Adrien Laplace (homme politique) — Wikipédia
Adrien Laplace | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (18 ans, 4 mois et 30 jours) | |
Élection | 26 avril 1959 |
Réélection | 22 septembre 1968 |
Circonscription | Tarn-et-Garonne |
Groupe politique | GD |
Prédécesseur | lui-même (IVe République) |
Conseiller de la République | |
– (10 mois et 18 jours) | |
Élection | |
Circonscription | Tarn-et-Garonne |
Groupe politique | GD |
Successeur | lui-même (Ve République) |
Député français | |
– (7 ans, 4 mois et 26 jours) | |
Élection | 17 juin 1951 |
Circonscription | Tarn-et-Garonne |
Législature | IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RRRS |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montauban |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Montauban |
Nationalité | Française |
Profession | Agriculteur |
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Adrien Laplace, né le à Montauban (Tarn-et-Garonne) et mort le à Montauban (Tarn-et-Garonne), est un homme politique français, qui est député de Tarn-et-Garonne de 1951 à 1955 et également sénateur de Tarn-et-Garonne de 1958 à 1977.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le à Montauban, issu une famille protestante, installée dans le Tarn-et-Garonne à partir de 1608. Adrien Laplace obtient le brevet d'école d'agriculture et devient agriculteur.
En 1933, il est le vice-président de la Fédération des jeunesses radicales et devient, le , le plus jeune conseiller d'arrondissement, ce qui lui vaut une lettre de félicitations du Président de la République, Albert Lebrun.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Adrien Laplace est un résistant de la première heure. Il fonde avec quelques amis « Les Jacobins Montalbanais », un mouvement de résistance qui sera placé par la suite sous le contrôle de l'armée secrète dont Adrien Laplace deviendra l'un des leaders incontestés. Fondateur, ravitailleur et intendant de plusieurs maquis dans la région, il est nommé membre du comité départemental de la Libération en et chef du bureau clandestin des faux-papiers en novembre de la même année. Recherché par la Gestapo, il passe à la clandestinité en et est nommé lieutenant FFI, intendant départemental. Il participe aux opérations des maquis Cabertat, la Grésigne et la Sanguine en et est nommé en octobre capitaine trésorier des FFI. Ses services dans la Résistance valent à Adrien Laplace d'être fait chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire et de recevoir la croix de guerre avec palme, la croix du combattant volontaire et la médaille de la Résistance.
Après la guerre, il est élu conseiller général de Montauban en , mandat qu'il conserve jusqu'en , puis conseiller municipal de Montauban en .
Aux élections législatives du , Adrien Laplace se présente avec son ami Jean Baylet, député depuis 1946. Tous deux sont élus. À son arrivée à l'Assemblée nationale, il est nommé membre de la commission de l'agriculture et de la commission des boissons. Il dépose une proposition de loi relative au prix du blé de la récolte 1951. Il est battu aux élections législatives du . Il est candidat le aux élections au Conseil de la République. Il y est élu avec Jean Lacaze, sur une liste de la gauche démocratique, menée par Jean Baylet. À son arrivée au Palais du Luxembourg, Adrien Laplace est nommé membre de la commission des affaires culturelles, mais la mise en place des institutions de la Ve République interrompt ses travaux. Adrien Laplace est réélu sénateur le , puis le . Il ne se représente pas aux élections du .
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]- Mandat parlementaire
- - : Député de Tarn-et-Garonne
- - : Sénateur de Tarn-et-Garonne
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
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- Ressources relatives à la vie publique :