éprouvé rent les Pays Bas ont soit continuer très longtemps cet établissement AU PARLEMENT 117
  6. Georg Friedrich von Martens, Recueil des principaux traités d'alliance, de paix, de trêve, de neutralité, de commerce, de limites, d'échange conclus par les puissances de l'Europe tant entre elles qu'avec les puissances et états dans d'autres parties du monde: depuis 1761 jusqu'à présent, vol. 1, Jean Chretien Dieterich, (lire en ligne), p. L Impératrice Reine Apostolique renonce à ses prétentions fur l Abbaye de Cantimpré de Tordre des Chanoines Réguliers de St Augustin située dans un des Faubourgs de Cambrai & le Prieuré de Bellinghen continuera à en dépendre comme il en a dépendu ci devant sauf néanmoins aux Religieux du dit Bellinghen & à tous autres leurs droits & actions pour raison des fondations faites audit lieu & de l exécution de tous Actes & Conventions concernant ledit Prieuré lesquels ne préjudicicront pas à fa dépendance de la dite Abbaye de Cantimpré
  7. R. Godding, «  Une œuvre inédite de Thomas de Cantimpré. La Vita Ioannis Cantipratensis », Revue d’histoire ecclésiastique,‎ 76/2 (1981), p. 284-291