Adé (Hautes-Pyrénées) — Wikipédia

Adé
Adé (Hautes-Pyrénées)
Vue d'ensemble d'Adé.
Blason de Adé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Jean-Marc Boya
2020-2026
Code postal 65100
Code commune 65002
Démographie
Gentilé Adéens
Population
municipale
828 hab. (2021 en évolution de +3,24 % par rapport à 2015)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 05″ nord, 0° 01′ 34″ ouest
Altitude Min. 382 m
Max. 583 m
Superficie 7,24 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Lourdes
(banlieue)
Aire d'attraction Lourdes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lourdes-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Adé
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Adé
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Adé
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Adé

Adé est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Geune, la Geune, l'Aubish, le ruisseau des Graves et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Adé est une commune rurale qui compte 828 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Lourdes et fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes. Ses habitants sont appelés les Adéens ou Adéennes.

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreeMap
Carte OpenStreeMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune d'Adé se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 16 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture, et à 5 km de Lourdes[3], bureau centralisateur du canton de Lourdes-2 dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lourdes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Bartrès (2,0 km), Averan (2,7 km), Julos (3,0 km), Bourréac (4,2 km), Barry (4,3 km), Lézignan (4,3 km), Poueyferré (4,4 km), Loubajac (4,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Adé fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[5].

Adé est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire est distant de 250 mètres de celui de Bénac.

Communes limitrophes d’Adé[6]
Ossun Lanne
Bartrès Adé Averan
Lourdes Julos

Paysages et relief

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Vue en été.

Hydrographie

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Le moulin en 2021.

Elle est drainée par la Geune[7], la Geune[8], l'Aubish, le ruisseau des Graves, le ruisseau de Bie-Rouye et le ruisseau de Mouret, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Geune, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans l'Échez à Juillan, après avoir traversé 4 communes[7].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 161 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881[15] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 426,7 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 6 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[21].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22], le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260 ha), couvrant 35 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[22], les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[24].

Au , Adé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lourdes[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 8],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes, dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), terres arables (12 %), zones urbanisées (7,2 %), prairies (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Le pont au-dessus de la voie ferrée.

Voies de communication et transports

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Cette commune est desservie par la route nationale N 21 et par la route départementale D 3.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Adé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Geune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[29],[26].

Adé est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Adé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 299 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 98 sont en aléa moyen ou fort, soit 33 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

Risque technologique

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Adé au nord-ouest de Lourdes.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les mentions anciennes du village :

Attestation anciennes

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  • in Ader (entre 1022 et 1036, cartulaire de Saint-Pé) ;
  • Ader (XIIe siècle, cartulaire de Bigorre ; 1285, montre Bigorre) ;
  • Ader (1384, livre vert de Bénac) ;
  • d-Adee (v. 1200-1230, cartulaires Bigorre) ;
  • De Aderio, de Aderrio, latin (1300, enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre) ;
  • de Aderio, latin (1342, pouillé Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
  • loc d-Ader, territori de Ader (1429, censier de Bigorre) ;
  • Ade (1541, ADPA, B 1010) ;
  • Ade (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Étymologie

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Du nom de personne gascon Adèr pris absolument. Probablement du germanique Ad-hari[36].

Nom occitan : Adèr.

À l'emplacement de l'église, un château ayant appartenu aux comtes de Bigorre culminait au XIe siècle. Il aurait été détruit au XIVe siècle par le parti anglais.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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La mairie en 2023.
Le foyer rural en 2023.
La Poste en 2023.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1963 Louis Duclos    
1963 1965 Joseph Lopez    
1965 mars 1977 Jean Cazenavette    
mars 1977 1986 Joseph Lopez    
1986 avril 2014 Robert Bergero    
avril 2014 en cours Jean-Marc Boya SE Ouvrier, conseiller départemental suppléant depuis 2021

Rattachements administratifs et électoraux

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Historique administratif

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Intercommunalité

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Adé fait partie de la communauté de communes du Pays de Lourdes, créée en , qui réunit dix-huit communes.

Services publics

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 828 habitants[Note 10], en évolution de +3,24 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
568531505598629674682681688
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
669619619589565522504475528
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
534503438374356355373347384
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
394445465514637674711711744
2014 2019 2021 - - - - - -
798826828------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Groupe scolaire d'Adé en 2012.
Le stade de rugby Joseph-Lopez en 2021.

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019[44].

Le terrain de basket-ball.
  • rugby à XV Adé possède un club de rugby qui joue au stade Joseph-Lopez.

En 2018, la commune compte 346 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 788 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 520 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 5,3 % 6,6 % 7 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 506 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lourdes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 231 emplois en 2018, contre 411 en 2013 et 324 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 358, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 12].

Sur ces 358 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 95 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 0,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
Parti, au premier d'argent à une tour de sable, au second d'or à une vache de gueules sur une terrasse ondée de sinople[45].
Commentaires : Officiel.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lourdes comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Adé » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Lourdes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lourdes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Adé » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Adé » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Adé » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Adé et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Adé et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Adé et Lourdes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Adé », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a et b Sandre, « la Geune »
  8. Sandre, « la Geune ».
  9. « Fiche communale d'Adé », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  15. « Station Météo-France Lourdes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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