Ahmad Matar — Wikipédia

Ahmad Matar
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Biographie
Naissance

Tanoma (Bassora), Irak
Décès
Londres
Nom dans la langue maternelle
أحمد مطر
Nationalité
Activité
Autres informations
Genre artistique
Poète

Ahmad Matar (en arabe : أحمد مطر) est un poète irakien du XXe siècle né en 1954 dans le village d’Al-Tanuma, un quartier du district de Shatt al-Arab à Bassorah. Son œuvre est principalement centrée sur une critique politique des régimes arabes en place, y compris après le printemps arabe de 2011. Il s'est exilé au Koweït, puis au Royaume-Uni depuis le milieu des années 1980.

Matar est né à Tanoma, un village dans le sud d’Irak dans la province d’Al-Basra. Il est le quatrième de dix enfants. Pendant sa jeunesse, il a déménagé à Bagdad où il a habité avec son frère. Il est marié avec trois fils et une fille[1].

Critique envers le gouvernement de Saddam Hussein, il n'épargne pas non plus les autres régimes des pays arabes, leur reprochant leur immobilisme. Il doit s'exiler au Koweït, puis au Royaume-Uni à partir du milieu des années 1980[2].

Durant les années 1970-1980, il se concentre sur des poèmes politiques, visant les régimes des pays arabes, et proclamant la poésie comme moteur de la contestation[3]. Il vise également les États-Unis, qu'il considère comme responsables de l'instabilité du Proche-Orient[4].

L'œuvre de Matar influence des artistes comme Souad Massi[5] ou le groupe N3rdistan[6].

L'un de ses poèmes comprend une injonction (« Irhalou ! », signifiant « Dégagez ! »), reprise par le mouvement du printemps arabe[6].

Notes et références

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  1. « الساخر - أحمد مطر : لقاء موقع الساخر بـ أحمد مطر », (version du sur Internet Archive)
  2. Hind Meddeb, « Le Nordistan, une contrée imaginaire imaginée par des musiciens en quête de nouvelles expériences sonores », France musique,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Hassina Mechaï, « Souad Massi, 'I do believe in the power of the words' », Middle East Eye,‎ (lire en ligne) :

    « Poetry comes before the action... So poetry is regenerating. Poetry illuminates the path and guides our actions. »

  4. (de) Dunja Ramadan, « "Unser Land ist mehr wert als eine Million Amerikas" », Sud Deutsche,‎ (lire en ligne)
  5. Youssef Zerarka, « Le dernier album de Souad Massi chante des lumières arabes cachées par un printemps en plein crash », Huffpost Algérie,‎ (lire en ligne)
  6. a et b Chrystel Chabert, « Jazz sous les pommiers : N3rdistan, le rap marocain chante les poètes arabes », France infos,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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