Ace Magashule — Wikipédia
Premier ministre de l'État libre | |
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Sefora Ntombela (en) |
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Elias Sekgobelo "Ace" Magashule, né en 1959, est un politicien sud-africain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1959[1], il étudie à l'Université de Fort Hare. Il est recruté par le mouvement clandestin de l'ANC, et est un moment arrêté en 1982[2].
Il devient professeur tout en continuant à militer. Il est élu au poste de Premier ministre de l'État-Libre le [3], remplaçant Beatrice Marshoff.
Il est mis en cause à plusieurs reprises sur des avantages financiers ou autres[Lesquels ?]. En , il est ainsi signalé que 8 millions de rand de l'argent des contribuables a été dépensé durant l'année financière 2011/2012 pour des rénovations esthétiques de sa résidence officielle[4]. En , la province de l'État-Libre lui achète une luxueuse Mercedes-Benz coûtant 2,3 millions de rand. Peu de temps avant, six luxueuses Mercedes coûtant 3,2 millions de rand avaient été achetées et remises aux chefs traditionnels. L'opposition de l'Alliance Démocratique a déclaré que Magshule transformait la province en une « république bananière »[5]. Pour ses partisans, depuis qu'il a pris ses fonctions, il a fait évoluer le visage de la province de l'État Libre en mieux. Il a veillé à ce que des milliers d'étudiants reçoivent des bourses pour étudier dans des universités à travers l'Afrique du Sud ainsi qu'à l'étranger.[réf. nécessaire]
Il a été élu Secrétaire général de l'ANC en décembre 2017 lors de la 54e conférence élective du parti. Son mandat expirera en décembre 2022 lorsque la 55e Conférence nationale élira un nouveau secrétaire général[6]. Depuis l'accession de Cyril Ramaphosa à la présidence du pays à la place de Jacob Zuma, il est resté fidèle au clan de Jacob Zuma, et est un membre éminent de l'opposition interne à l'ANC au nouveau président[7].
En mai 2021, Ace Magashule a été suspendu de ses fonctions de secrétaire général du Congrès national africain jusqu'à l'issue de ces procédures judiciaires. Ace Magashule a déclaré qu'il n'acceptait pas sa suspension et a à son tour cherché à suspendre Cyril Ramaphosa, président du Congrès national africain et de l'Afrique du Sud[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ace Magashule » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Profile of the Free State Premier », Free State Government (consulté le )
- (en) edwin, « Ace Magashule elected ANC secretary general », sur Afro Voice (consulté le )
- (en) SAPA, « Magashule elected as Free State premier », IOL News, (lire en ligne)
- (en) « Come in, the water's lovely! Magashule's pool gets a makeover », Mail and Guardian, (lire en ligne)
- (en) « Free State Premier Ace Magashule is turning the province into a banana republic, the DA said on Monday », Mail and Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Elias Sekgobelo Magashule », sur anc1912.org.za (consulté le )
- Jean-Philippe Rémy, « En Afrique du Sud, le vide s’installe à la tête de l’Etat », Le Monde, (lire en ligne)
- LeMonde, « Afrique du Sud : l’ANC suspend son secrétaire général, accusé de détournement de fonds publics », LeMonde, (lire en ligne)