Ai Kume — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 65 ans) |
Nom dans la langue maternelle | 久米愛 |
Nationalité | |
Formation | Université Tsuda (jusqu'en ) Université Meiji (jusqu'en ) |
Activité | |
Fratrie | Moritane Fujiwara (d) (frère aîné) |
A travaillé pour | Legislative Council of the Ministry of Justice (d) (à partir de ) Assemblée générale des Nations unies (à partir de ) Women's College, Meiji University (en) (- |
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Membre de | Japan Women’s Bar Association (d) (- |
Ai Kume (久米 愛, Kume Ai , - ) est une des trois premières femmes avocates du Japon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Kume est née dans la préfecture d'Osaka . À son époque, la définition d'une personne qui pouvait exercer une profession juridique au Japon est « un ressortissant japonais de sexe masculin » âgé d'au moins vingt ans. Cela est modifié en 1933 et en 1936, et les femmes sont alors autorisées à entrer au barreau. Kume est l'une des trois premières femmes, avec Masako Nakata et Yoshiko Mibuchi, à réussir l'examen d’entrée en 1938. Elles avaient étudié le droit à partir de 1929 au Collège pour femmes de l'Université Meiji. Toutes trois deviennent des avocates pleinement qualifiées après un stage de dix-huit mois, en 1940. Kume travaille dans un cabinet privé à Tokyo. Elle est membre fondatrice de l'Association japonaise des femmes du barreau en 1950 et en est la première présidente. De 1960 à 1969, elle sert aux Nations unies à New York au nom de son gouvernement. En 1960, Kume est interviewée par Beate Sirota Gordon dans le cadre de ses travaux de recherche à l'université Columbia, et ses souvenirs sont retranscrits dans The Reminiscences of Ai Kume: Japanese Occupation[1].
Kume est la première femme à avoir été recommandée pour être nommée à la Cour suprême par le Barreau en 1976, mais elle meurt de façon inattendue le 14 juillet de cette année[2],[3],[4],[5],[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Kume, Ai, Beate Gordon, and Columbia University. The Reminiscences of Ai Kume: Japanese Occupation. [New York]: Oral History Research Office, Columbia University, 1962.
- Hayashi, « Women in the Legal Profession in Japan », U.S.-Japan Women's Journal. English Supplement, no 2, , p. 16–27 (ISSN 1059-9770, JSTOR 42772032)
- Buchanan, « Women in History: Lawyers and Judges | In Custodia Legis: Law Librarians of Congress », blogs.loc.gov,
- « WOMEN'S IP TODAY | Third Issue »
- (en) The Reminiscences of Ai Kume: Japanese Occupation, Oral History Research Office, Columbia University, (lire en ligne)
- « The Only Woman in the Room: Beate Sirota Gordon, 1923-2012 | Dissent Magazine » [archive du ],
- Kume et Gordon, « The reminiscences of Ai Kume: Japanese occupation. », Oral History Research Office, Columbia University,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Eric Seizelet, La féminisation contrariée des professions judiciaires au Japon, Zeitschrift für japanisches Recht / Journal of Japanese Law, Max Planck Institute, 2019, 24 (48), pp.143-179. ⟨halshs-02493832⟩