Albert-Camille Vital — Wikipédia

Albert-Camille Vital
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de Madagascar

(1 an, 10 mois et 13 jours)
Président Andry Rajoelina
Prédécesseur Cécile Manorohanta
(intérim)
Eugène Mangalaza
Successeur Jean-Omer Beriziky
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Toliara (Colonie de Madagascar)
Nationalité Malgache
Française
Parti politique Nous tous, ensemble avec Andry Rajoelina
Diplômé de École spéciale militaire de Saint-Cyr
École supérieur de guerre de Paris
Profession Ingénieur en génie civil
Langue Malgache et Français

Albert-Camille Vital
Premiers ministres de Madagascar

Albert-Camille Vital (né le à Toliara) est un officier et homme politique malgache, un ingénieur en génie civil formé en URSS. Dans son parcours, il a été chef de bureau technique de l’État-major des forces de développement (1987-1991), puis désigné chef de corps du premier régiment de la Région militaire no 5 Toliara (1998-2001) avant de suivre une formation à l’École supérieure de guerre de Paris à Paris de 2001 à 2002.

Le , il est nommé Premier ministre par le président de la Transition, Andry Rajoelina, succédant ainsi à Eugène Mangalaza[1],[2] et à Cécile Manorohanta qui assure un très court intérim de 48 heures[3]. Il accepte d'intégrer le camp de Rajoelina après qu'on lui eut interdit de se présenter aux dernières élections municipales de Toliara à cause de sa popularité grandissante[4].

Le , il est remplacé par Jean-Omer Beriziky à la tête du gouvernement.

Au cours du Conseil des ministres du , il est nommé ambassadeur[5] représentant permanent de Madagascar auprès de l’Office des Nations unies et des institutions spécialisées à Genève en succession de Guy Rajemison Rakotomaharo "limogé en raison de sa déclaration de candidature à la présidentielle"[6].

Le , il annonce à son tour, en tant qu'indépendant, sa candidature à l'élection présidentielle malgache de 2013 après avoir été préféré à Edgard Razafindravahy[7] par les militants du parti Tanora Gasy Vonona (TGV) lors du congrès tenu le .

Trois jours plus tard, c'est avec le parti Hiaraka Isika qu'il dépose son dossier de candidature auprès de la Cour électorale spéciale le . Il termina à la 5e place, avec 6,85% des voix (surtout dans sa province de Tuléar). Il se rallia ensuite, pour le second tour à Jean-Louis Robinson, le candidat soutenu, notamment, par Marc Ravalomanana[8].

Notes et références

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