Alliance royale — Wikipédia
Alliance royale | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Pierre Bernard |
Fondation | 25 janvier 2001 |
Siège | B.A.L. 2 31, avenue du Parc-des-Princes |
Fondateur | Yves-Marie Adeline |
Positionnement | Droite[1] à extrême droite |
Idéologie | Royalisme[1] Souverainisme |
Couleurs | Bleu, blanc et jaune |
Site web | allianceroyale.fr |
L'Alliance royale (AR) est une formation politique française royaliste fondée en 2001 par Yves-Marie Adeline. Elle vise à l'instauration d'une monarchie constitutionnelle prenant comme base la Constitution de la Ve République.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le parti est créé le par Yves-Marie Adeline[2], qui en devient par la suite président d'honneur. En 2008, il est remplacé à la présidence de l'Alliance royale par Pierre Bernard, ancien député et maire honoraire de Montfermeil.
La direction effective du parti est confiée à un délégué général depuis 2008. Se sont succédé à ce poste :
- Cyrille Henrys ;
- Sandrine Pico ;
- Robert de Prévoisin ;
- Olivier Leconte (depuis ).
Idéologie
[modifier | modifier le code]L'Alliance royale souhaite une « restauration moderne » de la monarchie, « adaptée au XXIe siècle »[3]. Le parti propose une monarchie constitutionnelle[4] et entend « représenter tous les royalistes », ne se revendiquant ni orléaniste, ni légitimiste[4]. En effet, elle se déclare incompétente pour trancher les querelles dynastiques et désigner le roi.
Résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections présidentielles
[modifier | modifier le code]Patrick Cosseron de Villenoisy, porte-parole de l'Alliance royale, est candidat de la formation à l'élection présidentielle de 2012, mais il n'obtient pas les 500 parrainages requis[5],[6].
En 2016, Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, se déclare candidat à l'élection présidentielle de 2017 : seul candidat royaliste de cette élection, il échoue à obtenir les 500 parrainages pour pouvoir participer au scrutin[7].
Élections législatives
[modifier | modifier le code]L'Alliance royale présente 34 candidats aux élections législatives de 2012, pour des résultats très modestes.
Pour les élections législatives de l'année 2017, l'Alliance investit seize candidats[8], dont les tracts sont ornés d'une fleur de lys[9].
Élections européennes
[modifier | modifier le code]Année | Voix | % | Sièges | Rang | Tête de liste |
---|---|---|---|---|---|
2004 | 5 248 | 0,03 | 0 / 78 | - | Circonscriptions interrégionales |
2009 | 3 994 | 0,02 | 0 / 72 | - | |
2014 | 3 576 | 0,02 | 0 / 74 | - | |
2019 | 3 150 | 0,01 | 0 / 79 | 30e | Robert de Prévoisin |
Faute de moyens, les bulletins de vote de l'Alliance royale aux élections européennes ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement sur le site internet du mouvement. À Versailles, le mouvement royaliste obtient 0,5 % des voix au scrutin de 2009[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laurent de Boissieu, « Alliance Royale (AR) », sur france-politique.fr, .
- « Un royaliste à l'assaut du Champ-de-Mars », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Candidat aux Européennes, le Calaisien Hugues Moulin milite pour le retour d’un roi à la tête de la France », sur Nord Littoral, (consulté le ).
- « Patrick de Villenoisy (Alliance royale) : "Conserver la démocratie tout en restaurant la monarchie" », sur France-Soir, (consulté le ).
- « Un roi... sinon rien », sur Nice-Matin, .
- Philippe Peter, « Patrick de Villenoisy (Alliance royale) : "Conserver la démocratie tout en restaurant la monarchie" », sur francesoir.fr, (consulté le ).
- « Les parrainages validés par candidat - Conseil constitutionnel présidentielle 2017 », sur presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
- Léo Caravagna, « Qui sont ces partis aux noms originaux qui se présentent aux élections législatives ? », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Geoffrey Lopes et Camille Adaoust, « Parti animaliste, Alliance royale, Parti pirate… Qui sont ces petits partis qui se présentent aux législatives ? », sur France Info, (consulté le ).
- « Résultats des élections européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Yves-Marie Adeline, Le Royalisme en questions, L'Âge d'homme, 2003.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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