Albin Peyron — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 73 ans) Paris |
Nom de naissance | Albin Octave Louis Peyron |
Nationalité | |
Père | Albin Peyron (d) |
Fratrie | Élie Peyron Paul Peyron (d) |
Conjoint | Blanche Roussel Gisèle Rosset |
Propriétaire de | |
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Membre de | |
Distinction |
Albin Peyron (Nîmes, – Paris 13e, ), est un officier de l'Armée du salut, figure importante de l'Armée du salut en France[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Nîmes dans le Gard, Albin Octave Louis Peyron est le fils d'un négociant, Albin Peyron, et de Magdelaine Amélie Theulle[2].
De à , il est incorporé à la 15e section d'infirmiers militaires du 3e régiment d'infanterie, à Marseille[3].
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e0/Arm%C3%A9e_du_salut_1933_Albin_Peyron_Albert_Lebrun_Le_Corbusier.jpeg/220px-Arm%C3%A9e_du_salut_1933_Albin_Peyron_Albert_Lebrun_Le_Corbusier.jpeg)
Engagé le , à l’âge de 14 ans, dans les rangs de l'Armée du salut, il y a consacré toute sa vie, en devenant, avec son épouse Blanche, commandeur territorial pour la France du au .
Doté de grandes qualités d’organisateur, il développe en France les actions sociales de l’Armée du salut pour les plus pauvres :
- Dès 1926, il va créer les soupes de minuit pour apporter aux sans-logis de Paris une assiette de soupe chaude ;
- Pour les mêmes, il va faire construire des bâtiments permettant de les loger, ouvrant le le palais du peuple au 29 rue des Cordelières à Paris 13e, puis le le palais de la Femme[4] au 94 rue de Charonne à Paris 11e, et enfin le , la Cité de refuge[5], au 12 rue Cantagrel à Paris 13e, inaugurée par le président Albert Lebrun.
À sa demande, en 1928, l'officier salutiste Charles Péan enquête sur la situation des bagnards à Cayenne. L'Armée du salut va dès lors travailler à la fermeture du bagne et la réhabilitation des anciens forçats. Par décret-loi du signé par le président de la République Albert Lebrun la déportation est abolie, mais la détention restera applicable jusqu'en 1945.
Hommages et postérité
[modifier | modifier le code]- Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le [6].
- En 1995, un établissement social de l'Armée du salut à Paris (20e arrondissement) est inauguré sous le nom de Résidence Albin-Peyron[7].
- La rue Albin-et-Blanche-Peyron à Nîmes rend hommage au couple.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Figures marquantes de l'Armée du salut sur le site internet français de l'Armée du salut
- ↑ Acte de naissance no xx/1870 de la commune de Nîmes.
- ↑ Registre matricule de Nîmes no 1103/1890.
- ↑ Notice no PA75110004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no PA00086591, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Albin Louis Octave Peyron », base Léonore, ministère français de la Culture.
- ↑ Résidence Albin-Peyron sur le site de l'Armée du salut. Consulté le 29 mai 2019.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Forissier (préf. Marc Boegner), Albin Peyron : un soldat du Christ dans l’Armée du salut, Tarbes, Éditions d’Albret, , 279 p. (BNF 32117730).
- Raoul Gout, Une victorieuse, Blanche Peyron : 1867-1933, Paris, Éditions Altis, , 493 p. (BNF 32185751).
- André Encrevé, « Peyron », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours : M-Q, Paris, Max Chaleil, (ISBN 978-2-84621-358-5), p. 823-825.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :