Alain Gilles — Wikipédia
Alain Gilles | ||
Alain Gilles interviewé par Jean Raynal (1980) | ||
Fiche d’identité | ||
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Nationalité | France | |
Naissance | Roanne (Loire) | |
Décès | (à 69 ans) Montpellier (Hérault) | |
Taille | 1,87 m (6′ 2″) | |
Poids | 73 kg (161 lb) | |
Surnom | Monsieur Basket Gillou | |
Situation en club | ||
Poste | Meneur Arrière | |
Carrière universitaire ou amateur | ||
Chorale de Roanne | ||
Carrière professionnelle * | ||
Saison | Club | Moy. pts |
1962-1963 1963-1964 1964-1965 1965-1966 1966-1967 1967-1968 1968-1969 1969-1970 1970-1971 1971-1972 1972-1973 1973-1974 1974-1975 1975-1976 1976-1977 1977-1978 1978-1979 1979-1980 1980-1981 1981-1982 1982-1983 1983-1984 1985-1986 | Roanne Roanne Roanne ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL ASVEL | 15,0 12,9 16,0 19,2 16,9 19,2 18,5 25,5 19,5 18,9 19,1 19,8 17,1 18,4 18,7 16,4 16,0 7,6 8,1 7,4 1,0 0,0 | ?
Sélection en équipe nationale ** | ||
1962-1977 | France (160 sél.) | 2 282 pts |
Carrière d’entraîneur | ||
1980-1989 1990-1993 | ASVEL Montpellier | |
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national. | ||
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel. | ||
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Alain, Patrick, Gilles, né le à Roanne (Loire) et mort le à Montpellier (Hérault), est un joueur et entraîneur de basket-ball français qui évoluait aux postes de meneur et d'arrière.
Joueur emblématique de l'ASVEL Lyon-Villeurbanne dans les années 1970, il est élu meilleur basketteur français du XXe siècle par un panel de joueurs, entraîneurs et journalistes. Il est surnommé Monsieur Basket.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il débute avec l'équipe senior de Roanne lors d'un 32e de finale à l'âge de 15 ans, son entraîneur de l'époque André Vacheresse devant faire face à la mobilisation d'une partie de son équipe durant la guerre d'Algérie [1]. Avec son club, il parvient à une finale de la coupe de France en 1964, finale perdue face au SCM Le Mans, avant de rejoindre l'ASVEL. Il subit toutefois une période de suspension pour un problème de mutation. Dès sa première saison sous ses nouvelles couleurs, il remporte son premier titre de champion de France en 1966. Durant sa carrière à l'ASVEL, il remporte huit titres de champion de France et deux coupes de France.
Toutefois, le club dominateur sur la scène française souffre dans les joutes européennes. Les meilleurs résultats sont une demi-finale de la coupe Korać en 1974, une demi-finale de coupe des clubs champions perdue au Real Madrid en 1976 ou une quatrième place de la poule unique de cette même compétition en 1978. Le meilleur résultat sur cette scène européenne se situe durant la saison 1982-1983. Le club atteint la finale de la Coupe des Coupes, finale perdue face à Victoria Libertas Pesaro sur le score de 111 à 99. Alain Gilles, alors entraîneur, doit renouer avec le terrain en raison d'un effectif décimé[2]. À 38 ans, il marque encore huit points lors de cette rencontre[1].
Alain Gilles remporte un dernier titre en tant que joueur en 1984, à 39 ans, en remportant la coupe de la Fédération.
Il reste toutefois entraîneur du club, poste qu'il occupe depuis la saison 1980-1981. Sous sa direction, le club participe à deux nouvelles demi-finales de Coupe des Coupes en 1985 et 1987 et est à deux reprises finaliste du championnat de France, en 1985 et 1986.
Après son départ de l'ASVEL, il entraîne pendant trois saisons le club de Montpellier.
Avec la sélection nationale, il connaît moins de réussite. Il fait ses débuts sous le maillot bleu le face à la Belgique. Sa première participation à une compétition internationale a lieu au Brésil pour le championnat du monde 1963 où la France termine à la cinquième place. La même saison, la France termine treizième du championnat d'Europe. Alain Gilles dispute quatre autres championnats d'Europe, en 1965, 1967, 1971 et 1977, avec pour meilleur résultat une neuvième place en 1965. Il dispute sa dernière rencontre sous le maillot bleu le lors de l'Euro 1977 face à l'URSS, rencontre perdue sur le score de 115 à 74.
En 1984, Alain Gilles rachète une imprimerie et lui donne le nom d'Alain Gilles Reprographie puis celui d'AGG Print dans les années 2010 et se situe à Villeurbanne ; l'entreprise conserve un lien avec le basket en étant sponsor de LDLC ASVEL féminin[3].
Il fut également adjoint au maire de Saint-Jean-de-Védas, délégué aux sports de 2009 à 2014.
Il meurt le à Montpellier, ville où il s'était installé après son retrait des parquets, des suites d'une longue maladie[4],[5].
Clubs successifs
[modifier | modifier le code]Joueur
[modifier | modifier le code]- 1962-1965 : Roanne (Nationale 1)
- 1965-1984 : ASVEL (Nationale 1)
- 1985-1986 : ASVEL (Nationale 1)
Entraineur
[modifier | modifier le code]- 1980-1989 : ASVEL (Nationale 1)
- 1990-1993 : Montpellier (Nationale 1)
Palmarès
[modifier | modifier le code]Joueur
[modifier | modifier le code]- Champion de France cadet 1960 avec la Chorale de Roanne
- Champion du Monde militaire 1964[6]
- 177 fois international entre 1966 et 1981 (international junior à l'âge de 16 ans)
- 8 sélections en équipe d'Europe
- 8 fois champion de France avec l'ASVEL en 1966, 1968, 1969, 1971, 1972, 1975, 1977 et 1981
- 2 fois vainqueur de la coupe de France avec l'ASVEL en 1965 et 1967
- Finaliste de la coupe d'Europe Saporta en 1983
Entraîneur
[modifier | modifier le code]- Champion de France avec l'ASVEL en 1981
- Finaliste du championnat de France avec l'ASVEL en 1985 et 1986
Décorations
[modifier | modifier le code]Décorations officielles
[modifier | modifier le code]Autres distinctions
[modifier | modifier le code]- Il est nommé dans le cinq des légendes de l'ASVEL avec Raphaël De Barros, Henri Grange, André Buffière et Delaney Rudd.
- En 2004, il figure dans la première promotion de l'Académie du basket-ball français, dont les autres membres de la promotion sont : Jackie Chazalon, Roger Antoine, Christian Baltzer, Jean-Paul Beugnot, André Buffière, Maxime Dorigo et Hervé Dubuisson.
- Il figure parmi les Gloires du sport depuis 2007[7].
- La station Flachet de la ligne A du métro de Lyon est renommée Flachet - Alain Gilles en .
- En 2015, la Fédération française de basket-ball crée le Trophée Alain-Gilles qui récompense le meilleur joueur français de l'année[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre-Yves Descamps et Étienne Labrunie 2007, p. 28-29
- Étienne Descamps, op. cit., p. 186-191
- Séverine Renard, « AGG Print : l'exemple d'une reprise d'entreprise réussie » , sur le-tout-lyon.fr, (consulté le ).
- « Carnet - Alain Gilles est décédé », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
- « Montpellier : Alain Gilles est décédé, le monde du basket est sous le choc », sur www.midilibre.fr, (consulté le ).
- Amaury Boulay, « Une légende s'est éteint »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), bebasket.fr, (consulté le ).
- Monique Berlioux, Serge Laget et Éric Lamy 2009
- « Présentation du trophée Alain Gilles », ffbb.com, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre-Yves Descamps et Étienne Labrunie, La grande histoire du basket français, L'Équipe, , 224 p., relié (ISBN 978-2-915535-56-3, BNF 41041911)
- Monique Berlioux, Serge Laget et Éric Lahmy, Gloires du sport, Biarritz, Atlantica, , 269 p. (ISBN 978-2-7588-0003-3, BNF 42080405)
Jean Pierre Dusseaulx, Cinq majeur, éditeur Solar, 1972
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Fiche d'Alain Gilles, sur basketfrance.com
- Légendes du basket français : Alain Gilles Portrait vidéo
- Alain Gilles En 50 réponses : questionnaire soumis au joueur dans L'Equipe Basket Magazine n°20 de .
Liens externes
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- Ressources relatives au sport :