Abdelhamid Mehri — Wikipédia

Abdelhamid Mehri
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Fonctions
Secrétaire général
Front de libération nationale
-
Ambassadeur d'Algérie en France
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
عبد الحميد مهريVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Conflit
Site web

Abdelhamid Mehri, né le à El Khroub (wilaya de Constantine) et mort le à Djasr Kasentina (wilaya d'Alger), est un homme politique algérien, membre du FLN.

Il a été secrétaire général du FLN de 1988 à 1996.

Il s’engage dans les rangs du Parti du peuple algérien (PPA) puis du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) dans lequel il est membre du comité central.

Arrêté en novembre 1954, il reste en prison jusqu’en avril 1955. Quelques mois plus tard, il est désigné au sein de la délégation extérieure du Front de libération nationale et occupe le poste de membre du Conseil national de la Révolution algérienne, puis celui de membre du Comité de coordination et d'exécution.

À la constitution du Gouvernement provisoire, il occupe le poste de ministre des Affaires nord-africaines dans la première formation et celui de ministre des Affaires sociales et culturelles dans la deuxième.

Il est connu pour le projet qui porte son nom, « le projet Mehri » qui constitue une réponse au projet de de Gaulle.

Il est ensuite secrétaire général du FLN de 1988 à 1996.

En , il s'oppose à l'interruption du processus électoral[1].

Le , il est évincé de son poste à la faveur d'un coup de force et le parti est repris en main par les partisans du président Liamine Zéroual[2].

Il meurt à l'âge de 85 ans, le , à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja à Djasr Kasentina, dans la banlieue d'Alger.

Notes et références

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  1. « En Algérie, l’avenir incertain du FLN », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  2. « Main basse du pouvoir algérien sur le FLNJugé trop critique, le chef de l'ancien parti unique a été évincé par un conservateur. », sur Libération.fr (consulté le )

Lien externe

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