Alexandre le Bienheureux — Wikipédia
Réalisation | Yves Robert |
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Scénario | Yves Robert, Pierre Lévy-Corti, d'après une nouvelle d'Yves Robert |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Madeleine Films La Guéville |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1968 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Alexandre le Bienheureux est un film français réalisé par Yves Robert et sorti en 1968.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Alexandre, homme bon vivant et nonchalant, est cultivateur dans une ferme française de la Beauce. Cependant sa vie quotidienne est dirigée par « la Grande », son ambitieuse mais tyrannique épouse, qui l'épuise en lui imposant chaque jour une liste de travaux démesurée. Devenu brutalement veuf, il éprouve un grand soulagement et se sent libéré de son labeur : il décide de s'accorder un repos qu'il juge mérité, afin de prendre le temps de savourer la vie. Son comportement sème rapidement le trouble dans le petit village par l'exemple qu'il donne, et une partie des habitants décide de le forcer à reprendre le travail. Mais ils échouent, et Alexandre commence à faire des émules[1],[2],[3].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Alexandre le Bienheureux
- Réalisateur : Yves Robert
- Scénario, adaptation : Yves Robert, Pierre Lévy-Corti, d'après une nouvelle d'Yves Robert
- Assistant réalisateur : Philippe Lefebvre et Xavier Gélin
- Directeur de la photographie : René Mathelin
- Montage : Andrée Werlin
- Dialogues : Yves Robert
- Musique : Vladimir Cosma[4]
- Chanson : Le Ciel, la Terre et l'Eau (paroles de Francis Lemarque, musique de Vladimir Cosma, interprétée par Isabelle Aubret)
- Générique : Jean Fouchet F.L
- Année : 1968
- Durée : 100 minutes
- Production : La Guéville ; Madeleine Films ; Films de la Colombe
- Genre : Comédie
- Date de sortie[5] :
- France :
- Pays : France
Distribution
[modifier | modifier le code]- Philippe Noiret : Alexandre Gartempe[4]
- Françoise Brion : la Grande[1]
- Marlène Jobert : Agathe Bordeaux[4]
- Paul Le Person : Sanguin, père de famille nombreuse
- Tsilla Chelton : Mme Bouillot, l'épicière
- Léonce Corne : Lamendin
- Pierre Richard : Colibert[4]
- Jean Saudray : Pinton
- Pierre Barnley : le curé
- Marcel Bernier : Malicorne
- Bernard Charlan : le maire
- Madeleine Damien : Mme Boisseau
- Pierre Maguelon : Verglandier
- Marie Marc : la mère de la Grande
- François Vibert : le beau-père d'Alexandre
- Jean Carmet : la Fringale
- Kaly : le chien
- Antoinette Moya : Mme Sanguin
- Marc Dudicourt : Monsieur Tondeur, le candidat au jeu télé
- Pierre Bellemare : lui-même[6]
Accueil
[modifier | modifier le code]Lors de sa sortie en février 1968, le film est un succès, 2,2 millions d'entrées. Les critiques sont généralement bonnes, jugeant le film sympathique, vaguement anarchiste, pas intellectuel, et soulignant la qualité des interprètes. Jean de Baroncelli conclut sa critique cinématographique, à la sortie du film, par cette recommandation : « Demain, plutôt que de travailler, allez donc passer deux heures en compagnie d'Alexandre le bienheureux. »[1].
Autour du film
[modifier | modifier le code]- C'est avec ce film que Philippe Noiret, à 36 ans, incarne son premier rôle principal au cinéma, après des années de seconds rôles[4].
- Il s'agit du véritable premier rôle au cinéma pour Pierre Richard, qui va collaborer ensuite plusieurs fois avec Yves Robert, réalisateur du film[4].
- La campagne autour des villages d'Alluyes et de Dangeau, en Eure-et-Loir, accueillit le tournage du film en septembre 1967[7]. La ferme d'Alexandre est la ferme de la Contrée de Beaudoin le long du Loir à Alluyes[8].
- Le film sort pendant les J.O. d'hiver 1968, à Grenoble[3].
- Les 5 dernières secondes du film sont diffusées pour les passagers dans la scène de l'avion pour New-York, dans le film Le Bal des casse-pieds (1992) du même réalisateur, Yves Robert, avec Jean Rochefort, Miou-Miou et Jean Yanne.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean de Baroncelli, « Alexandre le bienheureux », Le Monde, (lire en ligne)
- Bertrand Guyard, « Alexandre le Bienheureux ou le bonheur dans le confinement », Le Figaro, (lire en ligne)
- Philippe Ridet, « Six films pour faire “ la révolution de l'oisiveté “. “Alexandre le bienheureux” (1968) : entre deux mondes », Le Monde, (lire en ligne)
- Stéphane Dreyfus, « ” Alexandre le bienheureux ”, le confiné joyeux », La Croix, (lire en ligne)
- « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- « Pierre Bellemare, figure pop et acteur contrarié », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Tournage du film d'Yves Robert Alexandre le bienheureux », 28 septembre 1967, vidéo de l'INA.
- Corinne Renou-Nativel, « À Alluyes, Alexandre fait bien des heureux », La Croix, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Loubière, « Alexandre le bienheureux », Téléciné no 141, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 24, (ISSN 0049-3287)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Le Droit à la paresse, de Paul Lafargue
- Éloge de l'oisiveté, de Bertrand Russell
- Oblomov, de Ivan Gontcharov
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- La ferme où eut lieu le tournage