Amanita subjunquillea — Wikipédia
Règne | Fungi |
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Division | Basidiomycota |
Classe | Agaricomycetes |
Sous-classe | Agaricomycetidae |
Clade | Pluteoïde |
Famille | Amanitaceae |
Genre | Amanita |
Amanita subjunquillea (en japonais Tamago-take-modoki (擬 卵 茸)) est une espèce de champignons appartenant au genre Amanita, présente en Asie de l'Est et du Sud. Proche de l'Amanite jonquille, elle provoque aussi des empoisonnements mortels.
Description
[modifier | modifier le code]Amanita subjunquillea produit un sporophore au chapeau jaune ocracé, à bord plus clair, mesurant de 3 à 7 cm, large, conique et convexe, puis plat, lisse, glabre, visqueux et rarement strié. Sa chair est blanche, fine, sans odeur ni goût. Ses lamelles sont libres et blanches. Son pied mesure de 6 à 11 cm de long. Il est épais, plein, effilé vers le haut et s'évasant vers le bas, coloré de blanchâtre à jaunâtre voire de brunâtre et fibrilleux à squamuleux. Son anneau apical est une fine membrane rayée de blanc et de jaunâtre. Sa volve membraneuse est blanche ou brune et présente 2 à 3 lobes. Ce champignon produit des spores hyalines, globuleuses à presque globuleuses, mesurant de 7 à 8 μm de long pour 7 à 7,5 μm de large[1].
Espèce proche et variété
[modifier | modifier le code]Amanita subjunquillea, proche d'Amanita junquilla qui a des spores ovoïdes, se distingue des autres Amanites du Japon par la présence de petites écailles fibreuses jaunâtres ou brunâtres sur son pied et par un anneau apical distinct[1].
Une variété totalement blanche, Amanita subjunquillea var. alba se rencontre également dans le Sud-Ouest de la Chine, au Japon et dans le Nord de l'Inde.
Écologie et répartition
[modifier | modifier le code]Amanita subjunquillea est une espèce automnale de sous-bois, solitaire ou dispersée[1]. Décrite depuis le Japon, elle est présente en Asie de l'Est et dans le sous-continent indien.
Toxicité
[modifier | modifier le code]Initialement peu reportée, la toxicité d'Amanita subjunquillea a été bien établie. Une étude coréenne révèle que ce champignon entraîne des effets similaires à l'Amanite phalloïde, c'est-à-dire des symptômes gastro-intestinaux, une hépatotoxicité et un taux de mortalité de 12,5 %[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (la + en) Sanshi Imai, « Studies on the Agaricaceae of Japan. I. Volvate Agarics in Hokkaido. », Botanical Magazine Tokyo, vol. 47, , p. 423-432 (lire en ligne)
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 17 décembre 2021
- (ko) HJ. Rho, JH. Kim, HR. Kang, MK. Lee, SH. Hyun, YM. Kang, JM. Lee, NS. Kim (2000) : « Clinical manifestations of Amanita subjunquillea poisoning ». Korean Journal of Medicine, vol. 58, n. 4, pp. 453-461 (introduction) consulté le 24 juin 2020.
Liens externes
[modifier | modifier le code]Références biologiques
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Catalogue of Life : Amanita subjunquillea S. Imai (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Amanita subjunquillea S. Imai 1933 (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Amanita subjunquillea S. Imai 1933 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Amanita subjunquillea S.Imai (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Amanita subjunquillea S. Imai 1933 (consulté le )