Américains — Wikipédia
1er rangée : George Washington, Martin Luther King, Sandra Day O'Connor, Neil Armstrong, Marilyn Monroe.
2e rangée : John Fitzgerald Kennedy, Benjamin Franklin, Abraham Lincoln, Mark Twain, Thomas Edison.
3e rangée : Jimi Hendrix, Emily Dickinson, Elvis Presley, Annie Oakley, Kalpana Chawla.
4e rangée : Michael Jackson, Henry Ford, Katherine Johnson, Thomas Jefferson, Mary Church Terrell.
5e rangée : Ulysses S. Grant, Steve Jobs, Steven Spielberg, Amelia Earhart, Zora Neale Hurston.
6e rangée : Georgia O'Keeffe, Mohamed Ali, Ronald Reagan, Franklin Delano Roosevelt, Sojourner Truth.
7e rangée : Michael Jordan, Frank Lloyd Wright, Ida Minerva Tarbell, Geronimo, Oprah Winfrey
Les Américains ou États-Uniens sont un peuple des Amériques, regroupant les citoyens des États-Unis d'Amérique. La majorité des Américains sont blancs, du fait que le pays trouve ses origines dans la colonisation britannique et plus largement européenne du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, qui donna naissance à la nation américaine. Après l'acquisition de l'indépendance en 1783, le pays connut plusieurs vagues d'immigration en provenance de l'Europe au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Les États-Unis possèdent également d'importantes minorités raciales, notamment noires en raison de l'héritage esclavagiste, mais aussi métisses, latinos ainsi qu'asiatiques en raison d'un changement de politique migratoire opéré en 1965, qui supprima les restrictions raciales en matière d'immigration. En revanche, le cas des Amérindiens[N 1] est plus complexe, car une partie d'entre-eux s'identifient à leurs nations indigènes et non à la nation américaine.
Ethnonymie
[modifier | modifier le code]Les habitants des États-Unis sont appelés « Américain, Américains, Américaine et Américaines ». En français, cette forme est la plus couramment employée. C’est le seul gentilé indiqué dans le code de rédaction interinstitutionnel de l’Union européenne[1] ainsi que dans la Liste annexée à l'arrêté français du 4 novembre 1993, qui contient les recommandations de la France pour ses fonctionnaires sur l’usage des gentilés.
Dans le langage courant, afin d'englober les simples résidents qui n'ont pas la nationalité américaine, la forme largement établie et utilisée en français est l'adjectif « américain », et le substantif « Américain » (American en anglais).
Néanmoins, la possible ambiguïté avec le nom des habitants du continent américain a mené à la création du terme « États-Unien »[2],[3], également orthographié « Étatsunien » et « Étasunien », jugé plus précis par quelques auteurs[4],[5] et dépréciatif par d'autres. Ce terme, le plus souvent utilisé dans le cadre de discours critiques envers les États-Unis[6], a été utilisé pour la première fois en 1910 dans La Revue du mois[7].
Surnom
[modifier | modifier le code]Hors des États-Unis, le peuple américain est parfois affublé du surnom, souvent péjoratif, de « Yankee ».
Anthropogéographie
[modifier | modifier le code]Sans tenir compte de l'Alaska, les Américains sont voisins des Canadiens au nord et des Mexicains au sud-ouest.
- Répartition de la population en 2000.
- Densité de la population en 2000.
- Situation géographique des origines ethniques en 2000.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Appelés « Native Americans » aux États-Unis, c'est-à-dire « Américains autochtones ».
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Americans » (voir la liste des auteurs).
- Code de rédaction interinstitutionnel - Liste des États au 19 novembre 2007 dont l'application est « obligatoire pour tout intervenant dans l’élaboration de tout type de document (papier ou électronique) au sein des institutions, organes et services de l’Union européenne », voir Bienvenue au Code !, portail de l'Union européenne.
- Éditions Larousse, « Définitions : états-unien, états-unienne - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
- Martin Francoeur, « Américain ou états-unien ? », l-express.ca, (consulté le )
- Sylvain Jouty, Hubert Odier, Dictionnaire de la Montagne (livre numérique Google, non paginé), Place des Éditeurs, 2009, 883 p. : « Le choix de préciser « états-unien » et non « américain », quant à lui, relève de la simple logique : Canadiens, Mexicains ou Péruviens sont aussi des Américains, et désigner comme tels les seuls citoyens des États-Unis est aussi abusif qu’imprécis ».
- Bernard Phan, Chronologie du XXe siècle, coll. « Points histoire », 2007, p. 7 : « On a systématiquement utilisé le terme "étatsunien" de préférence à "américain", par souci d'exactitude : les États-Unis ne contrôlent pas, du moins pas encore, tout le continent; ils n'en sont tout au plus que l'État le plus ancien. Aucun pays du continent européen, si ancien soit-il, n'a jamais prétendu confisquer, pour se qualifier, l'adjectif "européen" ».
- Viviane Serfaty, « La persuasion à l'heure d'internet : Quelques aspects de la cyberpropagande », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, no 80, numéro spécial : « Propagande et communication politique dans les démocraties européennes (1945-2003), , p. 123-131 (lire en ligne) : « Ainsi, dans le cas d'Indymedia, samizdat.net et rezo.net, le mot « empire » est employé en référence aux États-Unis, dont le nom n'apparaît que rarement, tandis que l'adjectif « états-unien » est utilisé pour éviter l'usage du mot américain qui, dans cette optique, devrait se rapporter aussi au Canada et au Mexique. Ces choix lexicaux permettent à la fois de jeter l'anathème sur les États-Unis, tout en constituant l'opposition politique aux États-Unis en fondement de la cohésion de ces mouvements. »
- La Revue du mois, vol. 10, p. 56, 1910 [lire en ligne].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Binoche, L'Amérique et les Américains d'aujourd'hui, Paris, Ellipses, 2005 (ISBN 2-7298-2308-5 et 978-2-7298-2308-5)
- Alain Bosquet et Robert Frank, Les Américains, Paris, Robert Delpire, 1958
- Daniel J. Boorstin, Histoire des Américains, Paris, Armand Colin, 1981, réédité chez Robert Laffont en 1991 (ISBN 978-2-2210-6798-7)
- Robert Calvet, Les Américains : Histoire d'un peuple, Armand Colin, 2004 (ISBN 2-2002-6030-X et 978-2-2002-6030-9)
- Thomas Hamilton, Les hommes et les mœurs aux États-Unis, Bruxelles, A. Peeters, 1834
- Michel Jobert, Les Américains, Paris, A. Michel, 1987 (ISBN 2-2260-3112-X et 978-2-2260-3112-9)
- André Kaspi, Les Américains, Paris, éditions du Seuil, 1986 (ISBN 2-0200-9358-8 et 978-2-0200-9358-3)
- Solange Petit, Les Américains de Paris, Paris, Mouton, 1975 (ISBN 2-7193-0435-2)
- Léo Sauvage, Les Américains, Montréal, Primeur, 1983 (ISBN 2-8928-6002-4 et 978-2-8928-6002-3)