Alpha Oumar Barry — Wikipédia
Alpha Oumar Barry, né en 1925 et mort en 1977, est un homme politique guinéen.
Membre du cabinet du président Ahmed Sékou Touré.
Biographie
[modifier | modifier le code]Alpha Oumar est né en 1925 et a suivi une formation de médecin à Bordeaux, en France. Il a été nommé médecin chef à Kindia[1]. Alpha Oumar a été nommé ministre d'État chargé des échanges dans le cabinet annoncé le 19 juin 1972[2]. Il était également membre du bureau politique du parti démocratique de Guinée (PDG)[3].
Lors d'une conférence de presse le 2 août 1976, Sékou Touré annonce l'arrestation à Conakry de plusieurs conspirateurs, dont Telli Diallo, Alpha Oumar Barry, Lamine Kouyaté et Alioune Dramé[4]. Alpha Oumar et Alioune Dramé étaient tous deux des amis d'enfance de Telli Diallo[5]. Après son arrestation, le commandant du camp Siaka Touré a transmis une série de messages à Alpha Oumar du président Touré exigeant qu'il avoue être un comploteur pour sauver la face de la révolution. Finalement, Alpha Oumar a cédé et a fait des aveux[6]. Le 12 février 1977, Alpha Oumar et d'autres furent soumis au « régime noir », c'est-à-dire qu'ils furent privés de nourriture et d'eau. Il est décédé le 26 février 1977.
Références
[modifier | modifier le code]- Thomas O'Toole, Janice E. Baker, Historical dictionary of Guinea, Scarecrow Press, (ISBN 0-8108-4634-9), p. 23
- Djibril Kassomba Camara, Le redressement national en République de Guinée: les effets pervers, Editions L'Harmattan, (ISBN 2-7475-9735-0, lire en ligne), p. 59
- Thierno Bah, 1954-1984, trente ans de violence politique en Guinée, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-07282-4, lire en ligne), p. 368
- Alpha Ousmane Barry, Parole futée, peuple dupé: discours & révolution chez Sékou Touré, Editions L'Harmattan, (ISBN 2-7475-3612-2, lire en ligne), p. 184
- Alpha Ousmane Barry, Les racines du mal guinéen, KARTHALA Editions, (ISBN 2-84586-496-5, lire en ligne), p. 73
- Ardo Ousmane Bâ, Camp Boiro, Editions L'Harmattan, (ISBN 2-85802-649-1, lire en ligne), p. 196