Abdelbaki Hermassi — Wikipédia
Abdelbaki Hermassi | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien des Affaires étrangères | |
– (9 mois et 9 jours) | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Ghannouchi I |
Prédécesseur | Habib Ben Yahia |
Successeur | Abdelwahab Abdallah |
Ministre tunisien de la Culture | |
– (8 ans, 3 mois et 5 jours) | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Hamed Karoui Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Karoui Ghannouchi I |
Prédécesseur | Salah Baccari |
Successeur | Mohamed El Aziz Ben Achour |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fériana, Tunisie |
Date de décès | (à 83 ans) |
Nationalité | tunisienne |
Diplômé de | Faculté des lettres de Paris Université de Californie à Berkeley (PhD, 1971) |
Profession | Universitaire |
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Abdelbaki Hermassi (arabe : عبد الباقي الهرماسي), né le à Fériana et mort le [1], est un homme politique, sociologue et universitaire tunisien[2]. Il exerce notamment les fonctions de ministre de la Culture puis des Affaires étrangères.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il obtient son baccalauréat au lycée Carnot de Tunis en 1959[3] puis étudie à la Sorbonne où il obtient une licence en philosophie en 1962[3]. Il poursuit ses études avec un doctorat en sociologie, obtenu en 1971 à Berkeley[3], puis devient par la suite professeur à l'université de Tunis ainsi qu'à Berkeley où il enseigne l'art, la sociologie et les sciences humaines. Entre 1982 et 1985, il exerce les fonctions de vice-doyen de la faculté des sciences humaines de Tunis[4] et participe à la fondation de l'Association tunisienne des sciences politiques[5].
Ambassadeur de Tunisie auprès de l'Unesco, le président Zine el-Abidine Ben Ali le nomme en juillet 1996 comme ministre de la Culture[3]. Le , il prend également en charge le ministère de la Jeunesse et des Loisirs[4]. Le , il prend finalement la tête de la diplomatie tunisienne[3] où il reste en fonction jusqu'au , date à laquelle il quitte le gouvernement[5].
Le , il est nommé président du Conseil supérieur de la communication en remplacement du défunt Youssef Alouane[5],[3].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Grand-officier de l'ordre de la République tunisienne[5]
Publications
[modifier | modifier le code]- Abdelbaki Hermassi, Mouvement ouvrier en société coloniale : la Tunisie entre les deux guerres, Paris, Hachette, , 291 p.
- Abdelbaki Hermassi (dir.), Le Maghreb face aux mutations internationales, Carthage, Beït El Hikma, , 164 p.
- Abdelbaki Hermassi (dir.), Villes exemplaires, villes déchirées, Paris, L'Harmattan, , 175 p. (ISBN 978-2738425577).
- Ghassan Salamé (dir.), Démocraties sans démocrates : politiques d'ouverture dans le monde arabe et islamique, Paris, Fayard, , 452 p. (ISBN 978-2213592244).
Références
[modifier | modifier le code]- Hamza Marzouk, « L'ancien ministre de la Culture Abdelbaki Hermassi tire sa révérence », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
- « Une année de plus pour Abdelbaki Hermassi », sur kapitalis.com, (consulté le ).
- « M. Abdelbaki Hermassi, président du Conseil supérieur de la communication », La Presse de Tunisie, (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Curriculum vitae of Abdelbaki Hermassi »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur doi.gov.mt.
- « Biographie de Abdelbaki Hermassi, président du Conseil supérieur de la communication », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :