American Vintage — Wikipédia
American Vintage | |
Création | 24-05-2005 |
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Forme juridique | SARL unipersonnelle |
Siège social | Signes, Var (83), France |
Direction | Michael Azoulay Sandrine Attali Serge Azoulay |
Activité | Industrie de l'habillement (en) et vente à distance sur catalogue général (d)[1] |
Produits | Vêtement |
Effectif | Plus de 800[2] |
SIREN | 498 123 710 |
Site web | www.americanvintage-store.com |
Chiffre d'affaires | 120 M€ en 2018[2] |
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American Vintage est une marque de prêt-à-porter créée en 2005 par Michaël Azoulay. Marque d'origine marseillaise, son siège social se trouve depuis 2009 à Signes dans le Var. Elle exploite un réseau de plus de 150 boutiques dans le monde[2].
Origines
[modifier | modifier le code]Michaël Azoulay né en 1978 à Marseille[3] ; avec un bac professionnel en électricité & climatisation[4], après de petits boulots comme livreur de pizzas ou dans le bâtiment[5], il devient « par hasard »[6] vendeur de jeans pour New Bim (une marque locale), puis crée la ligne féminine Ana Paola (SARL Aaron) en , spécialisée dans la maille : « je voulais créer ma propre ligne. Quelqu’un m’a vu travailler et m’a poussé à tenter ma chance »[5] et ajoute « C’était petit, je vivotais »[6].
Historique de la marque
[modifier | modifier le code]Après le petit succès commercial de la marque Ana Paola, Michaël Azoulay désirant moderniser cette première marque à la suite de plusieurs voyages à l'étranger, American Vintage apparait en avec une première collection durant l'été[7], composée uniquement de hauts (débardeurs, tuniques, ou t-shirt)[3], et un premier point-de-vente à Marseille plusieurs mois après[8], tenu par sa femme.
À l'origine, American Vintage se veut uniquement « top et coton ».
La Redoute commercialise par correspondance des produits de la marque à partir de 2007[9], et l'année suivante voit la création de la ligne masculine[10],[11], mais Michaël Azoulay ne cherche pas à trop se diversifier[3].
Les collections d'American Vintage portent des noms d’états ou de grandes villes américaines, tel que Mississippi ou Cleaveland[11] et ne portent ni signe distinctif, ni logo apparent.
De nos jours, la marque est spécialisée dans la commercialisation de vêtements en coton léger et doux, et reconnue principalement pour ses t-shirt, ses produits de prêt-à-porter simples, basiques, minimalistes, colorés (de quinze[3] jusqu'à une trentaine de couleurs pour certains modèles, souvent pastels), avec des transparences, « Féminiser le tee-shirt en jouant de matières fluides et aériennes »[9], ses pulls en cachemire, et ses jeans à l’aspect usé[12] : « Je viens du commerce. Je ne réfléchis pas en termes de style, de tendance, mais en termes de bons basiques mode. »[7]
2018 construction d'un nouveau siège à Signes[13].
Chiffres
[modifier | modifier le code]En 2004, le chiffre d'affaires consolidé est de 500 000 euros, quadruple l'année suivante[4], arrive à 7,5 millions d'euros en 2006, puis est multiplié par 4 en deux ans pour atteindre 30 millions d'euros en 2008[6]. La marque réalise moins de la moitié de son chiffre d'affaires à l'international et 40,8 millions d’euros en 2010[5] avec 2 millions de pièces commercialisées dont 25 % le sont dans des boutiques en propre, le reste étant dans des points de vente multimarques[6].
Points de vente
[modifier | modifier le code]De nouvelles boutiques sont ouvertes à Athènes en Grèce ainsi qu'Amsterdam aux Pays-Bas et Lille, juste après celle de Marseille, puis deux autres à Paris en 2009[7] suivie de Lyon, et Madrid en Espagne[14].
American Vintage se développe depuis toujours à l’international avec des points de vente dans plus de 22 pays. En France, on compte 14 boutiques en nom propre[4] en 2011 puis une vingtaine en 2012[9] (Nice, Cannes, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Neuilly sur Seine…), cinq corners[15] dans les grands magasins, et un réseau de distributeurs. Au total, la marque dispose d'environ 500 points de vente multimarques en France[8] ainsi que 5 en nom propre en Europe[4] ; et 800 à 1 000 multimarques au total dans le monde[16]. Michaël Azoulay souligne que « C’est l’export qui nous a permis de booster l’entreprise. »[5]
La marque prévoit l'ouverture d'une dizaine de magasins pour l'année 2012[9], dont un de 70 m2 à Hong Kong « Nous souhaiterions ensuite investir la Chine, le Japon et la Corée »[15].
Collaborations
[modifier | modifier le code]American Vintage conçoit en 2012 une collection capsule spécifiquement pour Monoprix[4],[17].
Mécénat
[modifier | modifier le code]La marque édite des modèles pour certaines causes comme la lutte contre la leucémie[18], ou le soutien au Japon après le tsunami[19].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sirene (registre national des sociétés).
- Anaïs Lerévérend, « American Vintage face aux défis de la croissance », sur fr.fashionnetwork.com, .
- Charlotte Brunel, « American Vintage Michaël Azoulay - La mode vue du haut »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lexpress.fr/styles, L'Express, (consulté le ).
- Emmanuelle Bosc, « American Vintage à la conquête des dressings », sur madame.lefigaro.fr, Le Figaro Madame, (consulté le ).
- Véronique Georges, « Michaël Azoulay récompensé pour American Vintage », Nice-Matin, (consulté le ).
- Caroline Montaigne, « Michael Azoulay, fondateur d'American Vintage, file un bon coton »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Capital, (consulté le ).
- Sasha Philippe, « American Vintage », Cosmopolitan (consulté le ) : « (courte interview) ».
- « Histoire American vintage »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur puretrend.com (consulté le ).
- Anne-Cécile de Monplanet, « American Vintage hisse les couleurs », sur lexpress.fr/styles, L'Express, (consulté le ).
- « La marque American Vintage », sur Beconsulté le= 6 mai 2012.
- « Encyclopédie > Marques > American Vintage », sur ykone.com (consulté le ).
- Mounia Bachtarzi, « L'adresse du jour - Américan Vintage : la mode en toute simplicité »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur laprovence.com, La Provence, (consulté le ).
- « Michaël Azoulay, fondateur d'American Vintage: "Ce n'est pas la course à la rentabilité, c'est la course à l'émotion" », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « American Vintage ouvre deux unités à Paris », sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le ).
- Marion Deslandes, « American Vintage diversifie ses collections et s'installe en Asie », sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le ).
- Anna-Laure Allain, « American Vintage peaufine son réseau », sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le )
- « American Vintage fait sa rentrée chez Monoprix », sur puretrend.com, (consulté le ).
- Caroline Lazard, « Des t-shirts American Vintage contre la leucémie », sur puretrend.com, (consulté le ).
- « American Vintage aide aussi le Japon », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]- Le temps des cerises, autre marque de prêt-à-porter d'origine marseillaise
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Hervé Prouteau, « interviews : Michaël Azoulay pour American Vintage », sur infrarouge.fr (consulté le )
- Mickaël Penverne, « Marseille se la joue plus belle la mode », Challenges, (ISSN 0751-4417, consulté le )
- Corinne Jeammet, AFP, « Mode : les marques marseillaises à l'assaut du monde », sur francetv.fr, France télévisions, (consulté le )