Air Force One (film) — Wikipédia

Air Force One

Titre québécois Air Force One : Avion présidentiel
Réalisation Wolfgang Petersen
Scénario Andrew W. Marlowe
Musique Jerry Goldsmith
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller
action
catastrophe
Durée 124 minutes
Sortie 1997

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Air Force One partout et au Québec est un film germano-américain réalisé par Wolfgang Petersen, sorti en 1997.

Le Boeing VC-25 « Air Force One ».

Le général Ivan Radek, dictateur du « régime terroriste » du Kazakhstan, est capturé au cours d'une opération russo-américaine conjointe des Spetsnaz et de la Delta Force. Trois semaines plus tard, le président des États-Unis James Marshall est invité à un dîner à Moscou, où il fait un discours annonçant, ému par les camps de réfugiés, qu'il arrête la diplomatie et qu'il affrontera directement les « régimes meurtriers » sans attendre que la sécurité des États-Unis soit compromise. Puis, il rejoint Air Force One en compagnie de son cabinet, ses conseillers, son épouse, Grace, et sa fille, Alice. Cependant, six terroristes russes déguisés en journalistes, commandés par Ivan Korshunov, embarquent également. Après le décollage, les terroristes prennent le contrôle de l'avion avec l'aide de Gibbs, leur taupe au Service secret. Au cours de la fusillade, les Services secrets font évader le président par un module éjectable. L'équipage tente un atterrissage sur la Base aérienne de Ramstein mais les pirates de l'air font irruption dans le cockpit, tuent les pilotes et redécollent in extremis vers le Kazakhstan.

Korshunov rassemble les passagers dans la salle de conférence de l'avion et contacte la vice-présidente, Kathryn Bennett, dans la salle de crise de la Maison-Blanche, demande la libération du général Radek et annonce qu'il tuera un otage toutes les demi-heures. Le conseiller à la sécurité nationale Jack Doherty est le premier exécuté. Grace et Alice sont séparées des autres otages et amenées dans le cockpit.

Le module éjectable du président est retrouvé vide. Marshall, qui ne voulait pas être séparé de sa famille, est resté à bord et tue deux hommes de Korshunov, qui exécute cependant la porte-parole de la Maison-Blanche. Marshall parvient à vider les réservoirs, force Korshunov à demander un ravitaillement en vol et fait évader la plupart des otages en parachute pendant la manœuvre. Ils sont cependant interrompus par un homme de Korshunov, et Marshall est capturé avec le major Caldwell, Gibbs et le chef de cabinet de la Maison-Blanche, Lloyd Shepherd. Pour éviter l'exécution de sa fille, Marshall fait libérer Radek par le président russe Petrov, se libère et tue les deux derniers hommes de Korshunov. Ce dernier entraîne Grace dans la soute, mais Marshall parvient à le neutraliser. Comme sa famille est en sécurité, il fait maintenant interrompre la libération de Radek, qui est abattu lors de sa tentative de fuite.

Marshall prend les commandes d'Air Force One, mais six MiG-29 fidèles à Radek le prennent en chasse au-dessus de Kazakhstan. La vice-présidente envoie immédiatement un escadron de F-15, qui met en fuite les MiG-29. Au cours du combat, Air Force One est endommagé : le carburant fuit et il ne peut plus atterrir. Un Lockheed C-130 Hercules de Pararescue (en) est envoyé pour évacuer les passagers en tyrolienne avant que l'avion ne s'écrase en mer Caspienne. Cependant, l'agent spécial Gibbs, le traître qui a facilité l'accès des terroristes dans l'avion, est abandonné dans l'avion après avoir tenté d'empêcher l'évacuation du président, tué un sauveteur et tué le major Caldwell, qui s'abîme en mer.

Fiche technique

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Producteurs délégués : Marc Abraham, Thomas A. Bliss (en) et David V. Lester

Distribution

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Choix des interprètes

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Arnold Schwarzenegger était à l'origine pressenti pour incarner le rôle de James Marshall mais était occupé par le film Batman et Robin.

Les noms de Keanu Reeves, John Malkovich, Kevin Costner, Tom Hanks, Tommy Lee Jones, Dennis Quaid, Gene Hackman y ont été également pressentis pour le rôle mais c'est finalement Harrison Ford qui est choisi.

Le Cuyahoga County Courthouse, à Cleveland.

Le tournage a lieu en Ohio. Le palais du général Radek — interprété par Jürgen Prochnow — est filmé dans deux endroits différents à Cleveland, l'extérieur vient de l'orchestre de Severence Hall et l'intérieur, du palais de justice du comté du Cuyahoga (Cuyahoga County Courthouse)[1]. L'ancienne maison de correction d’État de l'Ohio, située à Mansfield, a servi de décor à la prison russe[1].

L'avion McDonnell Douglas F-15 Eagle du 33rd Operations Group, 33rd Fighter Wing à la Eglin Air Force Base, est utilisé pour le film[2].

Projet de suite

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À sa sortie en 1997, Air Force One de Wolfgang Petersen connaît un beau succès, remportant pas moins de 315,2 millions de dollars dans le monde. Le long métrage devient alors le cinquième film le plus rentable de l’année. En France, il est apprécié pour le charisme de ses acteurs avec Harrison Ford et Gary Oldman en tête, son action efficace et divertissante, son suspense et ses rebondissements. Les critiques, elles, insistent sur son côté trop américanisé et la représentation “cliché” des personnages.

Face à tel succès public une suite est alors envisagée avec Andrew W. Marlowe de nouveau en scénariste, le scénariste du film a ainsi dévoilé ce à quoi aurait ressemblé ce scénario s’il avait été réalisé.

S’il aurait été un peu redondant de voir l’avion du président à nouveau détourné dans une suite (Air Force Two ?), un changement de décor, tout en reprenant les mêmes personnages aurait pu fonctionner. Le scénariste Andrew W. Marlowe a révélé que la suite potentielle aurait en effet transporté l’intrigue en mer cette fois sur un porte-avions de l’Air Force histoire de rester dans le thème.

Harrison, en tant que président, se rend quelque part, il est à bord d’un porte-avions de l’armée de l’air, il est attaqué, il est au milieu d’une situation géopolitique instable. Et donc, il y a des choses qu’il peut et ne peut pas faire, parce que vous ne voulez pas envenimer la situation. Il doit s’y retrouver et il est la personne au cœur de tout cela. Il existe de nombreuses variantes [...] et nous ne sommes pas arrivés au point où nous nous disons tous : ‘Ah, c’est parfait ! Nous ne répétons pas le premier film. Nous construisons sur lui.’

Ne souhaitant pas répéter le premier film, la production n’arrivera donc jamais à atteindre le point de satisfaction recherché et la suite n’a ainsi jamais vu le jour malgré de nombreuses variantes de scénario.

Notes et références

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  1. a et b (en) « Air Force One 1997 », sur movie-locations.com (consulté le ).
  2. (en) « Local crew called on to defend Air Force One (film) », Northwest Florida Daily News, GateHouse Media,‎ , p. 1B.

Bibliographie

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  • (en) George C. Larson, « The Making of Air Force One », Air & Space magazine,‎ (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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