Alberto Magnelli — Wikipédia

Alberto Magnelli
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
MeudonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Période d'activité
Nationalités
italienne ( - )
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Représenté par
Partenaires
Carlo Perogalli (d), Attilio Mariani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personne liée
Lieux de travail
Mouvements
Influencé par
Fratrie
Aldo Magnelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Albert Jean César Magnelli, dit Alberto Magnelli, né le à Florence et mort le à Meudon, est un peintre italien.

Actif en France, son style a évolué de la figuration à l'abstraction.

Alberto Magnelli commence à peindre en 1907. Autodidacte, il considère s’être formé devant les fresques de Giotto, Paolo Uccello et de Piero della Francesca[1]. Il fréquente les futuristes italiens, Marinetti, Boccioni et Carrà, à partir de 1911. À l'occasion d'un voyage à Paris, en 1914, il fait la connaissance des poètes Guillaume Apollinaire et Max Jacob, et des peintres Archipenko, Juan Gris, Fernand Léger, Henri Matisse et Picasso. De 1913 à la fin des années 1920, il évolue d'une figuration en aplats simplifiés de couleurs cloisonnés de noir, préfigurant même celle des années 60 (Valerio Adami), à une représentation plus allusive des formes à partir des années 30, puis vers une abstraction plus dure[2]. Retiré en Italie à cause de la première guerre mondiale, il célèbre la fin de celle-ci par une série de 25 toiles, en 1918-1919, intitulées explosion lyrique[3],[4] exprimant une énergie renouvelée par sa découverte de l’art africain à Paris, où les corps et le paysage se confondent dans un éclatement de couleurs[5].

En 1930, il cesse de peindre. Impressionné par la vision des blocs de marbre dans les carrières de Carrare, il réalise en 1931 une série de Pierres éclatées. Il revient s'installer la même année à Paris où il expose en 1934 puis développe une abstraction rigoureusement rythmée et colorée.

Pendant la Seconde Guerre mondiale Alberto et Susi Magnelli se réfugient à Grasse tout comme Sonia Delaunay, Arp et Sophie Taeuber-Arp, Ferdinand Springer et François Stahly. La pénurie de toiles l'engage alors dans la série de ses ardoises gouachées et collages.

En 1952, Alberto Magnelli réalise le palais Casa Astratta au Viale Beatrice d'Este 24, considéré comme la plus haute expression de l'intégration entre l'architecture et l'art au sein du mouvement d'art concret (MAC).

Une première rétrospective de l'œuvre d'Alberto Magnelli est présentée en 1947 à la galerie René Drouin à Paris. D'autres suivront en 1954 à Bruxelles, en 1955 au musée d'Eindhoven et au musée d'Antibes en 1955. La plus importante collection permanente de ses œuvres est conservée au château-musée de Vallauris (Alpes-Maritimes).

Il est enterré au cimetière des Longs Réages à Meudon.

Philatélie

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En hommage à Alberto Magnelli, un timbre reproduisant l'une de ses œuvres, Virginia, a été émis par la Poste française en 1986 (valeur de 5 F).

Notes et références

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  1. Sophie Lévy, Musée d'arts de Nantes: le guide des collections, Musées d'arts de Nantes Snoeck, (ISBN 978-94-6161-369-1).
  2. Œuvres de Magnelli conservées au Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole.
  3. Gilbert Lascault, Autour des titres des peintures de Magnelli, 1981, p. 13, 26ème Salon de Montrouge, site salondemontrouge.com.
  4. Explosion lyrique n°8, huile sur toile, 1918, MNAM.
  5. Œuvres de Magnelli de la série explosion lyrique conservées au MNAM.
  6. « Plans contraires | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
  7. Laurence Bertrand Dorléac, Après la guerre, Gallimard, coll. « Art et artistes », (p. 75 (BNF 42141329).
  8. Mazzariol, op. cit.

Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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