Amphithéâtre de Périgueux — Wikipédia
Amphithéâtre de Périgueux | |||||
Lieu de construction | Vesunna (Gaule aquitaine) | ||||
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Date de construction | Ier siècle | ||||
Dimensions de l’arène | 141,4 m x 118,2 m | ||||
Capacité | 18 000 spectateurs | ||||
Protection | Classé MH (1840) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 58″ nord, 0° 42′ 48″ est | ||||
Géolocalisation sur la carte : Périgueux Géolocalisation sur la carte : Dordogne Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liste d'amphithéâtres romains | |||||
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L'amphithéâtre de Périgueux est un amphithéâtre romain construit à Vesunna (le quartier sud de Périgueux aujourd'hui) au Ier siècle.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première pierre de l'amphithéâtre aurait été posée sous le règne de Tibère (14-37)[1]. Ce projet est à l'initiative de la famille Pompeia, notamment Aulus Pomp(eius) Dumnom(otus), tribun militaire et préfet des ouvriers[1],[2]. Entre le IIIe et IVe siècles, les remparts entourent la cité gallo-romaine, laissant en saillie l'amphithéâtre[1]. Sa capacité est de 18 000 spectateurs, ce qui en fait l'un des plus grands amphithéâtres de la Gaule aquitaine[1].
Au Moyen Âge, le comte de Périgord implante son donjon et les tours de son fief sur les vestiges de l'amphithéâtre[1].
En 1575, une gravure montre que le bâtiment est encore presque intact, avec deux étages de gradins[3].
À partir de 1644, les sœurs visitandines utilisent les pierres de l'amphithéâtre pour construire l'église de leur couvent. En 1688, elles découvrent une niche enfermant des statuettes de déesses romaines, qu'elles font briser à titre "d'idoles païennes[4]".
En 1821, Wlgrin de Taillefer réalise les premières fouilles du site[1].
En 1875, le conseil municipal confie la création d'un jardin-école sur le site à la Société d'horticulture[1]. Aujourd'hui ouvert au public sous le nom de Jardin des Arènes, les vestiges ont dû être recouverts d'environ 3,50 m de remblai[1].
- Vue aérienne de l'amphithéâtre et du jardin des Arènes.
En 1877, Wlgrin de Taillefer participe aux observations rédigées par la Société historique et archéologique du Périgord[1]. C'est dans cette période que le musée archéologique, qui porte son nom, ouvre sous le vomitoire principal[1].
En 1963 et 1982, les recherches du Bureau d'architecture antique du Sud-Ouest (dépendant du Centre national de la recherche scientifique) permettent d'établir le premier plan d'ensemble des vestiges[1].
Architecture
[modifier | modifier le code]De forme elliptique, il mesure 141,4 m de long pour 118,2 m de large[2].
Jardin
[modifier | modifier le code]Le jardin, ceinturé de tilleuls argentés, est composé de massifs de buis, d'ifs, de houx, de platanes, de marronniers et d'épicéas.
Classement
[modifier | modifier le code]Le monument fait partie des tout premiers monuments historiques français classés en 1840[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pénisson 2013, p. 38
- Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, éditions la Lauze, 2003, (ISBN 2-912032-50-4), p. 31-32
- Louis Réau, Histoire du vandalisme, Paris, Robert Laffont, , 1190 p. (ISBN 2-221-07015-1), p. 185
- Louis Réau, Histoire du vandalisme, Paris, Robert Laffont, , 1190 p. (ISBN 2-221-07015-1), p. 185
- « Amphithéâtre de Périgueux », notice no PA00082724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 février 2013.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Édouard Galy, « Vésone et ses monuments sous la domination romaine : amphithéâtre », dans Congrès archéologique de France. 25e session. Périgueux et Cambrai. 1858, Société française d'archéologie pour la conservation des monuments historiques, 1859, p. 190-194 (lire en ligne)
- Sous la direction de J.-P. Bost, F. Didierjean, L. Maurin, J.-M. Roddaz, « L'amphithéâtre », dans Guide archéologique de l'Aquitaine. De l'Aquitaine celtique à l'Aquitaine romane (VIe siècle av. J.-C.-XIe siècle ap. J.-C.), Éditions Ausonius, Pessac, 2004, p. 147-149, (ISBN 978-2-910023-44-7)
- Élisabeth Pénisson (dir.) et al. (préf. Michel Moyrand et Bernard Cazeau, ill. Garance de Galzain), Quoi de neuf chez les Pétrucores ? : Dix ans d'archéologie en Périgord gallo-romain, Périgueux, Éditions Fanlac, , 128 p. (ISBN 9-782865-772780)
- Hervé Gaillard, Étienne Saliège, « Amphithéâtre, les Arènes, les Rolphies », dans Hervé Gaillard, Hélène Mousset (dir.), Périgueux, Ausonius (collection Atlas historique des villes de France no 53), Pessac, 2018, tome 2, Sites et Monuments, p. 69-75, (ISBN 978-2-35613241-3)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Vesunna
- Liste d'amphithéâtres romains
- Jardin des Arènes de Périgueux
- Liste des monuments historiques de 1840
- Liste des monuments historiques de Périgueux
- Citadelle gallo-romaine de Vésone