Aerophile (entreprise) — Wikipédia

Aérophile SAS
illustration de Aerophile (entreprise)
Le Ballon de Paris au Parc André Citroën.

Création 16 mars 1993 (immatriculation)
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Paris 75015
Drapeau de la France France
Direction Jérôme Giacomoni
Matthieu Gobbi
Activité Fabricant aéronautique et spatial (en) et industrie du tourisme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Ballons captifs Aerobar Aerophare
Effectif 150 en 2022
SIREN 390 395 671
Site web http://www.aerophile.com/

Chiffre d'affaires 20 M € en 2022[1]

Aerophile SAS est une entreprise française spécialisée dans le développement et l'exploitation de ballons captifs. Depuis sa création en 1993, l'entreprise installe des ballons qui sont utilisés à des fins publicitaire et touristique.

L'entreprise a réalisé le ballon captif de la vasque olympique des Jeux olympiques d'été de 2024.

Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobbi, polytechniciens et ingénieurs de l'École nationale des ponts et chaussées, créent Aerophile en 1993[2].

En 1994, le premier ballon prend son envol à Chantilly (France).

En 1999, trois nouveaux ballons sont installés en France, dont le ballon de Paris dans le parc André-Citroën.

En 2005, un nouveau prototype de ballon captif est conçu par l'entreprise, le PanoraMagique, lancé la même année. Puis en 2007, pour les centres commerciaux, l'Aerophare. Le premier est installé sur le parking du centre commercial Évry 2 dans l'Essonne. La même année, l'entreprise déploie son premier ballon aux États-Unis, à Orange County Great Park, près de Los Angeles.

En 2008, lancement du Ballon de Paris, en partenariat avec le CNRS, pour calculer en temps réel la qualité de l'air dans la capitale.

L'Aerobar du Futuroscope.

En 2009, un ballon captif d'Aerophile est mis en place aux États-Unis à Walt Disney World Resort, en Floride[3].

En 2013, l'Aerobar, un bar aérien est installé au Futuroscope[4],[5]. La même année reprend l'exploitation du Safari Park Balloon du zoo de San Diego[6] . Ce ballon a aussi une vocation scientifique et pédagogique via sa mesure de la qualité de l'air.

En 2014, l'entreprise inaugure un parc d’attraction s'inspirant de l'œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry, le parc du Petit Prince[7], en Alsace.

En 2018, Aerophile démarre un projet de recherche et développement[8]pour un nouveau système de purification de l'air extérieur, inspiré d'observations scientifiques menées au Ballon de Paris[9]. C’est aussi la reprise d'un ballon situé à proximité des temples d'Angkor au Cambodge.

En 2021, le purificateur d'air Para-PM, conçu pour capturer les particules fines dans les espaces extérieurs ou semi-ouverts, est commercialisé[10]. Ce système a notamment été installé au Village Olympique des JO de Paris 2024, sous forme d'ombrières dépolluantes[11],[12].

En 2022, le premier Aerobar des États-Unis est installé à Las Vegas, suivi d'un 2e à Biloxi, Mississippi, en 2023.

En 2024, pour les Jeux Olympiques d'été de Paris, l'entreprise a conçu et fabriqué cinq purificateurs d'air en forme de soucoupes volantes installés entre le village olympique et l'autoroute A86 pour filtrer les particules fines polluantes[13], et le ballon de la vasque olympique de Paris, installé dans le parc du jardin des Tuileries[14].

Notes et références

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  1. https://www.societe.com/societe/aerophile-390395671.html
  2. Mathilde Visseyrias et Bruno Jacquot, « Jérôme Giacomoni et Matthieu Gobb, les faux jumeaux » Accès payant, sur Le Figaro, (consulté le ).
  3. « Vol à bord du ballon captif Aérophile au Disney Springs d'Orlando », sur Coasterrider, (consulté le )
  4. « Futuroscope paie la tournée en l'air Les autres nouveautés », sur CharenteLibre.fr, (consulté le )
  5. Dominique Malécot, « Aérophile construit un bar volant au Futuroscope », sur Les Échos, (consulté le ).
  6. « Startup AEROPHILE Inventeur constructeur et exploitant de ballons captifs » Accès limité, sur MyFrenchStartup (consulté le ).
  7. Mathilde Visseyrias, « Le parc du Petit Prince attend 150 000 visiteurs en 2015 », sur Le Figaro, (consulté le ).
  8. « Aérophile lève 11 millions pour révolutionner la dépollution de l'air extérieur », sur Les Echos, (consulté le )
  9. Amélie Charnay, « J0 2024 : la start-up qui va dépolluer le village des athlètes valide ses tests grandeur nature », sur Capital.fr, (consulté le )
  10. « Avec Aerophile, Matthieu Gobbi passe du ballon captif à la dépollution de l'air », sur Les Echos, (consulté le )
  11. Delphine Dechaux, « Particules fines: la PME Aerophile lève 11 millions pour dépolluer l'air des écoles et des métros », sur Challenges, (consulté le )
  12. Le 1 mars 2024 à 11h19, « Au village olympique, un air de meilleure qualité pour tous », sur leparisien.fr, (consulté le )
  13. « JO de Paris 2024 : à quoi servent ces soucoupes volantes installées dans le village des athlètes », sur actu.fr, .
  14. « Aerophile derrière le ballon des Tuileries », sur BFM TV,

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