Afrique espagnole — Wikipédia

Afrique espagnole
Colonies espagnoles en Afrique en 1950.
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L'expression Afrique espagnole désigne l'ensemble des territoires colonisés par l'Espagne en Afrique.

Contexte général

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Au XVIe siècle, après les grandes découvertes, l'histoire maritime est dominée par l'apparition de deux empires : l'empire portugais à l'est du cap de Bonne-Espérance s'appuyant sur l'Afrique orientale et l'océan Indien, et l'empire espagnol reposant sur les Caraïbes, l'Amérique centrale avec une avancée dans le Pacifique en direction des Philippines.

Motivations espagnoles

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Motivations religieuses

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"Santa Teresa de Jesús". Peinture à l'huile d'Alonso del Arco, XVIIe. Jeune, elle voulait lutter contre l'islam et trouver le martyre.

L'antagonisme pluriséculaire entre le christianisme et l'islam, le désir d'évangélisation, ainsi que la volonté de repousser les frontières de l'islam, dans la continuité de la Reconquista ont, dès la fin du XVe siècle et durant tout le XVIe, poussé les Espagnols à intervenir dans les pays musulmans d'Afrique du Nord.

  • Ferdinand le Catholique déclare qu'il lutte « pour le service de Dieu », qu'il agit par zèle « à l'endroit de [notre] sainte religion », et qu'il attaque « les ennemis de la Sainte Foi Catholique ».
  • La papauté s'est également intéressée à la croisade africaine sous les pontificats successifs d'Alexandre VI Borgia (-) et de Jules II (-). En 1493 et 1494, deux bulles d'Alexandre VI apportaient à la croisade africaine la bénédiction pontificale. Enfin, les souverains espagnols continuèrent à percevoir, avec l'assentiment de Rome, le précieux impôt de la "Croisade" ("la Cruzada").
  • Sainte Thérèse d'Avila, durant son enfance sur le revers de la Sierra de Guadarrama (Castille), rêvait de partir pour la montagne au pays des Maures et d'y subir le martyre[1].
  • Le clergé espagnol apporta son soutien à la croisade africaine : Ximénes, archevêque de Tolède, le primat d'Espagne, fut l'instigateur, en 1505 de l'expédition contre Mers el-Kébir. En 1509, Ximénes réussit à mener à bonne fin l'expédition contre Oran. Il avait dû avancer les sommes nécessaires avec la générosité de toutes les églises d'Espagne.

« Elles lui envoyèrent, des sommes considérables. Le chapitre de Tolède se piqua si bien de seconder le zèle de son archevêque qu'il y eut des chanoines qui vendirent jusqu'à leur chapelle et à leur vaisselle d'argent[2]. »

Motivations politiques

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Les expéditions en Afrique répondent à des préoccupations temporelles : les Espagnols, de Ferdinand à Charles Quint, veulent, par leurs interventions en Afrique, prévenir le danger de nouvelles invasions musulmanes et mettre un terme aux ravages de la piraterie maghrébine.

Tableau de Francisco Pradilla, XIXe siècle. Reddition de Grenade, le dernier bastion musulman d'Andalousie tombe aux mains des Espagnols. Malgré cette victoire, la lutte et la guerre continueront entre chrétiens et musulmans à l'intérieur même du royaume d'Espagne

L'islam fut aussi un ennemi de l'intérieur pour l'Espagne : en des émeutes meurtrières éclatèrent dans les Alpujarras et la Sierra Vermeja, en raison du non-respect des traités de capitulation qui devaient permettre aux musulmans de pratiquer leur religion. Au début du XVIe siècle, nombreux sont, parmi les sujets du Roi Catholique, les descendants des musulmans d'Espagne qui tous, en 1526, ont reçu le baptême. Ces « nouveaux chrétiens » forment en Andalousie et à Valence une partie essentielle de la population ; en Catalogne et en Aragon, ils constituent de fortes colonies. La Castille proprement dite a elle aussi ses Morisques.

Ces musulmans de l'intérieur demeurent, particulièrement en Andalousie et à Valence, un grand péril pour les espagnols[3]. Même convertis, ils restent souvent secrètement fidèles aux croyances du Coran[4]. Les Morisques restent en relation avec les Maghrébins. Les pirates barbaresques, dans leurs incursions en territoire espagnol, trouvent auprès d'eux des guides. Les musulmans d'Afrique encouragent ceux d'Espagne dans leur résistance religieuse. À la fin du XVe siècle, avant la chute du dernier bastion musulman d'Espagne (Grenade), de nombreux musulmans espagnols se sont réfugiés dans les pays maghrébins. Ces exilés comptent parmi les ennemis les plus acharnés de l'Espagne. La question vitale, dès lors pour l'Espagne, est de séparer les Morisques des Maures : l'occupation des rivages nord-africains est alors la solution.

Posséder les côtes du Maghreb, c'est aussi rendre impossible la piraterie maghrébine. Au XVe siècle et après, les côtes d'Espagne, surtout les côtes méditerranéennes, ont à souffrir des pillages continuels des marins musulmans. À Tanger, dans la rivière de Larache, à Bone, à Oran, à Cherchell, à Alger, à Bougie, à Bizerte, à Tunis, etc., les musulmans arment des galères et des fustes qui courent sus aux navires chrétiens. Avec l'afflux des musulmans espagnols en côte d'Afrique du Nord, la piraterie déjà si prospère a pris une ampleur nouvelle dans les ports du Maghreb. Cette recrudescence a rendu nécessaire, contre les Maghrébins, les expéditions espagnoles dont le but principal était la destruction des ports des corsaires et des pirates.

Motivations économiques

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Rien ne montre, dans l'élaboration de la politique africaine des Rois Catholiques, une quelconque influence de quelque groupe de pression issu des milieux marchands espagnols.

L'esprit d'aventure et l'appât du gain ont eu une certaine emprise sur les hommes d'Espagne des XVe et XVIe siècles et les ont poussés à entreprendre la conquête de la côte nord-africaine.

État de l'Afrique du Nord au moment de la colonisation

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Situation militaire

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La faiblesse des musulmans d'Afrique du Nord se caractérisait, par rapport aux Espagnols, par leur infériorité militaire. Les Maures ayant pris du retard dans l'art de la guerre, ainsi leur infériorité subsista durant tout le XVIe siècle. Les habitants du Maghreb combattaient encore comme aux siècles précédents, la règle restait le corps à corps, les armes favorites le sabre, la lance, les flèches ou le poignard. Ils savaient à peine se servir des armes à feu, et quand ils en capturaient aux Espagnols, ils ne savaient pas s'en servir et même quand les arquebuses fonctionnaient, l'adresse des Maghrébins faisait qu'elles étaient moins dangereuses que des flèches[5][source insuffisante].

Dans les rangs musulmans, on dénombre quelques chefs renommés comme Khayr ad-Din Barberousse ou Dragut.

L'Empire ottoman apporte son aide en envoyant aux corsaires d'Alger des hommes, de l'argent, et des vaisseaux. Aides souvent providentielles, comme ces 6 000 hommes que Khayr ad-Din Barberousse obtient, en 1518, au lendemain même de la prestation d'hommage au Grand Turc. À partir de l'arrivée des frères Barberousse, les armes des musulmans d'Afrique du Nord se perfectionnent.

La France fournit à partir de 1541 des renseignements militaires et du matériel de guerre aux Ottomans d'Alger[6].

Situation politique

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Une des faiblesses des Maures réside dans leur division politique. « Tout le pays, écrivait en avril 1494 Fernando de Zafra, est dans un tel état d'esprit qu'il semble que Dieu veuille donner à Leurs Majestés. »[7] Aux vieilles divisions entre montagnards, gens des plaines, nomades chameliers du désert et des steppes, urbains de l'antique Ifriqya et de Numidie, aux grandes divisions régionales entre Maroc, Algérie et Tunisie qui n'ont jamais cessé de compter et vont s'affirmer avec netteté et vigueur au XVIe siècle[8], de nouvelles divisions se sont ajoutées. Des villes, des villages forment des États indépendants. Les oasis du Figuig constituent ainsi un groupement autonome ; avant la conquête espagnole. Oran, sous la suzeraineté fictive des souverains zianides de Tlemcen, apparaît comme une véritable ville indépendante. Les luttes, l'insécurité, les rapines et la guerre sont continuelles entre les différents potentats.

Situation religieuse

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Si la conquête espagnole a été favorisée dans les premières années du XVIe siècle par les divisions de l'Afrique du Nord et l'armement dépassé des musulmans, elle a été en revanche contrariée par l'immigration maghrébine en Afrique, le fanatisme religieux et le pays lui-même.

Dès le XVe siècle, on assiste à un renouveau de l’islam au Maghreb, à un regroupement de la société musulmane autour des imams et des confréries. Ces confréries musulmanes forment, contre l'Espagne, le grand parti de la guerre et assurent ensuite, par leur agitation, la prodigieuse fortune des corsaires d'Alger[9].

Situation sociale

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L'immigration massive des morisques en Afrique, ainsi que leur expulsion définitive d'Espagne en 1609 est l'objet d'atouts et de faiblesse pour la puissance musulmane. Elle provoque d'abord dans le Maghreb bien des remous. L'arrivée des exilés est le signal de l'insécurité, de conflits et de querelles. Un document, une lettre d'un secrétaire du sultan de Fès datée de 1491 souligne la violence des conflits entre les autochtones et les immigrés musulmans[10]. En revanche, ils sont bien accueillis par les zianides de Tlemcen. Ainsi dans cet état de fait, l'immigration donne aux musulmans d'Afrique des forces supplémentaires. Qui plus est, ils maitrisent l'art des armes à feu et sont de farouches ennemis des Espagnols qui les ont expulsés de leurs terres.

Situation géographique

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Les progrès de l'Espagne ont été considérablement freinés par les difficultés géographiques rencontrées lors de la guerre d'Afrique dans un pays nord-africain. Les conditions étaient extrêmement difficiles en raison de l'immensité du pays, de son relief accidenté, de ses mers agitées, de ses côtes sans abri sûr et de son aridité, ce qui rendait chaque expédition militaire risquée et difficile. Les expéditions étaient souvent menées à l'aveuglette, car la connaissance du pays, des routes, des points d'eau et des positions des douars était limitée et reposait sur des informations plus ou moins fiables fournies par les indigènes. On a souvent indiqué comme des grands obstacles à la conquête espagnole le relief même du pays nord-africain comme la barrière du Rif au Maroc.

Les opérations militaires

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…la Méditerranée devient alors un vaste lac musulman
…la Méditerranée devient alors un vaste lac musulman

Nature et fonctionnement de l’occupation espagnole au Maghreb

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Financements

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L'argent a manqué pour financer les opérations militaires et la pauvreté des terres africaines déçoit les espoirs des chefs et des aventuriers. La mainmise sur une partie du Maghreb ne rapporta pas d'argent à l'Espagne.

Les questions financières ont lourdement pesé sur la conduite des opérations. Pedro Navarro, faute de renforts et abandonné à ses seules ressources, n'osa pas attaquer Tunis. Il fallait des sommes énormes pour équiper les vaisseaux, réunir les vivres nécessaires, pour avancer la solde aux troupes embarquées. Ferdinand le Catholique a bien souvent opposé aux arguments des apôtres de la guerre africaine la pénurie du Trésor royal.

Le système de l’occupation restreinte

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Les Espagnols se contentaient d'occuper à demeure quelques points du littoral nord-africain : Melilla, Oran, Mers el-Kébir, Bougie, le Penon d'Alger, pour ne citer pour que les postes les plus importants. Ils furent ainsi, grâce à ces murailles, mis à l'abri des attaques musulmanes. L'arrière-pays était abandonné aux indigènes.

Quelques raids étaient organisés par les Espagnols à l'intérieur des terres (jornadas). Aucune émigration ne vint d'Espagne donner force et vigueur à l'Afrique espagnole. Les villes que posséda le Roi Catholique au Maghreb ne furent jamais, en effet, que des garnisons, des villes militaires, des presidios.

La solution du moindre effort

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Le système de l'occupation restreinte était la solution du moindre effort. Cette méthode était une des conséquences des moyens insuffisants employés par l'Espagne à la conquête du Maghreb. Cela évite de réunir des armées nombreuses et chères pour occuper les pays africains.

À l'abri des hautes murailles d'Oran, quelques centaines d'hommes tenaient en respect l'immense royaume de Tlemcen. Pour prendre réellement possession de l'arrière-pays oranais, des milliers d'hommes auraient été nécessaires.

Sur l'immense pays maghrébin, les Espagnols n'eurent aucune influence sérieuse. Économiquement le pays leur échappa ; politiquement il resta soumis plus en apparence qu'en réalité; religieusement il demeura irréductiblement hostile.

Les difficultés au quotidien

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Prisonnières entre la mer et les États musulmans, les forteresses espagnoles connurent au début même de la conquête des heures difficiles où l'on devait plus souvent lutter contre la faim que contre l'ennemi.

Les présides ne vivaient presque exclusivement que du ravitaillement venu d'Espagne.

  • Oran, malgré les livraisons en nature de Tlemcen, consomme la farine des moulins de Valence et de Barcelone.
  • Melilla ne vit que grâce au ravitaillement de Malaga.
  • Le Penon d'Alger fait venir son eau potable des îles Baléares.
  • La vie était particulièrement difficile pour les soldats : disettes et privations étaient fréquentes.

Malgré la pompe des cérémonies officielles qui accompagnaient toute conversion, le succès de la propagande catholique auprès des indigènes ne fut pas très vif. Il n'y eut jamais d'efforts sérieux de la part des Espagnols pour attirer l'indigène à la foi du Christ.

Parmi les rares succès, on peut noter dans la correspondance d'Alcaudète rédigé en 1535 le baptême de cinquante Arabes.

Le commerce dans les possessions espagnoles en Afrique

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Le commerce officiel se réduisait essentiellement au ravitaillement des bases espagnoles à partir des rivages européens. Le ravitaillement des postes tunisiens était normalement assuré par les ports de Sicile ou du royaume de Naples. Barcelone, Valence, Malaga expédiaient blé, orge et biscuits que consommaient les garnisons du Maroc et d'Algérie.

Les Espagnols n'ont guère exploité les rares richesses du Maghreb : ils n'ont pas participé directement aux pêcheries de corail des côtes africaines où les Corses et les Génois régnaient en maîtres incontestés[11].

La fin des Espagnols en Afrique du Nord

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La situation de l'Afrique espagnole apparaît en 1559 déjà bien compromise. Dix-huit ans plus tard, en 1577, sa ruine à peu près complète est un fait accompli.

En dehors de la période 1573-1574, où les Espagnols furent les maîtres de Tunis, le Roi Catholique ne disposa jamais que d'un poste dans les pays barbaresques, La Goulette. En Sicile et à Naples, on s'ingéniait à pourvoir à son ravitaillement en vin, eau potable, blé, poudre, artillerie, chaux et, pour distiller l'eau de mer, alambics.

En 1574, malgré la défaite de Lépante, les Turcs s'emparaient à la fois de La Goulette et Tunis. La prise de La Goulette, survenue la première, était particulièrement douloureuse pour les Espagnols. C'était un vieux bastion de l'Afrique espagnole qui s'effondrait. Seul le fort de Santa-Cruz (Oran) put tenir en échec les Turcs d'Alger jusqu'en 1799.

En Afrique subsaharienne

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L'actuelle Guinée équatoriale obtient son indépendance en 1968. Cela inclut les îles de Bioko (Fernando Poo) et d'Annobón, et la Provincia de Río Muni (es) (dont les îles de Corisco, Elobey Grande, etc.).

En 1884 l'Espagne place le territoire connu aujourd'hui sous le nom de Sahara occidental sous son protectorat ; la prise de contrôle est confirmée par la conférence de Berlin de 1884-1885. L'Espagne établit des comptoirs commerciaux et une présence militaire. Cette colonisation est ensuite fortement contestée par le Maroc puis la Mauritanie qui se le disputèrent dans une guerre (1975-1991) contre le Polisario, front de libération du Sahara occidental.

Le Sahara occidental figure sur la liste des territoires non autonomes selon l'Organisation des Nations unies depuis 1963, à la suite d'une demande du Maroc.

Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer[12],[13].

Situation géographique actuelle

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L'Espagne possède toujours des territoires en Afrique. Il s'agit, des îles Canaries, de Ceuta et de Melilla[14].

Notes et références

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  1. Louis Bertrand, Sainte Thérèse, Paris, 1927
  2. Marsollier, Histoire du ministère du cardinal Ximénes, archevêque de Tolède et régent d'Espagne, Toulouse, 1643 (accessible à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, 75005 Paris, place du Panthéon).
  3. cité dans l'article de Fernand Braudel consacré à l'Afrique du Nord dans la Revue africaine n°2, 1928.
  4. Lea, The Moriscos of Spain, their conversion and expulsion, Philadelphie, 1901.
  5. Ruff, La Domination espagnole d'Oran sous le comte d'Alcaudète, Paris, 1900
  6. Jean Dumont, Lépante, l'histoire étouffée ; J. Ursu, La Politique orientale de François Ier, 1903.
  7. Fernando de Zafra, Correspondiancia sobre la empresa espanola en el Norte de Africa en el periodo 1492-1494.
  8. Léon l'Africain, Description de l'Afrique, tierce partie du monde ; Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie), depuis les temps les plus reculés jusqu'à la conquête française, Paris, 1888-1890.
  9. Berque, Essai de bibliographie critique des confréries musulmanes, 1919.
  10. A. Cour, Établissements des dynasties des chérifs du Maroc et leur rivalité avec les Turcs d'Alger, p45, Paris, 1904.
  11. Paul Masson, Les Compagnies du Corail, 1908.
  12. « Maroc : sur le Sahara occidental, le roi Mohammed VI demande à ses partenaires un soutien "sans équivoque" », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  13. « Sahara occidental : le roi Mohammed VI exhorte les pays alliés à soutenir le Maroc », sur France 24, (consulté le )
  14. « Ceuta et Melilla : l'histoire des deux dernières enclaves "espagnoles" d'Afrique du Nord », BBC,‎ (lire en ligne Accès libre)

Articles connexes

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Bibliographie

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  • Jacques Heers, Les Barbaresques - Course et guerre en Méditerranée, XIVe – XVIe siècle, éd. Perrin.
  • Fernand Braudel :
    • La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, 2 vol., Paris, Armand Colin, 1949. Deuxième édition, 1966.
    • article dans Revue africaine no 2 et 3, 1928.
  • Jean Dumont, Lépante. L'histoire étouffée, 1997.
  • J. Ursu, La politique orientale de François Ier, 1903.
  • Ruff, La Domination espagnole d'Oran sous le comte d'Alcaudète, Paris, 1900
  • A. Cour, Établissements des dynasties des chérifs du Maroc et leur rivalité avec les Turcs d'Alger, Paris, 1904.
  • Berque, Essai de bibliographie critique des confréries musulmanes, 1919.
  • N. Blum, La Croisade du cardinal Ximénes en Afrique, Oran, 1898.
  • Bartolomé Bennassar et Lucile Bennassar: Les Chrétiens d'Allah. L'histoire extraordinaire des renégats, XVIe – XVIIe siècles, Paris, 1989.